Article : Bien naître à Strasbourg. Une histoire de la petite enfance

Une publication des Archives municipales de Strasbourg, 2012, 108 pages

 

Quand l’enfant paraît, il concentre toute l’attention de ses parents mais également de la cité. La naissance, facteur d’accroissement démographique et donc de richesse, intéresse la vie de la communauté qui l’enregistre, l’accueille par des rituels, lui consacre une législation spécifique, crée des institutions spécialisées. Strasbourg légifère dès le XVIe siècle sur celles qui doivent veiller aux accouchements, les sages-femmes. Au XVIIIe siècle, la ville est à la pointe de l’obstétrique européenne en créant la première école de sages femmes à l’initiative de Jean-Jacques Fried (1689-1769). Mais si de tous temps, les bébés sont considérés comme des êtres innocents qui ont besoin de la protection de la société, ils sont aussi longtemps perçus, au mieux comme des adultes miniatures à l’espérance de vie précaire, au pire comme de simples tubes digestifs. Le fatalisme prédomine alors face à l’importante mortalité des nourrissons, souvent due à une mauvaise hygiène et à une alimentation inappropriée.

L'exposition Bien naître à Strasbourg. Une histoire de la petite enfance est disponible en ligne.

 

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