Une publication des Archives départementales du Gard, 2020, 90 pages

 

La vigne fait partie des plantes les plus anciennes sur Terre. Des fossiles de vignes sauvages ont été découverts notamment dans la région de Montpellier. Elle s’est développée très rapidement à partir de son berceau caucasien d’abord vers la haute Mésopotamie puis sur la côte orientale de la Méditerranée. On la retrouve en Égypte plus de 3 000 ans avant notre ère. Les Égyptiens transmettent sa culture aux Grecs qui à leur tour l’enseignent aux Romains qui diffusent leur savoir aux Gaulois au début du 1er millénaire.

Depuis le Moyen Âge jusqu’au milieu du XIXe siècle, la culture de la vigne ne cesse de s’étendre. Les premières maladies de la vigne, l’oïdium, le mildiou mais surtout le phylloxéra en 1860 marquent durablement les esprits. La production devient vulnérable et c’est tout un pan économique qui est mis à mal.

De nouvelles zones d’ombres arrivent en 1907 avec la révolte des vignerons. Dans les décennies suivantes, la culture de la vigne est repensée pour privilégier la production de vins de qualité, labellisés à travers l’apparition des appellations d’origine contrôlée ou AOC. Enfin, la viticulture biologique constitue depuis les années 1990, une nouvelle façon de produire, plus soucieuse de l’environnement et de la santé des consommateurs.

 

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