Une publication des Archives départementales de la Corrèze, 2014, 95 pages

Mutilés, estropiés, « gueules cassées » de la Grande guerre… Nous avons tous les œuvres d’Otto Dix en tête.

La prise en charge sanitaire des blessés est un défi constant que le Service de santé militaire a dû relever dès août 1914, en augmentant puis en gérant les ressources en personnel, en lits et en matériel médical, depuis la zone des armées jusqu’à l’arrière, avec le concours des populations. Si la Corrèze a été un département loin du front, elle n’en a pas moins participé à l’effort patriotique par tous les moyens. Elle a ainsi accueilli des hôpitaux temporaires dans des bâtiments qui existent encore pour la plupart, traces encore visibles mais à l’histoire oubliée. Entre 1914 et 1918, elle a compté près de 40 établissements répartis sur 29 communes.

Cette publication des Archives départementales, loin de « l’Histoire-bataille », vise à retracer la chaîne d’évacuation depuis le front jusqu’aux formations sanitaires installées à l’arrière, en faisant la part belle aux exemples corréziens et au rôle joué par les civils, avant d’évoquer la difficile réinsertion des mutilés dans la société.

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