Article : Fonds Louis Carré (389AP)

Identification du fonds

Identification du service

Archives nationales

Référence

Sous-série 389AP (389AP/1-55, 389AP/66-68 et 389AP/NC/1-28)

Intitulé du fonds

Fonds Louis Carré

Dates extrêmes

1897-1977

Importance matérielle

86 articles (14 mètres linéaires)

Description du fonds

Nom du producteur du fonds

Carré, Louis (1897-1977)

Biographie du producteur

Juriste de formation, Louis Carré (1897-1977) abandonne le barreau en 1923 pour reprendre le commerce de son père, antiquaire, d’abord à Rennes puis à Paris, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Il consacre ses premières expositions à l’orfèvrerie, mais très vite, en 1930, il se tourne vers l’art primitif et africain. Liquidant son commerce de la rue Saint-Honoré, il s’installe Villa Guibert et s’associe à Charles Ratton, avec lequel il organise à l’Hôtel Drouot la vente de la collection Breton-Éluard. Il s’installe ensuite rue Nungesser et Coli, devenant le voisin de son ami Le Corbusier, avec lequel il réalise une exposition de synthèse en 1935, « Les arts primitifs dans la maison d’aujourd’hui ».
À la même époque, Louis Carré découvre la sculpture grecque archaïque avec Jean Charbonneaux, et il présente des moulages de sculptures du musée de l’Acropole. Il apporte également au public américain les récentes découvertes françaises : ainsi « La Tour et les frères Le Nain » à New-York en 1936, Toulouse-Lautrec en 1937. Parallèlement, il s’associe avec Roland Balaÿ (de la galerie Knoedler à New York) pour fonder en 1937 à Paris, au 10 avenue de Messine, une galerie, qu’il inaugure en exposant Paul Klee, Juan Gris et Le Corbusier. En 1941, il reprend la galerie à son compte, et après 1945 il confirme sa vocation de spécialiste de l’art contemporain en exposant Picasso, Calder et Léger. Directeur de la Louis Carré Art Gallery à New-York de 1948 à 1952, il s’attache à découvrir de nouveaux talents, qu’il impose sur le marché de l’art international : Bazaine, Estève, Lapicque, Gromaire, Lanskoy et Jacques Villon. La passion de Louis Carré pour l’art contemporain trouve sa consécration dans la construction de la « Maison Carré » à Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines) par l’architecte finlandais Alvar Aalto, de 1957 à 1960.

Présentation du contenu

Les archives de Louis Carré comprennent des dossiers de travail relatifs à ses achats et ventes d’objets d'art entre 1928 et 1961 (389AP/31-32), ainsi que de la correspondance au départ et à l’arrivée entre Louis Carré et ses clients, mais aussi avec les artistes et personnalités du monde de l’art (389AP/3-15, 389AP/33-35). À noter que certains dossiers de correspondance contiennent des reçus pour des tableaux.
Le fonds réunit ainsi une documentation sur les ventes d'œuvres d’art qui se sont déroulées durant la période 1939-1945 avec des éléments permettant d’établir une traçabilité des œuvres avant leur vente par Louis Carré.
Les plaques de verre conservées sous les cotes 389AP/NC/1-28 ne sont pas inventoriées à ce jour.

Historique de la conservation

Les archives Louis Carré sont entrées aux Archives nationales par legs en 1978 et comprennent un supplément de plaques de verre non inventoriées à ce jour.

Modalités d’entrée

Legs de Louis Carré (1978)

Conservation et accès

Lieu de conservation

Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine :
59 rue Guynemer, 93383 PIERREFITTE-SUR-SEINE

Conditions d’accès

Ces documents peuvent être consultés librement.

Conditions de reproduction

Ces documents peuvent être reproduits librement.

Instruments de recherche

Le répertoire numérique détaillé de la sous-série 389AP a été établi par M.-H. Delpeuch. Le supplément du fonds (389AP/NC/1-28) n’est pas encore inventorié.

Sources et bibliographie

Bibliographie

Galerie Louis Carré, Histoire et actualité, Paris Association Campredon Art et Culture, mars-juin 2000.

Liens