Une publication des Archives départementales de la Haute-Savoie, 2011, 41 pages

 

Pour commémorer le centenaire de la translation des reliques de saint François de Sales et de sainte Jeanne de Chantal du monastère de la Visitation d'Annecy, rue Royale, à l'actuel monastère en 1911, une publication évocant l'histoire des reliques de ces deux saints s'imposait.

L'historien et spécialiste de l'histoire du christianisme André Vauchez, dans son Christianisme. Dictionnaire des temps des lieux et des figures (Paris, 2010) définit les reliques comme « les restes corporels des saints ou des objets ayant été en contact avec eux, conservés en général dans un édifice religieux où ils font l'objet d'une vénération ».

Alors que la religion catholique prévaut en Haute-Savoie au début du XXe siècle, plusieurs miliers de pélerins originaires du département et de bien au-delà participent à la translation des reliques le 2 août 1911, journée qui nécessite de nombreux préparatifs. Cette commémoration interroge aussi la longue histoire des restes corporels des deux saints depuis la mort des deux fondateurs de la Visitation (en 1622 et en 1641), la vénération dont ils font l'objet ainsi que les translations qui se sont déroulées sous l'Ancien Régime et au XIXe siècle.

Les reliques de saint François de Sales et de sainte Jeanne de Chantal figurent au coeur des cultes qui leur sont rendus comme en témoignent la récurrence des festivités et la solennité des cérémonies qui se prolongent jusqu'au début du XXe siècle. Par certains aspects (préparatifs, pompe, affluence...), les fêtes de 1911 sont d'ailleurs assez semblables à celles qui se déroulent au cours des siècles précédents.

Cette publication donne un éclairage nouveau sur le culte rendu à sainte Jeanne de Chantal et à ses reliques, qui a suscité jusqu'ici moins d'études que celui relatif à saint François de Sales.

 

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