Article : Estampiller les archives

La protection des archives contre le vol et la dégradation est un des aspects à prendre en compte lors de l’aménagement ou la construction d’un bâtiment d’archives. Comme pour la protection contre les autres dangers qui peuvent menacer les documents d'archives, si les moyens mis en œuvre doivent rester discrets en apparence, leur absence peut avoir de graves conséquences. Le manuel sur la sûreté du patrimoine archivistique donne une approche globale de la protection du patrimoine archivistique contre le vol et la malveillance.

Parmi les outils de protection utilisés, l’estampillage est la manière la plus ancienne et la plus sûre de marquer un document pour en protéger la propriété, même s’il existe d’autres moyens (source : Bibliopat, fiche pratique sur l’estampillage).

Dans l’absolu, chaque objet patrimonial devrait faire l’objet d’un marquage mais comme il est matériellement difficile d’estampiller tous les documents d’archives, des choix doivent s’opérer. Hormis l’instruction SIAF sur la sécurité des documents et la prévention des vols dans les services d’archives publiques de 2002 qui conseille l’estampillage systématique avant communication des fonds d’Ancien Régime et des ensembles dans lesquels figurent des pièces attractives en raison de leurs signatures, il n’existe à ce jour aucun document qui fixe des règles claires pour l’estampillage des collections d’archives. Chaque institution est donc libre de définir ses propres règles d’estampillage en fonction de ses pratiques et des moyens dont elle dispose.

Estampiller quoi, où ?

Estampiller, comment ?

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