Une publication des Archives départementales de l'Aude, 2012, 71 pages

« L'histoire est constitutive de notre essence. Or, cette histoire n'est pas faite que de textes conservés dans des entrepôts d'archives. Elle est aussi constituée de traces matérielles hors-sol, visibles (restes de monuments, vestiges matériels) ou « négatives » (structures agraires, fossés, cavités artificielles), parfois ténues, sinon « invisibles » (reconstitution des paysages du passé par les pollens) ». Comme le souligne ici Jean Guilaine, on ne saurait écrire des chapitres de notre histoire sans déchiffrer et interpréter les vestiges du passé, qu'il s'agisse des documents écrits ou des « archives du sol ». C'est dire si l'archéologie est au coeur même du travail de l'historien, au même titre que la recherche et l'exploitation des ressources archivistiques.

Pour les temps préhistoriques, seules les données matérielles, seuls les documents archéologiques permettent d'appréhender la période, de reconstituer le passé. De ce fait, l'étude des premières sociétés humaines est d'une grande complexité ; elle a toutefois, ces dernières années, fait des progrès considérables grâce aux moyens d'investigation de plus en plus sophistiqués que les progrès scientifiques ont mis à sa disposition. C'est cette histoire que les Archives départementales de l'Aude vous invitent à découvrir, une histoire qui s'écrit avec des objets de pierre, d'os, de terre cuite, avec des graines, des pollens, des charbons. Il nous fallait un guide et nul n'était mieux placé que Jean Guilaine, un archéologue audois de renom international. C'est en suivant le parcours exceptionnel de Jean Guilaine que le grand public va découvrir l'archéologie et la Protohistoire, des chantiers de fouille audois à ceux de la Méditerranée orientale, des premières communications dans le bulletin de la Société d'études scientifiques de l'Aude aux leçons du Collège de France.

Références complètes de l'ouvrage.