Jacques Felize épouse le 15 novembre 1753, en l'église Saint-Médard, Madeleine Thomas, originaire de Saint-Domingue (MC/ET/LV/37, 29 décembre 1780, inventaire après décès de Madeleine Thomas et son dossier de succession MC/ET/CXXII/999 et 1000, 1726-1786). Ils ont ensemble deux garçons, dont Jacques François Marie Felize, et une fille, Louise Sophie Geneviève, baptisée à l'église Saint-Barthélemy le 23 janvier 1758 (mentions dans un arrêt du Conseil du 27 novembre 1764, Arch. nat. E 1394/B n°91).

D'abord principal clerc de Claude Louis Robineau, dont il rachète l'office le 10 avril 1749 moyennant 72000 livres, dont 40000 livres pour l'office et 32000 livres pour les pratiques, ainsi que la cession par Robineau à Félize du droit au bail de la maison qu'il occupe appartenant à la marquise de Béou (MC/ET/XCV/201, traité d'office) ; Felize obtient ses lettres de provision d'office le 14 avril 1749 (Arch. nat., V/1/360, pièce 110).

Son testament est déposé le 28 avril 1781 (MC/ET/CXXII/829), le 17 mai 1781 il y a procès-verbal d'apposition des scellés (MC/ET/CXXII/2223), son inventaire est commencé le 26 mai 1781 (MC/ET/CXXII/829).

Un procès oppose son héritière dame Du Chilleau à : Mémoire pour les sieur et dame Du Chilleau, elle seule et unique héritière de Me Felize, ancien notaire au Châtelet, appellans, et pour Me Aubert le jeune, comme tuteur à la substitution dont la dame Du Chilleau est grevée par le testament dudit Me Felize, intervenant, contre le sieur marquis de Cugnac-Dampierre, intimé. (Aubert le jeune, proc.), 1783 [Factum conservé à la BnF, notice n° : FRBNF36766309].