Notice d'autorité : Rouget de Lisle, Claude-Joseph (1760-1836)

Autres noms :

  • Delisle, Joseph Rouget (1760-1836)
  • L'Isle, Claude-Joseph Rouget de (1760-1836)
  • Lisle, Claude-Joseph Rouget de (1760-1836)
  • R.D.L. (1760-1836)
  • Rouget Delisle, Joseph (1760-1836)
  • Rouget de L'Isle, Claude-Joseph (1760-1836)
  • Rouget de L'Isle, Joseph (1760-1836)
  • Rouget de Lisle, Joseph (1760-1836)

Lieu :

Lieu général

  • Lons-le-Saunier (nomLieu)
  • Lons-le-Saunier (Jura) (lieu)

Lieu général

  • Quiberon (nomLieu)
  • Quiberon (Morbihan) (lieu)

Lieu général

  • Strasbourg (nomLieu)
  • Strasbourg (Bas-Rhin) (lieu)

Activité :

  • officier (armée) ( 1/01/1784-31/12/1796)

    officier du génie

  • compositeur de musique ( 1/01/1791-26/06/1836)
  • écrivain ( 1/01/1791-26/06/1836)

    poète et auteur dramatique

Histoire :

Né à Lons-le-Saunier en 1760, Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760-1836) est le fils d'un avocat au bailliage de Lons-le-Saunier. Après être passé par l'École royale du Génie de Mézières, il devient lieutenant du génie en 1784. Capitaine en 1789, il est en garnison à Strasbourg en 1791. C'est là qu'il compose plusieurs chants patriotiques, dont l'Hymne à la Liberté (musique de Ignace Joseph Pleyel) pour la fête de la Constitution célébrée à Strasbourg le 25 septembre 1791. La France ayant déclaré la guerre à l'Autriche le 20 avril 1792, il compose le 25 avril 1792 Le Chant de guerre pour l'armée du Rhin (paroles et musique). Ce chant sera repris par les fédérés des provinces montés à Paris pour défendre la capitale, notamment par des fédérés marseillais. Le Chant de guerre pour l'armée du Rhin devient la Marche des Marseillois, puis La Marseillaise.

Rouget de Lisle quitte Strasbourg le 13 juin 1792 pour diriger la forteresse de Huningue, mais il est destitué de ses fonctions de capitaine par Lazare Carnot pour avoir protesté contre l'internement de Louis XVI à la suite de la prise des Tuileries (10 août 1792). Emprisonné sous la Terreur, il est délivré par la mort de Robespierre. Il compose alors le Chant du 9 thermidor.

Envoyé en 1795 dans l’armée des Côtes de Brest, sous les ordres du général Hoche, il combat les Chouans et les Émigrés lors de l'expédition de Quiberon. Il démissionne en 1796 et vit obscurément à Lons-le-Saunier. Sous le Ier Empire, il dirige une entreprise de fournitures de vivres auprès des armées et tente sans succès de percer dans la carrière littéraire. Il compose d'autres hymnes patriotiques et même un hymne au roi Louis XVIII. Il est emprisonné pour dettes en 1826 à la prison de Saint-Pélagie et Louis-Philippe finit par lui accorder une pension. Il meurt en 1836. Ses cendres sont transportées aux Invalides en 1915.

Rouget de Lisle a publié : Bayard en Bresse, pièce lyrique (1791), Historique et souvenirs de Quiberon (1797), l’ École des mères, comédie (1798), Cinquante chants français, paroles de divers auteurs, musique de Rouget de Lisle (1825).

La Marseillaise est adoptée comme hymne national en 1879.

Sources :

  • Archives nationales, Fonds ROUGET DE LISLE, 75 AP
  • Notice BnF FRBNF13980042 : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb13980042q
  • Notice Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Joseph_Rouget_de_Lisle

Identifiant :

  • FRAN_NP_050609
  • ISNI 0000 0001 2131 2933

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