Agrégé de lettres (1855), Octave Gréard est d’abord enseignant en lycée avant de se tourner vers l’administration de l’Instruction publique. Il est chargé de la direction de l’enseignement primaire de la Seine (1866) puis vice-recteur de l’Académie de Paris (1879) et contribue à la rénovation de l’enseignement primaire en créant en 1868 une nouvelle structure en trois cycles (élémentaire, moyen, supérieur). Il permet également le redoublement. Octave Gréard contribue enfin à la création des lycées de jeunes filles, effective par la loi Camille Sée de 1880.

Membre de l’Académie française en 1886, Octave Gréard condense en un ouvrage,  Education et instruction (1888), les mémoires qu’il produisit sur les questions d’enseignement. Il a laissé également des études morales et politiques :  De la morale de Plutarque (1866),  Mme de Maintenon (1884),  Prévost-Paradol (1889),  Edmond Schérer (1890) et  Nos adieux à la vieille Sorbonne (1893).