Élisa Dillon est née le 11 ou 20 mars 1804. Elle est la fille d'Henriette de Meulan (sœur cadette de Pauline Guizot) et de Jacques de la Croix Dillon, d’ascendance irlandaise, ingénieur hydraulicien qui enseigne à l’École centrale et s’illustre en construisant le Pont des Arts à Paris. Veuve en 1807, sa mère se remarie en 1814 avec le préfet Jean-Marie Devaines, avec qui elle a un fils, Maurice. En 1823, à la mort de sa mère, Élisa prend en charge le ménage de son beau-père et de son demi-frère Maurice, dans la même maison qu’habitent les Guizot, rue Saint-Dominique. A la mort de sa tante Pauline en 1827, elle en devient la véritable maîtresse de maison. Elle aide son oncle dans la préparation de ses cours en Sorbonne, repris en avril 1828, et dans la rédaction deLa Revue française, créée par Guizot en janvier de la même année, où, grande lectrice elle-même, elle s’occupe particulièrement de la recension des livres. Elle est l'auteur de contes pour la jeunesse.

Elle épouse François Guizot en novembre 1828 et lui donne 3 enfants : Henriette (1829-1908), Pauline (1831-1874) et Guillaume (1833-1892). Elle meurt des suites d'une fièvre puerpérale le 13 mars 1833.