(Liasse). 6 pièces papier — Mémoires relatifs à la haute justice de Lucy à Belmont. On y lit que le village de Belmont était divisé entre deux seigneuries, celle de Serocourt ou du Château, et celle de Lucy. Les habitants de cette dernière n’ayant pas de maison forte à Belmont, s’étaient mis sous la garde de S. A., au château de Châtenois, moyennant le paiement annuel d’une certaine quantité d’avoine au duc. Le duc Antoine qui avait la haute justice à Belmont et à Lucy la céda à Jean de Serocourt, bailli de Bassigny, pour sa vie durant seulement. Les enfants de Jean de Serocourt se partagèrent la succession paternelle : Christophe eut la moitié de Belmont, c’est-à-dire la seigneurie dite de Serocourt, Léonard un quart de la seigneurie de Lucy, et Voiry de Lucy, prieur commendataire de Flavigny eut l’autre quart, à l’exception d’un dixième qui échut à Antoine. Durant la minorité de Charles III, Christophe de Serocourt obtint le 25 août 1553, de Nicolas de Vaudémont, duc de Mercœur tuteur du jeune duc, la haute justice de Belmont et les avoines de Lucy, mais sa vie durant seulement. Après la mort de Christophe, la haute justice de Lucy était revenue au domaine. Henriette de Lorraine obtint de son oncle, le duc Henri, à l’occasion de son mariage avec Louis, bâtard de Guise, prince de Phalsbourg, le domaine de Neufchâteau et Châtenois, et eut, par suite, la haute justice et la vente des avoines dans la seigneurie de Lucy, à Belmont. Jacques-Philippe vicomte de Savigny, baron de Ferrières, grand-maître de l’artillerie de Lorraine et Barrois, obtint en 1555 d’Henriette, la haute justice de Lucy à Belmont. La dernière héritière des Savigny Jeanne-Catherine-Magdelaine, épousa en 1675 Henry de Ludres, comte d’Affrique, et les deux époux vendirent en 1678 aux prémontrés de Parey, tous les biens de la seigneurie de Lucey à Mandres, Belmont, etc., avec tous les droits de haute moyenne et basse justice, en particulier dans la seigneurie de Lucy à Belmont. —Recueils de titres de la seigneurie de Lucy (XVIIe siècle).