« Devis des ouvrages à faire pour redresser et contenir la rivière de Peyne dans son lit et mettre la ville de Pézenas, ses fauxbourg et territoire, à couvert de ses débordemens, depuis les possessions de monsieur de Saint-Julien jusqu'à l'embouchure de cette rivière dans celle d'Héraut », signé : Fortin (Lodève, le 22 décembre 1768) : - les « trois causes [qui] ont contribué à rehausser le lit de cette rivière » ; - « plan général du nouveau canal, depuis une croix en pierre, à l'angle du chemin de Caux, jusqu'à son embouchure à la rivière d'Héraut » ; - « largeur du nouveau canal ou lit de rivière » ; - « nouvelle direction à donner au ruisseau de Tartuguier, conformément à l'article 11 du devis de monsieur Garipuy » ; - « construction des ouvrages de maçonnerie » ; - « qualité et employ des matériaux » ; - « conditions générales ».

« Estimation des ouvrages à faire par la ville de Pézenas, pour la garantir, ainsi que ses fauxbourgs, des débordemens de la rivière de Peyne, suivant le devis dressé le 28 décembre 1768... », signé : Fortin (Lodève, le 19 février 1769) : - terrassements, - maçonnerie ; - « gué du chemin de Pézenas à Castelnau » ; - « ouvrages proposés au-dessus du pont sur le grand chemin de Pézenas à Montpellier » ; - total général de l'estimation : 256 612 livres 8 sols 7 deniers ; - « on voit par le montant de cette estimation que les ouvrages proposés par M. Garipuy seroient plus dispendieux que ceux qu'on leur substitue ».

« Estimation particulière des ouvrages purement indispensables pour mettre la ville et fauxbourgs de Pézenas à l'abri des débordements de la rivière de Peyne », signé : Fortin (Lodève, le 18 février 1769) ; - « la ville de Pézenas n'ayant pas une ressource de fonds suffisante pour entreprendre tous les ouvrages qui peuvent la mettre à couvert des débordements de la rivière de Peyne, on a proposé de partager cette exécution, et la première dépense à faire n'en est pas moins encore très considérable » ; - « la présente estimation monte à la somme de 72 619 livres 12 sols, dont il faut qu'il soit fait fonds ».