Pendant la guerre, on écoutait beaucoup la radio, Radio Londres, pour les informations. La télé arriva après et son image captiva. Si on regardait les interventions d'hommes politiques, le rapport à la politique était différent, et on n'en parlait pas en société, lors des veillées. M. Dulac remarque comment ces veillées communes ont été remplacées par une pratique solitaire de la télévision, tout en signalant qu'aujourd'hui certains tentent de recréer ces schémas de socialisation.

On gérait autrefois le malheur bien différemment, et il y avait davantage d'écoute. On venait parler à la victime d'un malheur, parfois aussi lui montrer sa propre condition, et on tentait de conserver un certain équilibre.