Chartes : de Gautier, archevêque de Sens, datée de Villuis, contenant permission d'ériger en titre d'abbaye de femmes de l'ordre de Cîteaux une nouvelle maison religieuse fondée sur la paroisse de Villuis (1225) ; de Frère Vincent, abbé de Preuilly, commissaire du chapitre général de l'ordre de Cîteaux, adressée aux abbés de Vauluisant et des Escharlis pour prendre possession du prieuré de la Cour-Notre-Dame "olim monasterium monialium" qu'il a déclaré uni à l'abbaye de Cîteaux (1481). Procuration par dom Boucherat, abbé de Cîteaux, à frère Jean Colon, religieux-procureur de l'abbaye de Preuilly, pour gérer les biens de la maison de la Cour-Notre-Dame unie à son abbaye (1604). Transaction entre l'abbé de Cîteaux et frère Claude de la Monstre, prieur de la Cour, d'une part, et sœur Marie Daubourg, religieuse de Villechasson, nommée par le roi audit prieuré de la Cour, pour obtenir le désistement de cette dernière (1703). Arrêts du Grand Conseil : par lequel l'abbé de Cîteaux est maintenu en la possession du prieuré de la Cour-Notre-Dame contre sœur Louise de Combault ; qui confirme le précédent arrêt et déboute dom Claude Dolé, prétendu prieur de La Cour (1651). Procurations pour régir la maison de la Cour-Notre-Dame, données par les abbés de Cîteaux à divers religieux. Arrêt qui exempte la maison de la Cour-Notre-Dame de la charge de recevoir des oblats, attendu qu'elle n'est qu'une dépendance de l'abbaye. Reconnaissance par Pierre Des Barres, chevalier, qu'il doit à l'abbaye une somme de 30 livres t. (1243) [pièce extraite n° H 788-42]. Arrêt du Grand-Conseil condamnant l'abbé de Cîteaux à rendre à celui de Morimond 1500 livres et le produit du prieuré de la Cour-Notre-Dame, selon le contrat de vente du 30 juillet 1616 (1674).