Document d'archives : Notes et documents intéressant le Cantal sous la 1ère et la 2e Restauration

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1-6. 1ère Restauration ; 1. Adresse à Louis XVIII, présentée, au nom des gentilhommes de la Haute-Auvergne, par le comte Thomas d'Espinchal, maréchal de camp (s.d. ; 4 pages, copie). P. 2-4. "Liste des gentilshommes de la Haute-Auvergne, compris dans le département du Cantal et partie de celui de la Haute-Loire, dont le comte d'Espinchal est autorisée à mettre les noms sous les yeux de Sa Majesté" (Cf. ci-dessous, 4) ; 2. "Adresse à Louis XVIII, roi de France et de Navarre" (5 Mai 1814) (A Aurillac, de 1'impr. de B.-M. Pellisson ; 6 pages) ; P. 1 : "Sire, les habitants de la ville d'Aurillac soussignés viennent déposer aux pieds du trône de Votre Majesté l'expression de leur joie, de leurs vœux, de leur fidélité et de leur amour..." ; P. 2-5 : Liste des signataires, au nombre de 150 à 200, avec les professions (Cf. ci-dessous, 4) ; 3. Lettre circulaire (imprimée) du préfet Lachadenède aux maires du département (11 Juin 1814), se référant à une lettre du ministre de la Guerre du 1er Juin "concernant les militaires qui, ayant abandonné leurs drapeaux, sont toutefois admis, par l'influence du Roi, à faire valoir les motifs qui leur donnent des droits à un congé absolu" ; 4. "Copie de la lettre écrite à Monsieur le duc de Caylus, lieutenant-général de la Haute-Auvergne, grand bailli d'épée, par Monsieur le duc de Duras, premier gentilhomme de la Chambre... Aux Tuileries, le 13 Juin 1814" (A Aurillac, de 1'impr. de Pellisson ; une page). Il a présenté au Roi l'adresse des gentilshommes d'Auvergne (ci-dessus, 1). Le Roi, "extrêmement touché", les autorise, ainsi que les signataires de l'adresse des habitants d'Aurillac (ci-dessus, 2), à porter la décoration du Lys ; 5. Copie d'une lettre du maire de Mauriac au directeur général de l'Agriculture (Paris, 21 Juin 1814). Il demande une audience au sujet d'une course de chevaux établie à Mauriac "et qui désormais sera consacrée à célébrer le retour en France de l'auguste maison de Bourbon". Signé Grasset (Pierre-Joseph, lieu et date de naissance : indications portées par le copiste) ; 6. Lettre circulaire (Imprimée) du préfet Lachadenède à M. Borel fils, négociant, à Aurillac (18 Février 1815 ; 3 pages). Le duc d'Angoulême, héritier présomptif du trône, doit traverser le Cantal au début d'Avril ; il sera le 4 à Aurillac. "Il est question de former une Garde d'honneur à cheval... J'ai présumé qu'il vous serait agréable d'en faire partie..." Suit la description détaillée de l'uniforme, "choisi de manière... à ce qu'il puisse servir ensuite pour la Garde nationale, dont vous faites ou ferez nécessairement partie"
7-19. 2e Restauration ; 7. "Affiches, annonce et avis divers d'Aurillac, contenant les annonces judiciaires et toutes autres espèces d'annonces qui se publient dans le département du Cantal". 9e année, n° du 5 Août 1815. (A Aurillac, de 1'impr. de B.-M. Pellisson ; 12 pages in-8°) ; 8. Pages détachées de la "Biographie des députés", de 1826 ; P. 117-119 : Croizet (Hugues), élu député du Cantal le 23 Août 1815, non réélu en 1816, à nouveau député de 1820 à 1830. "M. Croizet dort presque toujours à la Chambre, auprès de M. Barlier, et il fait aussi bien, puisque, de son aveu même, il ne comprend rien aux questions qu'on y agite..." ; P. 17-18 : Barlier (Jean-Baptiste), élu député du Cantal le 25 Février 1824. "... M. Croizet n'a rien à lui envier... Très souvent il s'assoupit pendant les discussions les plus importantes, et nous l'avons même vu endormi tandis qu'on agitait à la tribune les questions les plus sérieuses..." ; 9. Reçu délivré à Jean Verdier, fermier du domaine d'Aubespeyre (Marmanhac), pour le versement de 140 francs, montant de la taxe de guerre du sieur Dejou, de Laroquevieille (Marmanhac, 19 Novembre 1815) (Cf. dossier 216, p. 17) ; 10. Reçu de 20 francs et 24 centimes délivré à la veuve Couderc par le receveur particulier de la régie des droits réunis de Salers (A Besse, le 19 Mai 1816 ; volant de registre, cachet imprimé) ; 11. "Supplément d'observations sur la statistique du département du Cantal, de 1817, et sur des réflexions pour les ville et arrondissement de Saint-Flour" (Décembre 1817), par Bru, juge aux tribunaux et cours d'assises et prévôtale, à Saint-Flour (A Clermont, de 1'impr. de Landriot ; 16 pages ; manquent les pages 7 à 10). (Dans ses "Observations", du 20 Juillet 1817, Bru s'était efforcé de démontrer que le chef-lieu du département du Cantal serait mieux établi à Saint-Flour qu'à Aurillac) ; P. 2-3 : Au sujet de la route existante de Murat à Massiac par Saint-Flour et d'un projet, jugé irréalisable et néfaste, d'une route de Murat à Massiac en évitant Saint-Flour ; P. 4 : L'émigration et les impôts dans les arrondissements de Saint-Flour et d'Aurillac en 1817 : statistique comparative ; P. 5 : "On obtient aujourd'hui, pour la principale route du département, qui va de Paris, par Saint-Flour, à Toulouse, Perpignan, Madrid, et pour le pont de Lanau, sur la Truyère, des fonds qui étaient faits depuis plus de 20 ans, et qui, par suite des intrigues d'Aurillac, ont été détournés à son profit. Voici comme je le prouve : Dans les années 1796 et 1797, il y avait des fonds destinés à la reconstruction du pont de Lanau ; ils furent appliqués au pont des Escures, malgré les réclamations de Murat et de Saint-Flour, qui avaient leurs administrateurs au département, du nombre desquels j'étais ; nous eûmes beau réitérer nos réclamations lorsqu'il y eut d'autres fonds, on nous opposa la route de Tulle ; une autre fois, "fut celle de Mauriac, etc." ; P. 14-15 : Le Cantal par rapport aux départements qui l'environnent et à quelques autres : chiffre de la population en 1817, montant des impôts en 1791, en l'An,V, en 1817 ; 12. Arrivée à Aurillac, le 15 Septembre 1818, du comte de Juigne, nommé préfet du Cantal par ordonnance royale du 12 Août (Extrait copié du "Journal du Cantal") ; Sur le baron Jean-André Sers, préfet du Cantal de Juillet 1820 à Mars 1828 (Extrait copié de la "Biographie des préfets par un sous-préfet", 1826) ; 13. Pages détachées, 196-208, des "Mémoires du baron Sers, 1786-1862, publiés (en 1906) ... par le baron Henri Sers et Raymond Guyot..." Sur son séjour dans le Cantal ; 14. Exécution, dans le département, de la loi sur le milliard des émigrés (1826-1827). État (imprimé) donnant les noms et prénoms des propriétaires dépossédés, ceux des ayants droit réclamants, les montants des indemnités accordées (15 pages). Ci-dessous les noms et prénoms des propriétaires dépossédés, suivis, entre crochets, des noms des ayants droit (Pour leurs prénoms, voir l'État) ; P. 2-3 : de Laizer, comte de Brion (Jean-Charles) et son fils, Louis-Gilbert (de Laizer) ; de Gion (Raymond-Jean-Antoine-Guillaume, Joseph-Dorothée, Jean-Antoine-Raymond), frères (de Gion) ; Dumottier, marquis de La Fayette (Gilbert) (Le même) , de Raffin de La Raffinie (Pierre-Gabriel) (de Raffin) ; de Conquans (Pierre), prêtre (Vigouroux) ; P. 4-5 : de Montboissier-Beaufort-Canillac (Philippe-Claude) (de Lévis-Mirepoix) ; de Montagu, vicomte de Beaune (Joachim-Charles-Laure) (de Montagu) ; de San-Martial de Conros (Pierre-François) (de Saint-Martial de Conros) ; de Broglie (Marie-Françoise), veuve de Charles-Joseph-Robert, comte de Lignerac (Robert de Lignerac) ; de Miramon de Cassagne de Beaufort (marquis Jean-Gaspard) (de Cassagne de Beaufort de Miramon) ; Souquières (Bernard), prêtre (Madamour) ; P. 6-7 : d'Apchier (Antoine-Marie et Gilbert), frères (Chirac et Aubier de Condat) ; de Moré de La Fage de Montivernoux (Jean-Antoine) (de Moré) ; Fraissy (Anne-Françoise), veuve Derives, et son fils, Derives (Antoine-François-Pierre) (de Greaume) ; de Verdier de Marcilhac (Charles et Blaise) (de Verdier de Marcilhac) ; de Seguy (Jacques-Louis) (de Seguy) ; P. 8-9 : Costes (Vital-Barthélémy) (Costes); de Ponsonnaille de Grizolles (Antoine-Clément et Antoine), frères (Les mêmes) ; Pagès des Utes (Jérôme, Jacques-Philippe et Jacques-Antoine-Joseph) (Pagès des Utes) ; de Méallet (Pierre-Jean et François) (de Méallet) ; Colomb de Saint-Thamar (Joseph-Thomas) (Colomb de Saint-Thamar) ; de Méallet (François) (de Méallet de Faulat) ; P. 10-11 : de Méallet (Pierre-Jean) (de Méallet de Faulat) ; de l'Ecluse de La Chaussée (Frédéric-Nicolas-Joseph) (Méallet, de L'Ecluse de La Chaussée, Sénezergues) ; Bonafos de Bélinay (Maurice) (Bonafos de Bélinay) ; Lerou (Antoine) (Le même) ; P. 12-13 : de Fontanges (Antoine et Hugues-Marie) et de Vernois (Louise-Gilberte-Marguerite), veuve de Fontanges (de Fontanges et de Grivel) ; de La Ronade (Jean-Gaëtan et Louis-Jean-André) (Les mêmes) ; Vaissier (Pierre-Alexandre) (Vaissier) ; de Vigier (Anne), veuve Collinet, et ses enfants, Charles-Louis-Pierre-Joseph et Antoine-Raymond (de Collinet) ; P. 14-15 : de Noailles (Louis) et son fils, Paul-François (de Noailles et Dumottier de La Fayette ; Sur les émigrés du département pendant la période révolutionnaire, voir aussi le dossier 209 ; 15. Passeport délivré à Bernard Jarrige, cordonnier ambulant, né à Bassignac, pour aller de Bassignac à Rambouillet (Seine-et-Oise) (4 Avril 1828) ; 16. Lettre "à Messieurs les députés de la minorité" (s.d., probablement Mars 1830). "C'est avec joie que nous avons suivi les discussions de l'adresse ; ... avec dégoût que nous avons vu une majorité satisfaite se plier aux volontés d'un ministère provocateur et contre-révolutionnaire. Les soussignés, simples mais laborieux ouvriers, espéraient que la ville d'Aurillac ne serait pas la dernière à vous adresser ses remerciements et à protester contre des prétentions iniques et anticonstitutionnelles. Ils attendaient avec impatience l'exemple de ceux qui se mettent ordinairement à la tête des libéraux. Leur attente est vaine..." (Une signature, illisible) ; 17. Discours (imprimé) d'ouverture du collège électoral, prononcé par le baron Higonet, président du 1er arrondissement électoral du département, le 23 Juin 1830 (2 pages) ; 18. "Explication sur le discours de M. le baron Higonet", par A.-J. Guitard (Aurillac, impr. de Viallanes ; 2 pages) ; 19. Aurillac du 28 Juillet au 2 Août 1830 (4 pages manuscrites) ; 28 Juillet : A la lecture des ordonnances, "chacun est indigné, même beaucoup des plus décidés royalistes ; deux ou trois personnes seulement paraissent satisfaites" ; le juge Destanne et l'avocat Grognier se font remarquer ;
30. "On demande l'organisation de la garde nationale"
31. Des lettres de Paris annoncent des massacres ; 1er Août : Les quatre compagnies de la Garde sont organisées. "Beaucoup de bruit, de mouvement, mais voilà tout".

Cote :

27 J 217

Inventaire d'archives :

Collection Jean Delmas

Type de document :

Document d'archives

Archives départementales du Cantal

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