Subdélégation d'Albi. - Le Tarn. - « État des moulins qui sont sur la rivière du Tarn, depuis la Pointe jusqu'à Gaillac », situés dans les communautés de Lisle (propriétaires : les enfants de feu M. le président De Puget), de Rabastens et de Coufouleux (propriétaires : le comte de Puységur, le chapitre de Rabastens, etc.).

Les subdélégations de Lavaur et de Castres ne renferment « aucun canal ni rivière navigable ».

Subdélégation de Carcassonne. - L'Aude, - le Canal Royal. - Moulins sur l'Aude, appartenant à « Messieurs de Saint-Ferriol », à Madame la marquise de Pourpri, à « Madame de Montlaur, seigneuresse de Flourre », à l'hôpital général de Carcassonne ; etc. ; - moulin sur le Canal Royal, appartenant à monsieur de Caraman.

Subdélégation de Castelnaudary. - Le Canal Royal. - « Il n'est point de rivière navigable dans ce département. Il n'est que le canal de communication des mers qui y coule, dont la propriété réside sur la tête de messieurs de Riquet de Caraman, l'un maréchal des camps et armées, l'autre brigadier des armées du Roy, et de monsieur de Riquet de Bonrepos, ancien procureur général au parlement de Toulouse, ainsi que celle de quatre moulins, chacun à deux meules, à l'exploitation desquels servent les eaux du dit canal. Ces moulins sont situés : deux, au lieu appelé Naurouse, distant de deux lieux de Castelnaudarry, construits sur un canal de dérivation pratiqué sur la rigole, c'est-à-dire sur le canal servant à conduire les eaux de la dite rigole, qui prent sa source au-dessus du bassin à Lampy qu'on forme maintenant, sert à approvisionner le bassin appelé le Bassin de Saint-Ferriol et vient ensuite se jeter dans le canal de communication..... Les deux autres sont situés à une des extrémités de cette ville [de Castelnaudary], placés l'un à la suite de l'autre et à peu de distance, au côté du premier bassin de l'écluse, qu'on appelle l'écluse de Saint-Roch.... » ; - conditions dans lesquelles ces moulins sont installés, leurs revenus et leurs charges.

Diocèse d'Alet et Limoux. - L'Aude. - « La rivière d'Aude seulement flotable depuis le port de Quillan ». - « Les moulins établis sur la rivière d'Aude, qui n'est que flottante, ne peuvent par conséquent nuire, à la navigation ; ils se trouvent d'ailleurs touts mentionnés dans les lettres pattentes du Roy de 1745, servant de règlement pour le passage des bois à floter de la maîtrise de Quillan, qui fixe les droits d'indemnité à payer aux propriétaires, lors du passage des bois à chaque moulin. » Subdélégation de Narbonne. - L'Aude, - La Roubine de Narbonne. - « Département de Mr Angles. État contenant les noms des moulins, pertuits, vannes, qui sont sur l'Aude, en observant que cette rivière est seulement flotable, qu'il n'y a ni écluses ni pescheries » - « moulin dit Férioles », appartenant au chapitre Saint-Just de Narbonne, affermé 2 900 livres par an ; - « moulin dit de Canet », appartenant à l'archevêché de Narbonne, affermé 2 200 livres par an ; - moulin d'Homps, appartenant aux commandeurs de Malte, affermé 1 500 livres par an ; - moulins dits « de Tourrouzelle », « Castelnau » et « Saint-Nazaire ». - « Département de monsieur Angles. État contenant les noms des moulins, pertuits, vannes, écluses, qui sont sur le canal de la Robine de Narbonne » : - « un moulin dans l'enceinte de Narbonne, dit Entredeux-villes », et « un moulin dit du Gua ;.... la propriété de ces deux moulins regarde une même compagnie et elle est divisée en neuf portions, dont cinq appartiennent au chapitre Saint-Just, deux à la ville et communauté de Narbonne, et les deux autres au chapitre Saint-Paul de cette ville, au sieur Léonnard et au sieur Durivage et ses consorts ; ces deux moulins sont affermés à 1636 setiers bled chaque année.... ».