Extrait d'un courrier rédigé par Pierre Brugel le 30 décembre 2002 afin de contextualiser cet enregistrement de 1983 :

"Lorsque parut "Aurillac au 18 e siècle", le service culturel de la ville organisa pas moins de trois séances de présentation au public. Lacoste dudit service culturel me demanda de venir exposer ce que je savais du patois à Aurillac au 18 e siècle, le livre ne traitant pas ce sujet.

Je cherchai ce qu'on pouvait trouver aux Archives. Parmi mes trouvailles, un certain Bussy, de Vic, qui "réussissait" à Paris ou Versailles en produisant des opéras. Et dans l'un de ces opéras, quatre lignes de patois de Vic qu'il faisait passer pour de l'italien. L'édition ne donnait pas seulement le texte mais aussi la musique.

Je la montrai à Gilbert Imbert, professeur de musique, amateur de musique ancienne. Avec un autre professeur de l'école de musique il déchiffra la partition et ils jouèrent au piano et à la flûte l'air de ces quelques lignes de patois. Je diffusai la cassette au cours de la seconde séance, celle où je parlais de patois.

(...)

Je crois de mon devoir de déposer aux Archives la cassette que me confia Gilbert Imbert pour être à la disposition de qui voudra l'écouter même par temps de neige."