Document d'archives : Bréchainville.

Contenu :

(Liasse). 19 pièces parchemin, 6 pièces papier. — Donation à l’abbaye par Aubert, écuyer, dit Civoz, et Jehanne, sa femme, de toute leur part des grosses et menues dîmes de Bréchainville (Brichenville). L’acte a été passé devant Engibert, doyen de la chrétienté de Reynel (1200, septembre). Original parchemin et copie. — Charte de Joffroi, sire de Bourlémont, faisant connaître que Damete de Bourlémont, femme de Maheu de Bourlémont, écuyer, a donné en aumône à l’abbaye de Mureau dix mines de blé, cinq de « parei » et cinq d’avoine, mesure de Reynel, à prendre tous les ans sur les dîmes de Bréchainville, qu’elle tient en fief de Joffroi (1244). Original parchemin . — Charte de Hugue, seigneur de la Fauche, où il notifie que Huard, chevalier, de Grand, son homme lige, a donné à l’abbaye, pour le repos de son âme, vingt sous de provenisiens forts à prendre dans les tailles et revenus du seigneur de la Fauche à Bréchainville, somme que Huard, Agnès, et ses enfants, Milon ; Erard, Orri et Ameline, confirment cette aumône (1248, juin). Original parchemin . — Charte de Joffroi, sire de Bourlémont, dans laquelle il notifie la vente faite à Mureau par Aubert Cicoz de la moitié de la grosse et de la menue dîme de Bréchainville, pour treize vingt livres de forts (1260, septembre). Original parchemin . Charte de Joffroi, sire de Bourlémont, faisant connaître que Aubert Civoz, écuyer, de Poissons (Pissons) et sa femme Jehanne ont donné en aumône perpétuelle à l’église de Mureau la moitié de la grosse et de la menue dîme de Bréchainville, avec le consentement de Thierri de Saint-Elophe (Saint-Alefe) de qui les donateurs tenaient ces dîmes en fief, et l’agrément de Joffroi (1260, septembre). Original parchemin . — Confirmation par Gilles, évêque de Toul, de la donation de la moitié des dîmes de Bréchainville faite à l’abbaye de Mureau par Aubert Civoz (1260, septembre). Original parchemin . — Quittance donnée par Joffroi, sire de Bourlémont, de quatre-vingt-six livres de provenisiens forts que lui a versées l’abbé de Mureau pour son consentement à la vente des trois-quarts de la moitié de la grosse dîme de Bréchainville qui relevaient de son fief ; Joffroi reconnaît également que l’abbaye l’a dédommagé d’une aumône d’environ soixante soudées de terre que sa mère avait faite et qu’elle l’a payé pour le consentement qu’il a donné à l’achat par l’abbaye d’un quart des dîmes de Bréchainville qui mouvait aussi de son fief (1260, février). Original parchemin . — Charte de Pierre, sire de Bourlémont, par laquelle il notifie que Simon, chevalier, sa femme Jehanne, dite Mahaut, Guillaume, écuyer, et de sa femme Comtesse, ses hommes et « fiauble », ont reconnu avoir vendu à l’abbaye pour trois cents livres de provenisiens forts le quart des grosses et menues dîmes de Bréchainville, ainsi que tout ce qu’ils pouvaient avoir dans ces dîmes (1273, avril). Original parchemin . — Charte de Pierre, sire de Bourlémont, notifiant l’engagement de trente résaux de mouture du moulin de Domremy, fait à l’abbaye de Mureau par Willaume, écuyer, fils du seigneur Ménissié, jusqu’à ce que sa femme ait ratifié la vente de sa part des dîmes de Bréchainville (1273, avril). Original parchemin . — Charte de Pierre, sire de Bourlémont, dans laquelle, à la suite d’un procès entre lui et l’abbaye de Mureau, sa femme et lui reconnaissant qu’ils doivent garantir à ladite abbaye la moitié des grosses et menues dîmes de Bréchainville, sous peine de restitution des cent livres de petits tournois qu’ils ont reçues pour cela, et en cas de refus de restituer cette somme, de saisie de leurs biens meubles et immeubles (1288, avril, jour de fête Saint-Georges et Saint-Gérard). Original parchemin . — Lettres du bailli de Chaumont, Guillaume de Hangest, notifiant la reconnaissance de garantie de Joffroi et de sa femme (1289, mars, lundi avant la Mi-Carême). Original parchemin . — Charte de Pierre, sire de Bourlémont, relative à la même garantie , dans laquelle il reconnaît avoir reçu de l’abbaye, pour cette garantie, une somme de cinquante livres de petits tournois (1289, mars, vendredi après Saint-Grégoire). Original parchemin — Lettres de Ginart de la Porte, bailli de Chaumont, faisant connaître que Pierre, sire de Bourlémont, chevalier, a reconnu qu’il ne pouvait exiger de l’abbé et du couvent de Mureau, une somme de cinq cents livres de provenisisens forts qui lui était due par l’abbaye, tant qu’il n’aura pas donné à celle-ci « bonne garantie et leiaul et fait joir entièrement » de la moitié des grosses et menues dîmes de Bréchainville, que tient messire Gautier de Roche, et qu’il ne pourra intenter une action à ce sujet contre l’abbaye, tant que celle-ci ne sera pas en bonne possession loyale, entière et paisible de la dite moitié. La pièce fut scellée par le sire de Bourlémont (1291, août). Original parchemin . — Autre expédition des mêmes lettres, mais avec la mention qu’elles ont été scellées par Mascelin, abbé de Mureau (1291, août). Original parchemin . — Sentence de l’official de Toul qui condamne Guillaume, curé de Grand et de Bréchainville, à laisser jouir l’abbaye de Mureau des dîmes novales de Bréchainville (1292, jeudi après Cantate). Original parchemin et copie collationnée . Sentence de Conrad, évêque de Toul, adjugeant à l’abbaye, à l’encontre du même curé, la totalité des dîmes novales de Bréchainville, et la sixième partie de celles de Grand (1292, veille de Saint- Barthélémy). Copie collationnée . — Engagements pris par Pierre de Bourlémont, par devant les gens du roi tenant les Jours de Troyes, à l’égard de l’abbaye de Mureau, de garantir et de faire amortir à ses frais par le roi et par le seigneur de Châteauvillain la moitié des grosses et menues dîmes de Bréchainville (1301, lundi avant l’Annonciation). Copie parchemin . — Amortissement de la moitié des dîmes de Bréchainville par Jehan, sire de Châteauvillain. Celui-ci rappelle que Simon dit Daudon, chevalier, Guillaume Aubri, écuyer, et Colin, clerc, frère de Simon, héritier de Menessier de Brixey, chevalier, ont, du gré du seigneur de Bourlémont, vendu à l’abbé et au couvent de Mureau la moitié des grosses et menues dîmes du ban et finage de Bréchainville, qu’ils tenaient du seigneur de Bourlémont, lequel les tenait en fief et hommage du seigneur de Châteauvillain. Ce dernier confirme et amortit la vente et prie le roi de France d’agréer cet amortissement et de l’amortir à son tour ; le sire de Bourlémont a repris de lui « en recompensation du dit fiei », des terres de son propre alleu de la valeur de la moitié des dîmes (1301, septembre). Original parchemin . — Quittance délivrée à l’abbaye de Mureau par Pierre, sire de Bourlémont, de quinze livres de forts qu’il a reçues en raison de l’amortissement des dîmes de Bréchainville (1301, mars). Original parchemin . — Accord après procès entre l’abbaye de Mureau, représentée par son procureur frère Jehan de Midrevaux et Varnier, curé de Bréchainville, au sujet de la dîme dite de sainte Libaire, qui se lève sur des terres du ban de Bréchainville, et de certains novales que le curé prétendait, à l’encontre de l’abbaye, lui appartenir, en raison de son église paroissiale. Le curé de Bréchainville et ses successeurs percevront annuellement et perpétuellement sur les grosses dîmes de Bréchainville qui appartiennent aux religieux, dix-huit mines de grains, dont six d’orge (wayni) et douze d’avoine. Parmi les témoins : Hugue de Grand, chevalier, maître Jehan de Lunéville, jurisconsulte, chanoine de La Fauche et de Brixey, Jehan de Dameroy, Martin, de Bréchainville, Jehan de Vertus et Jehan de Morancourt, sergent du roi de France (1345, 4 août). — Vidimus de 1355 . — Vente par frère Nicolle, abbé de Mureau, à Demongeot Bertrand, bourgeois de Grand, de la part de l’abbaye dans les grosses dîmes de Bréchainville, de Trampot et de Morionvillers et des menues dîmes de Bréchainville pour la somme de quarante-deux florins (1373, vigile de Saint-Martin d’hiver). À la suite : Reconnaissance par frère Nicolle, d’une somme de vingt-huit francs d’or qu’il doit à Demongeot Bertrand, prévôt de Grand, pour la vente d’un cheval et d’une mesure de vin, et d’une autre somme de dix francs d’or que le même prévôt lui a prêtée. En garantie de ces deux dettes, l’abbé a « mis en la main » dudit Demongeot tous les blés des dîmes de Trampot, Grand et Bréchainville qu’il pourra lever jusqu’à complet paiement (1372, 1er octobre. Vidimus de ces deux pièces de 1397. Copie non collationnée .

Cote :

20 H 64

Inventaire d'archives :

Clergé régulier

Informations sur le producteur :

Producteur public inconnu

Informations sur l'acquisition :

inconnue versement numéro via reprise-3538 Producteur public inconnu

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