Rapports des préfets Lantivy et Angellier : aucun parti politique actif, aucun attachement réel aux Bourbons dans ce pays réuni à la France peu de temps avant la Révolution. Séparatistes payés par l'or anglais (1827).

Grande tranquillité : population arriérée, illettrée. Vendettas. Nombreux crimes. Banditisme. Abus du port d'armes (1828).

Banditisme. Diffusion de la culture du mûrier. Grande pauvreté. Indifférence de la population aux questions politiques, sauf à Bastia. Envoi à Rome de l'abbé Cristofini et du sieur Lucciardi pour y enquêter sur "les vues et espérances de la famille Bonaparte". Lettres dénonçant comme dangereux Mariani, maire de Corte, cousin du régicide Salicetti, et le sous-préfet de Calvi, ami intime de Sébastiani (1829).

Misère, sauf chez les fonctionnaires. Rigueurs de l'hiver. Banditisme en décroissance. Lenteur des communications avec le continent (événements d'Algérie suivis avec plus d'intérêt que ceux de Paris). Lettre signée André Arrighi, dénonçant comme révolutionnaire le président Montera (1830).