Document d'archives : 1722-1723

Contenu :

<p>— 1722,11 janvier; les Pères Carmes poursuivent les consuls de 1721, qui ont obtenu de l’intendant une ordonnance réduisant les rentes qu’ils doivent à leurs créanciers ; les consuls de 1722 se subrogeront à leurs prédécesseurs : la ville devait 650 liv. de rente auxdits Pères Carmes ; nomination des marguilliers ; Marien Hébrard sera rétabli dans ses fonctions d’horlogeur à la place de J.-B. Pavanier; on cherchera à remplacer le sr Panaud (sic), maître d’école, qui demande à s’en aller; M. Jacques Bacquelin, consul en 1711, demande des auditeurs pour réviser son compte rendu devant M. Dumas, lieutenant criminel, subdélégué de l’intendant : il se pourvoira devant l’intendant, s’il veut ; dorénavant, à peine de nullité, aucuns consuls ne feront signer leurs états sans les avoir communiqués au corps commun ; les consuls feront ouvrir l’ancien corps de garde de la porte de l’Hôpital et ils y feront faire, s’il se peut, une cheminée ainsi que dans la petite chambre du corps de garde de Bise, pour la commodité de ceux qui montent la garde ; — 1er février ; la ville étant en droit de mettre des gardes aux avenues de la ville, à l’occasion de la foire, les consuls en placeront à Chamalières et autres lieux qu’ils jugeront bon ; devis des réparations à faire au corps de garde des portes de l’Hôpital et de Bise qu’Etienne Ballot et Jean Busset se chargent de faire ; — 5 février ; nomination des gardes de la foire ; ils seront placés au bureau de la santé de Clermont, à Pérignat, à Herbet, au Grenouiller, à la Croix-Dorée et à la Croix-Bertrand ; — 22 février ; comme il n’y a point de revenus qui puissent acquitter les rentes dues par la ville, il est d’après les intentions, du roi proposé de les réduire ainsi pour 5 années : celle due aux Carmes de Clermont serait payée au denier 40, attendu que la maison est assez « commode » pour supporter ce retranchement; celle due à l’Hôpital de Clermont, au denier 40; celles dues à l’Hôpital de Montferrand, au denier 25, attendu qu’il est très pauvre ; celle due aux Ursulines de Montferrand, au denier 25, attendu qu’elles instruisent la jeunesse et sont très pauvres; celle due aux Ursulines de Clermont, au denier 40, attendu qu’elles sont très riches; les rentes dues aux particuliers, au denier 50, suivant l’édit du 24 avril 1720, moyennant quoi, au lieu de 3,472 liv. 13 s. 6 den., pour le paiement des dettes, il ne sera imposé que 1,545 liv. 7 s. 6 d. et au bout de cinq ans que 1,389 liv. 5 s. 3 den., toutes les rentes devant alors être payées au denier 50; il sera fait un devis des réparations à faire à la maison de la ville, aux casernes, etc., pour après faire un prix fait annuel avec des maçons et charpentiers pour leur entretien ; il sera donné 40 liv. au boueur, mais il devra nettoyer les quatre grandes rues deux fois par semaine et les veilles de fête ; — intitulé d’uneassemblée générale du 22 mars; en marge il est écrit que le premier consul a dit inutile de la faire signer; — 3 mai; les gages de M. Montel, médecin, seront augmentés de 20 liv; il avait exposé qu’il avait perdu le tiers de son casuel faute de pouvoir monter à cheval, et qu’il n’avait aucun parent pour l’assister; — 10 mai; les lettres patentes pour l’établissement d’une école dans la ville ont été heureusement enregistrées ; les consuls paieront sur les biens patrimoniaux 300 liv. de pension à chacun des prêtres qui enseigneront, ils leur fourniront les meubles et ustensiles nécessaires, le montant de ladite dépense pris sur les débiteurs; — 26 mai ; Pierre Mouly qui a acensé le droit de corretage en 1718, moyennant 44 liv. 10 s., paiera une année seulement, n’ayant fait aucunes fonctions les années suivantes ; Benoît Géraudias, fermier des fossés depuis la porte Poterne jusqu’au canal des Moulins, moyennant 60 liv. par an, étant hors d’état de payer son bail, les consuls les ont affermés de nouveau; ce nouveau bail est approuvé; en le procès contre les Jésuites, l’intendant a ordonné que les parties se pourvoiraient comme elles verraient à faire ; les religieux de l’Hôpital de la Charité de Clermont ont fait condamner par défaut Michel Gaumy, vacher de la ville, pour avoir pacagé dans un pré verger acquis par eux de Mme Guerrier : les consuls interviendront pour le maintien des privilèges de la ville ; — 6 septembre ; les prêtres établis pour la jeunesse se plaignent de leur logement : ils auront celui de l’horloger que l’on réparera ; on donnera pour la nouvelle cloche de l’église Saint-Pierre le battant qui est dans les archives ; de l’ancienne salle qui servait autrefois de maison de ville, place des Taules, il ne reste que les quatre murs, les voisins y ont fait construire des latrines qui infectent le quartier et pourraient causer des maladies contagieuses : ladite maison sera rasée et en outre les consuls achèteront de gré ou par les voies de justice une charpbre et un cuvage de manière à faire une rue droite jusqu’à la porte de la collégiale; le sr Amadeuf sera poursuivi pour finir les réparations de la porte de Bise et pour faire celles de la halle au blé; — 20 septembre ; les vendanges commenceront le 25 septembre ; — 24 septembre ; l’intendant ayant donné ordre de fournir 16 paires de bœufs pour conduire jusqu’à Belles les hardes des dragons de la reine, et aussi plusieurs s’étant plaint de ce qu’étant ressérées en moitié temps, les manœuvres seraient d’un prix excessif, les vendanges commenceront seulement le 28 septembre, les terroirs partagés comme d’habitude ; — 24 septembre ; le ban des vendanges est rétabli comme il avait été fixé le 20 ; les consuls se plaindront du trouble que les juges de police ont voulu y apporter; — 1723, 1er janvier; nomination de trois consuls, l’assemblée ayant unanimement décidé de supprimer le quatrième ; l’intendant sera prié d’homologuer cette délibération. 1723; Procès-verbaux des assemblées générales et conseils tenus jusqu’au 4 juillet parles consuls nommés le 1er janvier 1723; —28 janvier; nomination des gardes de la foire ; il y en a deux à la PlancheTorte ; — 8 février ; les consuls fourniront aux prêtres chargés de l’école les ustensiles qui leur manquent et demanderont, s’il y a lieu, l’imposition de ce qui manquera pour le paiement de leurs pensions ; le hûche de la ville aura 20 liv. au lieu de 16; nomination des marguilliers ; les consuls feront réparer le pont du corps de garde de la Rodade qui menace ruine ; pour payer cette dépense, il feront rendre compte à MM. Servant et autres consuls en 1703, de la somme de 500 liv. imposée ladite année pour la réparation dudit corps de garde ; — 21 février ; les consuls sont avoués de prendre fait et cause pour leurs prédécesseurs poursuivis devant le Parlement par M. Servant, lieutenant de police, pour avoir délivré des billets de logement sans son paraphe, ce qui est une nouveauté ; le deuxième et le quatrième marguillier n’acceptant point cette charge pour diverses raisons, il en est nommé deux autres; — 23 mai; les consuls chercheront un autre courtier à la place de Marien Tave qui ne fait point vendre de vin aux principaux de la ville ni ne lô fait voir aux voituriers, mais les mène chez les paysans ou autres à sa volonté ; — 4 juillet ; acense des communaux de la ville : Pralong et Peyreycourbe affermés 250 liv. ; Pracomtal, 230 liv. ; le Haut et Bas de Croëlle, 220 liv.</p>

Cote :

E-dépôt 113 II BB 97

Informations sur l'acquisition :

2012-11-08 dépôt numéro via 4765 Commune de Clermont-Ferrand

Description physique :

Cahier
Importance matérielle :
1 pièce

Type de document :

Cahier

Où consulter le document :

Archives départementales du Puy-de-Dôme

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