Document d'archives : Chemins, ponts et chaussées du diocèse de Mende. - « Les chemins de traverse et communiquation des Cévènes du diocèse de Mende&...

Titre :

Chemins, ponts et chaussées du diocèse de Mende. - « Les chemins de traverse et communiquation des Cévènes du diocèse de Mende& [étant] en très mauvais état et devenus impraticables, faute par les communautés d'avoir eu soin de les entretenir et réparer chacun en droit soy », l'Intendant ordonne que les consuls des dites communautés « y seront constrains par garnisons, quy leur seront mandées par le& sieur Campredon, [inspecteur], de deux soldatz à dix sols par jour chacun » (s. d., pièce postérieure à l'intendant de Basville). - « Mémoire pour le chemin de Montferrand à Saint-Laurens-de-Rivedol dans le diocèze de Mende » (non signé et s. d, postérieur à 1750) : - « l'utilité de cette partie de chemin, qui n'est que de la longueur d'une lieue, parait trop peu considérable pour mériter une si grosse dépense, veue surtout qu'en entrant dans le Rouergue, on tombe dans des affreux chemins, n'y ayant jamais eu de grande route ouverte de Saint-Laurens à Saint-Geniès » ; - travaux du dit chemin commencés en 1750, puis interrompus. - « Mémoire sur l'état des chemins par où M. Le Brun a passé dans sa dernière tournée » (non signé et s. d.). - « le chemin depuis le pont du Rastel, près Chamborigaud, jusqu'aux Vans, semble abandonné ; c'est le premier que le Roy fit faire, en 1690, pour la communication du Vivarais avec les Sévennes. » - « Mémoire » sur le tracé à adopter pour la communication de Montpellier à Paris : par le Gévaudan ? ou par le Rouergue ? (non signé et s. d.) [1741 ?] : « Les montagnes escarpées du Rouergue, du Gévaudan et de l'Auvergne avoient paru des obstacles invincibles et avoient fait désespérer de pouvoir par cette ligne procurer au public une communication commode de Montpellier à Paris. Cet ce qui a engagé dez les commencemens à préférer un circuit très long par la ville de Lyon. Les chemins qu'on a pratiqués depuis dans les montagnes d'Auvergnes jusques à Saint-Flour ont prouvé que la première idée ne renfermoit aucune impossibilité. On présenta, il y a quelques années, aux États de Languedoc un projet pour tirer un chemin de Montpellier à Paris par Millau en Rouergue, Marvéjouls en Gévaudan et Saint-Flour en Auvergne, jusques où le chemin de Paris pénètre. Deux motifs empêchèrent qu'on n'adoptât cette idée : on eut peur que les neiges qui couvrent pendant plus de huit mois les montagnes voisines d'une partie de cette ligne, ne la rendissent aussi impraticable pendant quelques mois ; la dépense d'un autre coté effraya. Il faut par ce projet traverser le Gévaudan pendant plus de dix lieues de ce pays, qui est extrêmement coupé de valons très profonds et qui couteroient plus de douze et même de quinze cent mille livres, pour donner des pentes douces et des largeurs suffisantes aux cottes. Ces difficultez ont fait penser à une autre route qui, sans être plus longue que celle de St Flour, seroit à l'abry de tous les inconvéniens qui se rencontrent dans celle-cy. On propose de faire passer le chemin de Montpellier à Paris par Millau, Rodez, Figeac, Uzerches et Limoges. Si l'on trouve des montagnes, il sera facile de leur donner des pentes fort douces ; les neiges n'y sont nullement à craindre ; il y a plusieurs villes et gros lieux à distances très proches et en état de fournir des gistes commodes. Et cette ligne, au moins pour ce qui concerne le Rouergue, sera ouverte et praticable pour les voitures dans trois ans. La partie de Rodez à Millau est déjà fort commode, et l'année prochaine celle de Millau aux limites du Languedoc sera dans la même situation. » - « Mémoire » sur le tracé à adopter pour la communication de Montpellier à Paris : 1° par Lyon ? 2° par Saint-Flour, le Gévaudan le Rouergue, Millau et la Pezade ? 3° par Millau, Rodez, figeac, Argentat, Tulle, Uzerche et Limoges ? (non signé et s. d., postérieur à 1744) : - Le commerce de Montpellier avec le Rouergue « est très étendu : Il renferme les toiles, les jambons, les petits lodèves, qui se fabriquent à Saint-Affrique avec une réputation qui augmentera chaque année cette manufacture, les serges qui se font en Rouergue, et celles du Gévaudan, dont il s'en fit dans cette dernière province seulement, pour près de quatre millions en 1744 ; » - « On trouvera dans cette dernière route des ponts sur touttes les rivières. Il n'y a aucun débordement qui puisse interrompre le passage dans quelle saison de l'année que ce soit. Les rouliers, pour qui principalement sont fait les chemins, trouveront des gîtes commodes, moins chers que par la route de Lion. Et le Languedoc n'auroit alors à travailler que de Montpellier à la Pezade, c'est-à-dire dans la longueur de treize lieues, dont il y en a une partie déjà faitte. »

Cote :

C 3598

Inventaire d'archives :

Intendance de Languedoc

Description physique :

Portefeuille. - 5 pièces, papier.

Archives départementales de l'Hérault

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