Chemins, ponts et chaussées du diocèse de Mende. - Ordonnance de l'Intendant de Saint-Priest continuant le « sieur Campredon, juge de Saint-Germain-de-Calberte et subdélégué à Barre », dans « l'inspection des chemins de traverse des Sevènes, qui communiquent aux chemins royaux, aux appointemens de 200 livres, qui doivent être payés par les communautés comprises en l'état de répartition arrêté au bas de la dite commission » (22 mars) ; ledit Campredon avait été commis à cette inspection par de Basville le 1er décembre 1702 et y avait été continué par Lenain le 25 décembre 1746. - Ordonnance de l'Intendant de Saint-Priest continuant le sieur Barrandon, subdélégué au département de Mende, dans l'inspection des chemins royaux du dit diocèse, inspection à laquelle il avait été commis par l'intendant de Bernage de Saint-Maurice, le 16 janvier 1743, en remplacement du feu sieur de Villaret (24 mars). - Requêtes diverses de Jean-Antoine Bonnet, sieur de Poumairols, et Pierre Atgier, entrepreneurs des chemins royaux des Cévennes (suivant le bail à eux passé en 1743 pour dix ans), à l'etfet d'obtenir le paiement des entretiens des années 1748 et 1749 ; - « bien loin d'entretenir ces chemins, ils les avoient laissé totalement dégrader » ; - lettres de Lafont (20 juin) et de Barrandon (30 juin) fournissant à l'Intendant des éclaircissements à ce sujet. - « Procès-verbal estimatif des réparations nécessaires aux chemins royaux des Cevènes, dont l'entretien fut baillé au sieur Atger, sous le cautionnement du sieur Bonnet de Poumayrol », le dit procès-verbal dressé par « Pierre Bertrand, directeur des chemins du diocèze de Mende » (21 juillet). - Lettres de Lafont à l'Intendant au sujet des « entretiens et réparations des chemins du diocèse de Mende » (29 août, 12 et 26 septembre). - « Mémoire sur les chemins royaux des Cévennes », signé : Lafont, Barrandon (5 octobre) : - « Les chemins royaux des Cévennes sont différents des autres grands chemins du Gévaudan. Ceux-cy ont été faits dans leur origine pour le service du Diocèse en Général, et le soin des constructions, réparations et entretien de ces chemins a toujours dépendu de l'administration de messieurs les Commissaires du Diocèse. Monsieur de Basville fit ouvrir à la fin du siècle dernier ceux des Cévennes par ordre et aux dépens de la Cour, pour le mouvement des troupes et afin de faciliter leur passage dans les différents lieux de cette partie du Gévaudan dont la nature du pays rend l'accès très difficile. Lorsque ces chemins eurent été perfectionnés, M. de Basville pourvut de trois manières à leur entretien : en premier lieu il chargea les propriétaires des fonds cultivés joignant ces chemins de les tenir en état vis à vis et selon l'étandue de leurs pièces ; en second lieu il donna à des entrepreneurs l'entretien du surplus de ces chemins aux fraix du diocèse ; en troisième lieu il fut réglé que les brèches au-dessus d'une toise, de même que les parties de ces chemins qui seroient emportées par les rivières, ravines ou autre cas fortuit, seroient rétablis aux fraix du Diocèse ; il nomma un inspecteur particulier pour ces chemins ». - « Procès-verbal de visite des chemins royaux des Cévennes, tenu par nous Jean-Baptiste Barrandon, sieur du Mooy, à ce commis par Mr Barrandon, subdélégué et inspecteur des dits chemins, mon père, avec l'estimation des parties endomagées qu'en a fait le sieur Bertrand, ingénieur du Diocèze, qui nous a accompagné dans cette visite » (6 décembre).

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Intendance de Languedoc