Document d'archives : Vol. 23, "Un peu de philosophie (suite) " : 8 lettres (n° 153 à 160) du 3 juillet 1935 au 19 janvier 1936, pages 5393-5724,...

Titre :

Vol. 23, "Un peu de philosophie (suite) " : 8 lettres (n° 153 à 160) du 3 juillet 1935 au 19 janvier 1936, pages 5393-5724, suivies de tables (numérisées).

Contenu :

La lettre n° 153 est rédigée au Touring hôtel d'Avignon dans la nuit du 2 au 3 juillet, la n° 157 (du 18 août) à l'hôtel de Bordeaux et d'Orient à Marseille et la suivante, le 17 septembre, au grand hôtel de la Paix à Amiens.
Le 13 juillet, Valentin décrit un contexte orageux : "Les centaines d'avions que le menaçant général Denain fait venir pour survoler demain la capitale, passent en vrombissant (...) le peuple aussi gronde dans les faubourgs et les cités de banlieue, contre tous ceux qui l'oppressent et le briment."
Dans sa lettre du 21 juillet, il n'a pas le moral : professionnellement il doit assurer quasiment seul "un service délicat", la tension sociale l'inquiète, ainsi que la mauvaise santé de sa femme, de son fils et de sa mère (dont il annonce le décès dans la lettre du 18 août).
Le 25 décembre, il est à nouveau question de tracas professionnels. Valentin essaie de travailler pour le mieux, sachant qu'il n'en tirera jamais aucun avantage, "[ses] opinions étant, pour [ses] chefs, un obstacle (...) à sa récompense administrative par voie d'avancement ou d'augmentation de salaire (ce dernier étant même passablement diminué grâce aux suaves décrets du seigneur comte Laval...)". Il révèle qu'il était fiché au temps de la guerre [1914-1918], comme "agitateur dangereux, à éloigner systématiquement du tableau de concours". Récit d'une histoire avec son patron, Raoul Dautry, qui le décrit comme un politicien dont il faut se méfier, un "front populaire", un "agitateur dangereux qu'il faut coincer."

Description physique :

Importance matérielle :
0.031

Archives départementales de la Vendée

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