Concerne notamment : - Droit de Toulousan, (ancienne monnaie représentant deux deniers et maille pour livre) levé sur le bétail amené dans la ville pour y être vendu ; inscrit aux anciens statuts de Bordeaux ; accru en 1677, en exécution d'un arrêt demandé au conseil, afin de trouver les fonds du remboursement de maisons démolies pour les fortifications et l'esplanade du Château-Trompette ; étendu, vu l'effet que cette augmentation avait produite en empêchant les marchands de venir à Bordeaux, jusqu'à dix lieues à la ronde et levé sur les propriétaires des bestiaux supposés destinés à être introduits ; bientôt remis sur l'ancien pied à la condition d'être perçu sur le bétail introduit et sur le bétail consommé dans la ville ; éludé en 1690par les bouchers d'accord avec les marchands, qui établissent des parcs considérables dans les îles de la rivière, à Patiras, juridiction de Blaye, où le boucher vient, chercher et présenter comme propriétaire et non plus comme les ayant achetés aux marchés du Toulousain, les bestiaux qu'il destine à être introduits dans Bordeaux ; absorbé par la compagnie des bouchers en étant devenus adjudicataires et prétendant n'en devoir compte, sur ce qu'ils ne pouvaient arriver à le percevoir ; enfin les jurats en reprennent directement l'enchère, mais les fraudes le mettent à rien. - Revenus de la ville de Bordeaux, comptes et dépenses assignées sur les revenus. - Caisse des maisons démolies. - Transit et entrepôt des grain, sujets ou non sujets à l'octroi. - Correspondance relative au renouvellement du bail des octrois de Bordeaux entre le contrôleur général, le maréchal duc de Richelieu, l'intendant Fargès, les jurats, etc., tendant à écarter de l'adjudication les spéculateurs de Paris, et à en favoriser les compagnies qui se formeraient dans Bordeaux, pourvu qu'elles fussent cautionnées par les négociants les plus honorables.