Document d'archives : Milice (1719) et garde nationale du Cantal (1815, 1831)

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5-61. Copie de la correspondance active du préfet du Cantal au ministre relativement au rappel des militaires et à l'organisation de la garde nationale en 1815 (Décret impérial et circulaire ministérielle du 28 Mars 1815) (Archives nationales, F9 Cantal) ; 6-61. Du préfet de Lesseps (19 Avril-7 Juillet 1815) ; 6. Il faut compter avec "la difficulté et la lenteur de la correspondance et des communications dans ces montagnes" (19 Avril) ; 8. Le Cantal n'a jamais organisé de corps de volontaires royaux (24 Avril) ; 9. "La quantité de neige qui est tombée dans le département depuis dix jours a interrompu la plupart des communications" (25 Avril) ; 16-20. Du 10 Mai ; 16. Malgré tous les efforts préfectoraux, "aucune liste de gardes nationales n'est encore parvenue au Comité de département de la part de ceux d'arrondissements" ; 17-19. Les raisons du retard du Cantal ; 17-18. Lenteur de la correspondance ; 18. Routes impraticables ; "l'Esprit militaire est absolument mauvais dans ce département... Il est presque impossible d'arracher de leurs retraites inaccessibles ces montagnards pour les envoyer à un service militaire quelconque dont ils s'acquittent très bien lorsqu'ils ont perdu de vue leurs montagnes" ; 19. Lenteur et négligence des maires ; "Émigration annuelle d'une grande partie d'auvergnats qui ne reviennent qu'en Juillet ou en Août pour leurs récoltes" ; 21. Du 15 Mai : autres obstacles : mauvais effet produit par les désertions de militaires rappelés ; opposition de l'ancienne noblesse et du clergé, qui "soufflent de tous côtés que ceci n'est qu'une éternelle conscription" ; "dans quelques communes, les maires eux-mêmes ont cherché à ralentir les opérations" ; 22-24. Du 19 Mai ; 22. "Après avoir mis en usage tous les moyens de persuasion convenables,... J'ai signalé et recommandé les retardataires aux recherches et poursuites continuelles de la gendarmerie" ; 23. Accusé de réception d'une circulaire ministérielle du 9 Mai relative à l'exécution des lois contre les provocateurs à la désertion ; 24. "... Les maires, incertains de la continuation de leurs fonctions, répugnent à s'occuper de l'organisation des gardes nationales et ne veulent pas donner de renseignements pour les désignations... " ; 30. Du 1er Juin : "La colonne mobile qui doit incessamment agir dans le département forcera, je l'espère, les militaires insoumis à répondre sans un plus long délai à l'appel qui leur â été fait" ; 32-35. Du 5 Juin ; 32. Revue des hommes existants : cent hommes présents ; 33. Des difficultés qui s'opposent à la formation de la colonne mobile ; 34. Presque toute la gendarmerie du département vient d'en être retirée ; 35. "Les émigrants, répandus dans toutes les parties de la France, et surtout à Paris, ne rentrent plus même à l'époque ordinaire, depuis qu'ils craignent d'être requis pour le service militaire... Il y a ici des communes où il n'y a que des femmes" ; 46. Du 16 Juin : liste de proposition pour les places de colonels commandant les légions de garde nationale formée en exécution du décret du 10 Avril 1815 : notices sur François Ligonier-Depruns, Louis Roudil, Joseph Grasset, François Teillard-Nozerolle ; 51. Du 21 Juin : deux bataillons du Cantal sont partis le 20 pour Lyon ; "ce départ se compose de 567 hommes (en marge : 547), mais il doit se grossir en route de tous les gardes nationaux retardataires des diverses communes que ces bataillons doivent traverser, de sorte que ce n'est qu'à leur arrivée aux limites du département que je connaîtrai la véritable force de ces bataillons (en marge : 542) " ; 52. Du 26 Juin : second départ le 25 (79 hommes) ; 53-58. Du 28 Juin ; 54. Au sujet de la création des ressources nécessaires pour faire face aux frais de l'armement et de l'équipement des bataillons, des obstacles qui naissent, non seulement des localités, mais encore de la contradiction que l'on remarque dans les instructions, les rendent, on ose le dire, insurmontables" ; 57. "Si les hommes partis d'Aurillac arrivent à Lyon, ils n'y trouveront aucun objet d'habillement ni d'équipement, faute de numéraire pour en payer le prix et par le résultat nécessaire des mesures prescrites par le gouvernement de ne laisser disposer des fonds libres qu'en valeurs purement fictives" ; 6l. Du 7 juillet : "Les dons volontaires n'ont rien produit".

Cote :

27 J 116

Ressources complémentaires :

Localisation des originaux
Source principale : Archives nationales

Archives départementales du Cantal

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