1-40. Lettres adressées de Mauriac à M. Armand, député à l'Assemblée Nationale, puis maire d'Aurillac, puis conseiller à la Cour d'appel de Riom, par son neveu, J. -N. Chevalier, aspirant à la place de capitaine de gendarmerie (1790-1812 ; la plupart intéressantes au point de vue historique) ; 3. Du 28 février 1791 : "... Je le contemple (le français) dans la petite sphère qui m'environne et je le vois tour à tour vaciller entre l'amour du nouveau régime et les préjugés de l'ancien" ; 4. De mars 1791, au sujet du refus de serment de certains prêtres : "Ici tout se tient et personne ne veut dénoncer tout le monde vit dans la perplexité pour se haïr ou pour se craindre... Vous me blâmez encore de tenir à l'ancien régime parce que l'expérience me démontre que les hommes sont encore trop corrompus pour travailler consciencieusement d'après les bases de la Constitution... " ; 9. Du 6 Juin 1791 : sur "la fourberie du sacerdoce, qui est inconcevable" ; 10. Du 13 Juin 1791 : les menées des prêtres réfractaires dans le district, notamment à Chalinargues, où il y eut des tués et des blessés, des manifestations d'ingratitude à Aurillac à l'égard d'Armand amènent à penser que "ce pays n'est pas au point qu'il faudrait pour la Constitution" ; 11. Du 27 Juin 1791 : "... Nous sommes maintenant sous les armes à monter la garde jour et nuit, au nombre de trente..." ; 12. Du 20 Germinal An II : Chevalier a failli être mis en réclusion, malgré son "invariable attachement à la république" ; il ne pourrait demeurer à Aurillac sans danger ; la maison et les effets d'Armand y sont sous séquestre ; 13. Du 26 Brumaire An III : "Nous avons appris les heureux événements arrivés à Aurillac... Ce n'est ici qu'un cri général de louange au représentant Musset..." ; 14. Du 16 Nivose An III : un passage sur le représentant Mirande ; 22. Du 2 Prairial An III : "...Vous me demandez quel est l'esprit du pays. Jusqu'à présent, Mauriac est préservé de la contagion du fanatisme qui infecte fortement les campagnes, que les prêtres non sermentés ont empoisonnées" ; 25. Du 28 Messidor An III : "... Quant à notre esprit public, jamais je ne l'ai vu aussi mauvais, le fanatisme a tout bouleversé... Il me semble que le mépris des lois et l'anarchie sont à leur comble et que les émigrés ont bien des émissaires dans la république..."

41-45. Divers à Armand (1790-1812) ; 41. De son fondé de pouvoir à Aurillac (20 Juillet 1790) : "... Beaucoup de difficultés pour trouver des locataires... La grande misère qu'il y a en cette ville a singulièrement fait tomber les loyers" ; 42. De son neveu Vigier, juge de paix à Riom-ès-Montagnes (13 frimaire An VII, cachet de cire) : au sujet d'une nouvelle circonscription des cantons dont s'occupe le Corps législatif, afin d'en diminuer le nombre, Vigier donne les raisons qui le font penser, en ce qui concerne sa région, qu'il y aurait lieu de supprimer trois cantons ; celui de Condat, dont partie viendrait à Riom et partie à Allanche, celui de Saignes, dont partie viendrait à Riom et partie à Mauriac, et celui de Champs, dont partie viendrait à Riom et partie à Mauriac ; 43. Du même (16 Floréal An VII- 5 Mai 1799) : réflexions sur les élections législatives de 1799, sur l'ingratitude des électeurs d'Aurillac à l'égard d'Armand (c'est Jean-François Clavière qui fut élu) ; 44. De Delzons, "employé au ministère du grand-juge" (1er Avril 1807) : demande de bons offices pour faire inscrire son père, Antoine Delzons, ancien député du Cantal, sur la liste de présentation pour la place de procureur à Aurillac ; 45. Procédure (1812)

46-53. Pièces diverses (1791-Empire) ; 46-48. Demande de changement de résidence de Charles-Albert de Saint-Vincent, lieutenant de la maréchaussée à Aurillac, parti de cette ville le 22 Août 1789 "pour se soustraire à la fureur et à la poursuite du peuple" (Clermont-Ferrand, 16 Juillet 1791 ; notice biographique jointe) ; 59-50. Brigade de gendarmerie de Riom-ès-Montagnes (1792) ; 49. État de renseignements : personnel, armement, casernement ; 50. Indication des dates et lieux des foires et marchés du canton ; 51. Brigade de gendarmerie de Murat : indication des dates des foires et marchés à Murat et à Chalinargues (1792) ; 52. Signalement de deux juments volées dans une écurie à Maurs (1795) ; 53. Liste (imprimée) des membres de la Cour de Cassation (1er Empire).