Document d'archives : Archevêché d'Avignon. Fonds moderne

Contenu :

On trouvera dans le fonds
Le fonds concerne essentiellement la période concordataire, de 1801 à 1906, et celle qui a suivi jusqu'au décès de l'archevêque Mgr Gabriel de Llobet en 1957.
Fonds de l'archevêché : relations avec le Saint-Siège (1821-1962), relations interdiocésaines (1821-1956), organisation territoriale (an XI-1955), personnel (1802-1975), dossiers de paroisses (an XII-1958), sacrements et liturgie (1794-1957), registres de catholicité (1802-1900), études sociologiques (1945-1960), séminaires (1792-1850), enseignement (1807-1960), apostolat et oeuvres (1803-1953), temporel (an X-1956), fabriques (an XII-1956), relations avec l'autorité civile (1802-1950), officialité, cultes non catholiques (1806-1957), congrégations (1802-1922).
Fonds privés d'archevêques et de quelques prêtres (1655-1957).
Documents divers antérieurs à 1801 : cérémonial du XIVe s. ; pièces isolées et notes historiques (XVIe s. - XIXe s.) ; actes de catholicité dressés pendant la Révolution ; registre des actes ecclésiastiques et documents divers (1790-1802).
Situation du fonds: Fonds de 1802 à 1957 déposé aux archives départementales, et conservé à l'Archevêché d'Avignon pour les documents plus récents

Cote :

FRAD084_25 J 1-931

Inventaire d'archives :

État général des fonds

Informations sur le producteur :

Éléments historiques
Avec le Concordat , un nouveau diocèse d'Avignon fut établi le 3 avril 1802, sans correspondre aux limites de celui d'Ancien Régime, puisqu'il s'étendit sur les deux départements du Gard et de Vaucluse ; Jean-François Périer fut le premier évêque concordataire. Le siège du nouveau diocèse avait été fixé à Avignon par le Premier Consul, le 26 mars précédent, et ce fut l'église Saint-Agricol qui devint cathédrale car l'ancienne métropole Notre-Dame des Doms se trouvait alors hors d'état. Une bulle du 27 juillet 1817 rétablit le diocèse de Nîmes et rendit à Avignon son rang d'archevêché, avec pour suffragants les évêques de Montpellier, Nîmes, Valence et Viviers. Le successeur de Mgr Périer, Mgr Maurel de Mons (1821-1830) rétablit la cathédrale à Notre-Dame des Doms après un long chantier de restauration (1822), réinstalla le grand séminaire à Saint-Charles (1824) et établit le petit séminaire dans l'ancien palais archiépiscopal ou Petit Palais (1826) tandis qu'un second petit séminaire bénéficia de l'acquisition en 1818 du domaine de Sainte-Garde-des-Champs, à Saint-Didier et fut reconnu par une ordonnance de 1824. Sous la monarchie de Juillet, la reconstruction spirituelle et matérielle des paroisses s'intensifie, et bon nombre de petites localités, simples hameaux de communes, furent érigées en succursales. Comme ailleurs en France, le XIXe siècle, et tout particulièrement le Second Empire, a vu la reconstruction de plusieurs églises ; l'épicopat de Mgr Debelay (1848-1863) s'est révélé comme une époque d'intense reconstruction et de restauration des édifices, notamment grâce aux faveurs dont bénéficia le prélat auprès de la famille impériale qu'il reçut à Avignon lors des inondations du Rhône. Des congrégations anciennes, contemplatives, enseignantes ou hospitalières, s'installèrent à nouveau dans plusieurs villes du diocèse (Carmélites, Ursulines, Sacramentines, Visitandines) et d'autres reprirent possession de leur établissement (Jésuites à Avignon, Cisterciens à Senanque). Une fois passée la période de pénurie de prêtres consécutive aux conséquences de la Révolution, le diocèse retrouva au milieu du siècle des effectifs confortables de prêtres pour desservir les paroisses (287 en 1870) ; le nombre de prêtres devait toutefois diminuer, de façon constante, à partir de la fin du XIXe siècle, même si la courbe des ordinations ne s'infléchit vraiment qu'à partir de 1905. L'épiscopat de Mgr Vigne (1885-1895) et surtout celui de Mgr Sueur (1896-1907) connurent l'application des lois anti-congréganistes et de séparation de l'Église et de l'État, ce dernier prélat s'étant rangé plutôt dans le camp des modérés ; à part quelques échauffourées à Avignon ou à L'Isle-sur-la-Sorgue, les événements de 1905-1906 n'ont pas été marqués en Vaucluse par une farouche résistance, mais essentiellement par de fermes réprobations exprimées par le clergé. Après Mgr Latty (1907-1928), pasteur et moraliste, auteur de plusieurs ouvrages sur la société en pleine crise moderniste, Mgr Gabriel de Llobet, d'abord comme coadjuteur dès 1925, puis comme archevêque d'Avignon de 1928 à son décès en 1957, a fortement marqué la vie religieuse du diocèse dans les changements et évolutions intervenus au cours du XXe siècle, jusqu'au Concile Vatican II.

Informations sur l'acquisition :

Modalités d'entrée
Dépôt

Description :

Évolutions :
Accroissements
Fonds ouvert. L'Archevêché d'Avignon conserve les archives des archevêques successeurs de Mgr de Llobet.

Conditions d'accès :

Communicabilité
Fonds classé. Fonds partiellement communicable

Description physique :

Description physique:
Nombre d'articles
Nombre d'articles: 931 articles
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 67,70

Ressources complémentaires :

Inventaire à consulter
Répertoires numériques de la série V : cultes (1800-1940) et des fonds déposés du grand séminaire et de l'archevêché d'Avignon (1800-1957), par Jean-Pierre Locci, Dominique Bidot-Gera et Mireille Bonnefoy sous la direction de Michel Hayez, Avignon, Arch. dép., 1983, 117 p.

Références bibliographiques :

Bibliographie
Bibliographie publiée en 1983 dans l'inventaire de la série V et des sous-séries 23 J et 25 J, à compléter par
Javel (Dominique), Transmettre la foi au diocèse d'Avignon, XIXe-XXe siècle, Avignon, A. Barthélémy, 2000. 435 p.

Localisation physique :

Localisation du fonds: Archives départementales de Vaucluse

Archives départementales de Vaucluse

Liens