Route de Toulouse à Saint-Sulpice. - « Mémoire pour [les] sieurs Armans cousins, entrepreneurs dés chemins de Toulouse à Saint-Sulpice-de-la-Pointe, à l'occasion des indemnités qu'ils demandent pour les cas fortuits à eux arrivez ou pour les articles qui leur ont coutté le double prix de leur bail, et qu'ils remettent le 25 septembre 1738 à Monseigneur de Bernage, conseiller d'État, intendant de la province de Languedoc, sous les ordres duquel le dit chemin s'est fait, en ayant fait luy-même l'adjudication » : - personne n'ignore dans tout le haut Languedoc que le terrain où l'on a fait ce chemin est si gras que pendant l'hiver, à peine pouvoit-on, avec le meilleur cheval, faire quatre lieues par jour ; il estoit même impraticable pour les charrettes pendant huit mois de l'année, pendant lequel tems les voitures de sel étoient suspendues » ; - perte de plus de 2 000 livres, éprouvées par les entrepreneurs sur la construction du pont de Rieudas ; - longueur et difficulté des charrois du gravier pris dans la Garonne et dans le Tarn ; - pluies et inondations de 1723 ; - neiges et inondations de 1729 ; - épidémie sur les bestiaux en 1732 ; - grêle des 9 et 10 juin 1733, « qui ravagea générallement tous les foins, vins et bleds » et qui fit monter le foin « de 10 à 15 sols le quintal... à plus de 3 livres » ; - en 1734, « n'y ayant aucune denrée de l'année 1733, les vivres furent beaucoup plus cher que la précédente année. » - « Mémoire des srs Armans entrepreneurs du chemin depuis Toulouse à la Pointe, pour détruire les faux bruits que leurs enemis font courir que ce chemin est fait avec de mauvais matériaux » (27 février 1739). - Nouvelles présentations par les sieurs Arman de leur « mémoire... à l'occasion des indemnités qu'ils demandent pour les cas fortuits à eux arrivés ou pour les articles qui leur ont couté le double du prix de leur bail... (1er avril et 1er juin 1739) ; - « observation du sieur de Comynihan, subdélégué à Toulouse » sur ce mémoire (8 octobre 1740) ; - lettres diverses de messieurs Orry, de Bernage, de Comynihan et de Clapiès sur le même sujet (1739 et 1740).

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Intendance de Languedoc