Document d'archives : Inventaire des ornements d’église ; un potier d’étain répare un grand chandelier. Autres inventaires. Nouveaux habitants. Un...

Titre :

Inventaire des ornements d’église ; un potier d’étain répare un grand chandelier. Autres inventaires. Nouveaux habitants. Un accord est fait avec Vellefrey, Velleclaire, Longevelle, Vantoux au sujet d’un remboursement de frais de guerre, mais Bucey poursuit le procès ; le « répartement » général de la rançon de Weimar reste à faire, la ville veut y comprendre les étrangers possédant des biens dans la ville ; une surséance est accordée à Gy pour le remboursement des « deniers empruntés par le roi » ; la ville lève sur les habitants un impôt de 250 francs pour ses frais de procédure, et de 1 000 francs pour le payement de ses arrérages (parmi les créanciers : de Perrigny) , elle doit payer 492 francs pour l’entretien des soldats de Gray entre les mains du receveur Charlet de Gray, et fournir des fascines pour la défense de cette ville ; vingt élus de la milice de Gy prêtent serment devant les « sieurs fiscaux » suivant les ordres de la cour ; le capitaine Caignon et le comette du capitaine de la Tour passent à Gy avec leurs troupes de cavaliers en mars ; quatre soldats revenant de France et se rendant en Flandre y passent aussi ; de grosses réparations sont faites à la porte du Pont, et la muraille du cimetière ; la ville contribue bénévolement à la réfection de la tuilerie de l’archevêque ; les artisans employés sont : Claude Beaufils et Jean Marchand, menuisiers, Denys Magnenet, maître serrurier, Claude Follot, charpentier, Claude Pyot, de Bucey, Grignet, de Pesmes inspecte les grands chemins. La procession d’Oiselay revenant de Notre-Dame de Gray s’arrête en l’église de Gy pour rendre grâce à Dieu. Des présents en vin sont offerts au gouverneur de Gray, et au conseiller Jacquard passant à Gy (1648). Inventaire des ornements et argenterie d’église. Nouveaux habitants. Le conseiller Garnier est commis principal aux enquêtes qui se font contre Bucey au sujet du remboursement des frais de l’armée de Lamboy. Girardot, de Morteau vient témoigner et apporte des papiers. Autres témoignages de Balahu, de Gray et des habitants de diverses communautés ; l’avis du baron de Savoyeux a été sollicité à Gray. Passage à Gy du procureur Bouvier conduisant des prisonniers à Dole. Gy paye 30 francs pour la réparation de la levée de la porte haute, à Gray, en plusde sa cote pour l’entretien des soldats ; le pontot de l’étang est réparé. Louis Lucas serrurier répare l’horloge ; la ville doit rechercher un bourrelier à Marnay et un cordier à Beaujeux. Des présents sont faits à Monsieur de Thoraise, au conseiller Michotey et au docteur Regnauld, passant à Gy (1649). Inventaire des ornements et argenterie d’église ; le calice est échangé contre un autre, fait par Henry Choin, orfèvre à Besançon ; sépultures (Dardot) ; nouveaux habitants ; de nombreuses communes, y compris Bucey, remboursent à Gy leur part des frais de l’armée de Lamboy ; Jean-Baptiste Pierre, notaire, rédige un cahier contenant tout ce qui est dû à la ville depuis 1636 par les bourgeois et habitants du lieu ; Jean-Baptiste Huot de Vezet est cessionnaire de la rente du sieur Verney, son beau-père. Un impôt de 1 350 francs est levé sur les habitants pour les affaires de la ville ; l’impôt pour les soldats de Gray est versé aux commis Cornuz et Caignon ; des messages sont envoyés de ville en ville pour s’informer du passage de l’armée du comte de « Fauge » et de celle du duc de Lorraine aux frontières du pays ; quelques étrangers « nommés sarrazins » passent à Gy ; l’archevêque (Claude d’Achey) est sollicité de faire réparer à ses frais, une brèche de la muraille ; il vient à Gy lors de sa visite générale et ordonne d’enlever les armoiries placées dans la sacristie et de faire répurger la fontaine, il reçoit en présent, un sanglier ; le chemin du grand mont est réparé, la porte du Pont est interdite en raison de son mauvais état, celle du côté de Bucey est réparée ; 200 tuiles sont achetées pour le toit de l’église, les ferrements d’une cloche sont refaits dans la forge de Claude Pyot à Bucey ; Jean Rigolin, maréchal à Gy, referre la seconde cloche ; une grande messe est fondée par la ville le jour de la Saint-Roch ; une messe d’action de grâce est aussi célébrée en raison des bonnes vendanges ; le couvent des capucins de Gy reçoit de nombreux présents ; Marguerite Pasquotte, sage-femme, est appointée par la ville ; le conseiller de Perrigny passe à Gy (1652). Inventaire des ornements et argenterie d’église ; sépulture (Guignet) ; la porte Favret et la porte Bidolet sont acensées ; la ville lève un seul impôt de 1 028 francs sur les habitants, pour la gendarmerie de Gray, pour la réfection des « couverts » de l’église, et pour une « reconnaissance » à faire au baron de Scey ; elle est imposée de 40 francs par mois pour les soldats de Dole : Maudinet, lieutenant à Gray, s’entremet auprès du gouverneur pour faire diminuer cet impôt ; la ville ne paiera que 20 francs par mois ; le répartement général de la rançon de Weimar a été fait : les « étrangers » s’étant retirés à Gy pendant le siège devront payer leur cote ; un édit de police concernant les bouchers, boulangers, hôtes publics et cabaretiers est envoyé à Dole pour autorisation ; réparations à la chambre du conseil, au clocher, réfection à neuf du pont de pierre et de la fontaine ; un montant est mis à l’école pour la cloche par maître Michel, serrurier ; la ville reçoit l’ordre de fournir 4 miliciens ; le baron de Scey et Monsieur de Perrigny étant à Gray pour y lever la milice du bailliage, ils acceptent de décharger Gy de sa milice. Monsieur de « Vienne » et l’avocat Ranard viennent à Gy rencontrer l’archevêque Claude d’Achey pour affaires importantes de la ville de Dole ; les échevins sollicitent l’archevêque à diverses reprises de faire les réparations tombant à sa charge, des murailles et du fourg en bas, et de laisser en propriété à la ville la boucherie du bourg en haut avec son puits ; le traité de réception des capucins à Gy a été reçu de maître Gaillard, notaire ; le père provincial de leur ordre vient en janvier ; ils reçoivent de nombreux présents et assurent les prédications ; procédure contre Masson lieutenant à Arbois ; la ville est l’objet de nombreux exploits d’huissiers et rembourse les arrérages de certains créanciers (les annonciades, les familles de Fusy, Maudinet-Tixerandet-Normandet-Poyer, Claude-François Hugon, tous de Gray ; Dardot, procureur à Jonvelle, Richard-Maréchal, Garnier-Arvisenet, de Dole ; une louve est tuée sur le territoire (1653). Inventaires des ornements et argenterie d’église. Réception d’habitants : Jacques Guillard, de « Vurbain-aux-Vaches » en Savoie (Vulbens, Haute-Savoie ?), Pierre Benoist, tanneur de Langres… ; suite de la levée des cotes de la raçon Weimar sur les habitants ; des créanciers de la ville sont remboursés directement par les débiteurs de celle-ci ; certaines rentes et dettes sont éteinte (Monsieur de Germiney de Dole) ; la ville lève sur les habitants un impôt en vin et forment d’une valeur de 2 823 francs et un autre impôt de 800 francs ; elle paie au capitaine Roz de Gray, sa cote pour l’entretien de la garnison de Gray, ainsi que son don gratuit, à Caignon, commis pour le ressort de Gray, sa cote pour l’entretien de la gendarmerie, et à « Bregand » et Andressot de Dole, sa cote du logement des gens de guerre dans cette ville ; plusieurs mémoires sont dressés par l’avocat Regnauld pour être présentés aux commis des états assemblés à Dole ; un inventaire est fait « de tout ce que la ville a fourni pour le service de sa majesté et emprunté en son nom par procuration spéciale », inventaire remis à Boutechoux, commis pour le bailliage de Gray à le recevoir ; le baron de Scey est sollicité d’écrire au commis des états en faveur de la ville et l’archevêque donne une lettre de recommandation ; les échevins consultent le conseiller Jault afin de faire choix d’un créancier du roi qui puisse rembourser à la ville les fournitures faites pour le roi en 1633 (logement de la compagnie de Chevroz) ; un accord met fin à un procès avec le marquis de Varambon par son procureur Pierre Regnauld et au prix de 1 200 francs versés par la ville ; un traité est fait avec Bresselt, intendant général de l’archevêque au sujet des fours et de l’éminage ; les portes de la ville sont réparées par Claude Follot, charpentier, maître Noël « pirrier » des pères capucins, Jean Targy, maréchal et Michel Corvoisier, serrurier ; des « chanters » sont faits en l’église de Gy pendant trois jours pour le repos de l’âme de l’archevêque Claude d’Achey (1654). 3 cahiers dont la couverture est un parchemin portant un texte gothique qui a été retirée et classée en série II.

Cote :

282 Edepot 121

Conditions d'accès :

Communicabilité
Communicable

Description physique :

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Importance matérielle :
8 pièces papier.

Où consulter le document :

Archives départementales de la Haute-Saône

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