1. Bertrand de Paulhac, abbé de La Chaise-Dieu, étant en visite dans le monastère de Saint-Théodard de Montauban, décide que, pendant un délai de trois ans, l'abbé de Saint-Théodard ne pourra nommer que des moines de La Chaise-Dieu aux bénéfices autres que ceux des églises ayant charge d'âmes ; il ne pourra non plus recevoir aucune donation familière ou monacale sans l'assentiment des religieux de son couvent, lequel assentiment sera aussi exigé soit pour une dépense de plus de vingt sous de Cahors, soit pour un échange quelconque. De plus, sur avis conforme de ses subordonnés, l'abbé de Saint-Théodard devra renvoyer toute personne inutile, déshonnête ou mal famée, et consulter toujours le prieur et la majorité des religieux pour l'administration de son bénéfice (16 avril 1246 ; « XVI° kal. Mai »). – 2. Vidimus par Guillaume de La Roue, évêque du Puy, d'un contrat du 4 octobre 1260 (IIII° nonas octobris), par lequel Pierre de Bermond, abbé et les religieux du monastère de Saint-Théodard de Montauban cèdent à Albert de La Molette, abbé de La Chaise-Dieu, le prieuré de Villemur, diocèse de Toulouse, les églises de Saint-Jean de Verlhac et de Saint-Pierre de « Malle ». Parmi les témoins de l'acte de 1260, P. Eblon, prieur de Chanteuges (25 août 1268 ; « octavo kal. septembris»). – 3. Rectification par Guillaume dit Jean, camérier, et Guillaume dit Béranger, sacristain de Saint-Théodard de Montauban, agissant comme mandataires de ce monastère, de la sentence arbitrale de Bertrand de Montaigu, abbé de Moissac, en vertu de laquelle l'abbé de La Chaise-Dieu est maintenu dans son droit de visite dans l'abbaye de Saint-Théodard de Montauban (3 novembre 1277 ; « III° nonas novembris »). – 4. Bernard, abbé de Montauban, ne pouvant, à cause de ses infirmités, assister au chapitre général des bénédictins, s'excuse auprès d'Eblon de Montclar, abbé de La Chaise-Dieu, et le prie d'agréer en son lieu et place le prieur de « Corundis » (11 ou 18 avril 1290 ; « die martis post quindenam Pasche »). – 5. Lettre d'Austorge, abbé de Montauban, par laquelle il s'excuse de ne pouvoir assister au chapitre général de l'abbaye de La Chaise-Dieu (1290, après Pâques). – 6. Austorge, abbé de Montauban, écrit à Aymon de La Queuille, abbé de La Chaise-Dieu, que, ne pouvant assister au chapitre général de l'ordre en raison de la guerre qui rend dangereuses les communications, il a chargé Guillaume « de Carasio », prieur de «. –. Penche » de le remplacer (14 avril 1296 ; « XVIII kal. mayi »).