Document d'archives : 1758-1764

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Réception faite à Nîmes au maréchal comte de Thomond (4 février 1758) ; dépense de 208 livres à cette occasion. Adjudication des travaux de nettoiement des Canaux de la Fontaine passée en faveur de Maurice Sarrazin, au prix de 430 livres. Réparations faites au puits public de la place du Marché. Frère Zachée. supérieur des Écoles chrétiennes, s'étant adressé au conseil pour que ledit conseil lui fît obtenir la permission d'acheter la maison du sieur Caumette pour y établir son école, les consuls déclarent (13 septembre 1758) qu'ils ont rempli leurs obligations vis-à-vis desdits frères et que ceux-ci « n'ont qu'à se pourvoir comme ils aviseront pour se faire autoriser ». Le sieur Laliaud ayant loué sa maison près de la Fontaine au sieur Justeman pour établir une guinguette, le conseil, vu que cet établissement, par le concours de peuple qu'il attirera, doit nécessairement entraîner des dégradations, s'adresse au sieur intendant (22 mars) pour le supplier de faire fermer ladite guinguette et de défendre l'ouverture à l'avenir de semblables établissements « sur les quais qui sont aux environs de la source ». Adjudication des réparations à faire à la maison des Sœurs régentes, consentie en faveur du sieur Jaumeton au prix de 900 livres (20 octobre 1759). Etablissement d'un capitaine du guet et de quatre hallebardiers (19 novembre) « pour corriger les abus qui se commettent dans la vente des denrées, entretenir la sûreté dans la ville, la propreté et la subordination ». Règlement en 12 articles arrêtés (28 mars 1760) « de par messieurs les maire, lieutenant de maire et consuls de la ville de Nîmes, pour la suite consulaire ». Ordonnance de messieurs les commissaires des États qui autorise la nomination d'un capitaine du guet, mais réduit à deux le nombre des « pertuisaniers ». Requête présentée par les sieurs Achinard et autres serruriers de la ville, demandant : 1° à être indemnisés de la perte de 1,000 livres qu'ils prétendent avoir faite sur les claires-voies posées soit sur les quais soit à l'entrée du jardin de la Fontaine ; 2° à être payés d'une somme de 450 livres « à quoy ils estiment l'augmentation faite au dessein primitif, tant pour l'ornementation que pour la solidité ». Renvoi de ladite requête à une commission. Payement de 6,160 livres qui restaient dues au sieur Ricard, entrepreneur des travaux de la Fontaine (23 juin). Le conseil décide qu'il sera payé une somme de 480 livres (13 mars 1761) au sieur Ricard tant pour 24 bancs « en pierre de Barutel provisoirement placés au sud de l'Esplanade, où, « n'y ayant pas de mur de soutènement, ils seront très utiles et commodes pour servir de sièges dans le temps des chaleurs », que pour 60 balustres en pierre de liais tout prêts à être mis autour du bassin de la Fontaine et déposés dans le temple de Diane. Conditions du nouveau bail qui sera passé pour l'entretien des arbres des cours et « la manœuvre des eaux de la Fontaine » (25 avril). Renvoi, à la commission des ouvrages de la Fontaine, de la requête par laquelle la veuve de Mathieu Cérens, jardinier de la Fontaine, demande à être indemnisée « à raison des journées employées par son mari pour former et dresser les parterres de l'île, planter les ifs, palissades et autres ouvrages, et de la perte de 200 tilleuls qu'on luy donna commission pour être plantés ; ce qui n'ayant pas été fait, tous les susdits arbres sont perdus pour lui, » Arrestation et incarcération du sieur Grimaud, marchand joaillier, qui tenait une loterie de bijoux. Création de glaçoirs dans le fossé de la porte des Carmes et d'une glacière entre les chemins d'Uzès et d'Avignon (8 septembre 1761). Approbation de la dépense de 616 livres 4 sous, faite pour la réception solennelle du duc de Fitz-James à Nîmes. Le conseil décide (28 novembre) qu'il convient de reprendre les deux logements faisant partie « de l'intérieur de l'hôtel de ville » arrentés par le fermier des Biens Patrimoniaux, l'un à un perruquier, et l'autre à des marchandes de modes au prix de 290 livres », arrentement très incommode pour ledit conseil par le désagrément et même l'indécence d'avoir de « pareils locataires ». L'année précédente, un locataire dont la cuisine était au-dessous de la salle des délibérations avait mis le feu au plancher de ladite salle. Lettres royaux portant commission de l'office de maire en faveur du sieur Louis de Rouvière de la Boissière (6 septembre). Enregistrement (3 mars 1762) de la lettre écrite par le Roi pour remercier les États de Languedoc du don qu'ils lui avaient fait d'un vaisseau ; teneur de ladite lettre. Allocation de 193 livres 5 sous 9 deniers pour le remplacement des arbres du Cours et du quai de la Fontaine (14 avril 1762). Réparations à faire au temple de Diane, « pour la conservation de ce monument et des restes d'antiquité qui y sont déposés ». Adjudication des réparations à faire au pavillon de la Fontaine, aux martellières et au temple de Diane, consentie en faveur du sieur Archinard, serrurier, au prix de 910 livres. En conséquence de l'arrêt rendu par le parlement de Toulouse, pour remplacer « les écoles, collèges, chaires des arts et théologie, tenues jusqu'à présent par les soi-disant Jésuites, » le conseil nomme une commission chargée d'examiner leurs titres sur le collège de Nîmes (14 juillet 1762). Rapport de ladite commission (30 juillet), contenant l'historique dudit collège. Devis des réparations à faire à la rampe de l'abreuvoir qui est à l'extrémité du canal de la Fontaine (9 juin 1763). Publication de la paix entre la France et l'Angleterre (1er juillet). Arrêt du parlement de Toulouse (7 janvier 1764), qui casse une ordonnance du duc de Fitz-James et lui fait défense de prendre le titre de commandant dans la province de Languedoc. Renouvellement du bail du nettoyage des rues de la ville (27 février). Démolition de la maison de la veuve Privat, située rue des Flottes, pour faire une place publique. Réouverture de la rue concédée, en 1679, aux religieuses de la Visitation (26 mai). Députation du sieur Séguier à Toulouse, pour obtenir le rétablissement du collège (6 août 1764). Continuation de la négociation relative au collège (18 septembre). Inventaire et estimation du mobilier des casernes de Nîmes. Devis des ouvrages à faire à l'écorchoir et à la maison des sœurs. Adjudication de l'entretien du pavé (29 décembre 1764), consentie en faveur du sieur François Monnier, au prix de 2,250 livres. Dépense de 880 livres, à l'occasion de l'entrée du comte d'Eu, gouverneur de la province. Indemnité de 1,300 livres, pour terrain pris aux religieuses de la Visitation-Sainte-Marie. Établissement d'une fabrique de faïence, à Nîmes, par le sieur Henry Rester, fabricant de Beaucaire, approuvé par le conseil (14 juillet 1764).

Cote :

E dépôt 36/158

Informations sur l'acquisition :

Historique de conservation :
Historique de la conservation
LL40

Description physique :

Description physique:
Registre
Registre: Oui

Observations :

Commentaire
In-folio-, 517 feuillets, papier

Personnes ou Institutions :

commune de Nîmes

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