Lettre par laquelle M. Rouillé accuse réception d'une lettre de la chambre de commerce du 18 avril 1750 lui exprimant son inquiétude au sujet des navires rochelais susceptibles de rencontrer en mer des corsaires algériens. Le ministre estime qu'il est difficile d'empêcher absolument tous malentendus entre les corsaires barbaresques et les bâtiments français, mais que le cas est rare, les barbaresques et principalement les algériens se montrant généralement respectueux du pavillon français. La chambre peut rassurer les capitaines de navires rochelais qui n'ont rien à craindre de ces corsaires tant qu'ils ne feront point de difficultés pour la vérification de leurs passeports. Au surplus, il sera donné de nouveaux ordres au consul de France à Alger pour qu'il tienne la main à l'exécution des traités existant entre la France et la régence d'Alger (4 mai 1750).

41 ETP 204/6337

41 ETP - Fonds de la chambre de commerce et d'industrie de La Rochelle