Document d'archives : Premier empire colonial (XVIIe - début XIXe siècle)

Contenu :

Les archives ministérielles anciennes regroupent l’ensemble des documents antérieurs à 1815 produits par les différents bureaux qui ont eu en charge les colonies au secrétariat d’État à la Marine. La limite chronologique des séries anciennes est fixée à 1815. Toutefois la coupure n’est jamais nette, certaines séries se prolongent bien au delà de cette date.

Cote :

COL A 1 à 28, COL B 1 à 277, COL C1 1 à 27, COL C2 1 à 309, COL C3 1 à 31, COL C4 1 à 153, COL C5 A 1 à 9, COL C5 B 1 à 8, COL C6 1 à 35, COL C7 A 1 à 85, COL C7 B 1 à 6, COL C8 A, B, COL C9 A 1 à 168, COL C9 B 1 à 40, COL C9 C 1 à 7, COL CC9 A 4 à 54, COL

Informations sur le producteur :

On a l’habitude d’appeler « premier empire colonial » la période qui va du XVIIe siècle jusqu’à 1815. La politique coloniale s’intègre dans la politique générale de la France : il s’agit de rivaliser avec l’Espagne, l’Angleterre et les Provinces-Unies. La France s’installe au Canada, dans les Antilles, en Guyane, dans la Régence d’Alger (Bastion de France et la Calle), à Saint-Louis du Sénégal, Gorée et Rufisque. Dans l’Océan indien, elle prend pied à Madagascar (Fort-Dauphin), dans l’Ile de France et l’Ile Bourbon. En Inde, elle s’installe à Surate, à Pondichéry en 1673 puis dans toute la péninsule du Deccan. L’apogée se situe sous le règne de Louis XV. Les guerres européennes ont des conséquences sur les empires coloniaux. Le traité de Paris en 1763 marque un premier effondrement de la France qui perd le Canada, tous les établissements du Sénégal sauf Gorée et ne garde en Inde que cinq comptoirs. Elle conserve toutefois la Martinique, la Guadeloupe, la partie occupée de Saint-Domingue et Sainte-Lucie ainsi que la Guyane. La période napoléonienne voit la liquidation de l’Empire colonial. La France récupère aux traités de Paris (1814-1815) quelques lambeaux de ses anciennes possessions. Il faut attendre 1830 pour que l’Empire prenne un nouvel essor.

Description :

Mise en forme :
C’est à l’archiviste Güet que l’on doit le cadre des classements des archives coloniales anciennes. S’inpirant de celui de la Marine, il affecta en 1889 aux fonds dont il avait la garde des lettres de séries (A à G). Le Dépôt des papiers publics des colonies (lettre G) a été recoté depuis.

Ressources complémentaires :

L’instrument de recherche de référence pour toutes ces séries est le Répertoire numérique des archives des colonies rédigé par P. de Vaissière et Y. Bézard, complété par J. Mallon, M.-L. Boulard et É.Taillemite, Paris, 1914-1975. En l'absence d'un instrument de recherche plus précis, c'est souvent à lui qu'il faut recourir.

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