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rdfs:label "Fonds privés du domaine des postes et télécommunications ; Archives d'entreprises ; Compagnie française des câbles télégraphiques (1868-1930)" ;
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rico:scopeAndContent """Les compagnies télégraphiques françaises du XIX e siècle. Le premier câble sous-marin reliant Brest, Saint-Pierre et Cap Cod (Massachusetts) est commandé par la Société du Câble Transatlantique Français en 1869. En 1879, Mr. Pouyer-Quertier fonde une nouvelle entreprise, la Compagnie Française du Télégraphe de Paris à New-York, et passe commande d'un nouveau câble reliant Brest à Saint-Pierre, avec des extensions à la fois vers Cap Cod et Cap Breton (Terre-Neuve). L'entreprise est très tôt connue sous les initiales de son fondateur : " PQ ". Le surnom devient si populaire que pendant de nombreuses années, toutes les compagnies françaises s'occupant de câbles transatlantiques sont nommées PQ. En 1880, la compagnie ajoute à son réseau une extension de Brest à Porthcurnow (Cornwall) pour récupérer le trafic venant de Londres. Un peu plus tard, pour éviter une compétition frontale, PQ signe un accord de partage avec l'Anglo American Telegraph Company. La Compagnie Française du Télégraphe de Paris à New-York et la Société des câbles télégraphiques sous-marins étaient principalement financés par le ministère des Postes et Télégraphes dont elles devenaient dépendantes pour leur politique d'exploitation. Elles entretenaient de nombreuses relations avec les gouvernements locaux, notamment pour obtenir des concessions et des contrats sur les réseaux télégraphiques. La naissance de la Compagnie Française des Câbles Télégraphiques. En 1895, Monsieur Caubet, désigné vice président de la SFTSM depuis 1888, est chargé de la fusion des deux compagnies (PQ et SFTSM), selon le désir du Ministère des Postes et Télégrammes, qui deviennent la Compagnie Française des Câbles Télégraphique (C.F.C.T.). Il préside cette nouvelle entreprise jusqu'en 1902. Elle devient totalement indépendante des compagnies anglaises et américaines, mais de plus en plus soumise aux enjeux politiques de l'Etat qui dicte sa conduite, très influencé par le lobby colonial qui veut un grand réseau national de câbles sous-marins reliant les colonies, et la renfloue régulièrement. L'une des premières tâches de la nouvelle compagnie est de poser un nouveau câble entre Brest et Cap Cod, alors le plus long câble sous-marin jamais posé. Mais l'Etat, à la fois tuteur et actionnaire de la compagnie, restreint les moyens. Lors de l'éruption du Mont Pelée (Martinique) le 8 mai 1902, la C.F.C.T. participe au sauvetage des habitants du Prêcheur mais perd son personnel local. La réparation du réseau est difficile et le gouvernement demande au ministère français de la Défense d'installer une liaison radio aux frais de la Compagnie de câbles. C'est la première fragilisation pour la Compagnie, autant du point de vue financier qu'en terme d'image. La CFCT, toujours affaiblie financièrement, est incapable de faire face à un évènement exceptionnel qui la prolonge dans la crise. En effet, l'arrivée d'une nouvelle technique, la radio, séduit d'emblée la hiérarchie militaire et les gouvernements locaux par sa facilité de mise en oeuvre et sa portée mondiale. C'est la solution aux incessantes coupures des câbles sous-marins qui s'abîment contre les bancs de corail ou sont arrachés par les ancres des navires. Entre 1910 et 1930, la radio est à la mode. Elle n'a jamais remplacé le câble entre 1920 et 1960, mais en France, le câble était passé de mode. D'ailleurs, l'établissement de la Télégraphie Sans Fil, dès ces mêmes années, annonce la fin de l'utilisation des câbles télégraphiques et par conséquent celle des compagnies. De plus, la concurrence avec les compagnies anglo-saxonnes devient de plus en plus rude. Leurs réseaux, plus vastes et plus fiables, leur permettent de mener une guerre des tarifs et de remporter certains monopoles de transmissions. Sans compter le soutien des gouvernements américains et pro-anglais qui dominent les Antilles et l'Amérique du Sud. En juin 1940, l'armée allemande occupa Brest et les câbles Brest - Cap Cod, Brest - Fayal et Brest-Porthcurnow cessèrent immédiatement de fonctionner. Les forces allemandes n'endommagèrent pas les câbles sous-marins dans la rade de Brest, mais plus au large, les Anglais coupèrent ceux-ci et les détournèrent vers les îles britanniques pour leur propre usage. Pendant l'Occupation, les Allemands exercèrent un contrôle très strict pour s'assurer que les câbles n'étaient pas utilisés au profit des activités clandestines. D'un autre côté, aucune installation ne fut détruite et celles-ci furent mises entre les mains de spécialistes allemands des câbles sous-marins. Malgré les intenses bombardements de l'artillerie et de l'aviation, la station resta intacte. Elle fut abandonnée par les troupes allemandes sans dommages et fut instantanément prête à fonctionner. Il semble donc que la compagnie connue de grandes difficultés de fonctionnement pendant la seconde guerre mondiale. En 1945, la Compagnie Française des Câbles Télégraphiques cesse ses activités et le gouvernement français confie la gestion des câbles transatlantiques de la PQ à la Compagnie des Câbles Sud-Américains, l'autre compagnie française plus connue sous le nom de Sudam. Composition du fonds Le fonds se compose principalement de : . quelques dossiers sur le fonctionnement général de la compagnie (sans les dossiers de séances des organes institutionnels) et les travaux des services centraux du siège social ; . la correspondance générale entre les agents ou représentants de la compagnie sur place et l'administration centrale à Paris, ainsi que les dossiers constitués par cette dernière sur chaque pays et station. Pour faciliter la recherche et refléter l'organisation de cette société, le répertoire met en évidence la séparation des deux réseaux existants : celui de l'hémisphère Nord et celui de l'hémisphère Sud. De même, les documents sont classés dans l'ordre alphabétique du pays puis selon : correspondance générale des agents, gestion des installations et du personnel, et enfin dossiers spécifiques aux stations. . des documents sur l'installation, la réparation et l'entretien de chaque câble sous-marin. Les dates extrêmes du fonds vont de 1868 à 1930. Aucun document n'est conservé au- delà de cette période, alors que la compagnie n'aurait déposé le bilan que vers 1945. Il semble donc que la grande partie du fonds soit constituée des archives recueillies par l'un des derniers administrateurs de la Compagnie Française des Câbles Télégraphiques ; d'où l'importante masse de la correspondance par rapport aux documents comptables ou administratifs. A noter la présence régulière de documents iconographiques de la fin du 18
siècle et du début du 20
siècle, assez bien conservés, qui enrichissent les dossiers, comme les portraits photographiques et les cartes sous-marines.
e e Sommaire Art 1-2 : Création de la compagnie française des câbles télégraphiques et archives institutionnelles, 1879-1895 Art 3-31 : Correspondance, finances, personnel, service technique, réglementation internationale, activités commerciales, relations avec les autres compagnies, établissement du réseau, contentieux, documentation, 1868-1930 Art 32-60 : Gestion du réseau nord (Europe-Amérique du nord), 1879-1929 Art 61-124 : Gestion du réseau sud (Antilles-Amérique du sud), 1978-1929 DA-DEB 1868""" ;
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