Inventaire d'archives : Fonds des Établissements Neyrpic, conception et construction de turbines hydrauliques

Contenu :

Le fonds contient les documents juridiques et administratifs, tels que les statuts, les assemblées générales et les conseils d'administration, ainsi que les dossiers financiers et ceux des filiales. La thématique de communication est présente avec des photographies, des dossiers de presse, l'exposition de 2001.
Les documents techniques n'ont pas été déposés ni ceux liés au personnel.
Quelques documents relatifs à l'école Neyrpic d'apprentissage ont également été déposés, couvrant l'ensemble de la période d'existence de cette école technique privée entre 1946 et 1989.
ARCHIVES PRIVEES D'ENTREPRISES

Publication :

Archives départementales de l'Isère et du Dauphiné
27/02/2024 à 17:24

Informations sur le producteur :

Neyret-Beylier-Piccard-Pictet naît en 1917, au plus fort de la Première Guerre mondiale, pour répondre à la demande croissante en énergie de l'industrie de guerre. La France connaît une pénurie de charbon, suite à l'occupation des houillères par l'ennemi allemand, aussi les pouvoirs publics encouragent-ils la production d'hydroélectricité et l'aménagement de nouvelles centrales. L'un des principaux fabricants français de turbines hydrauliques, l'entreprise grenobloise Neyret-Beylier & Cie se rapproche ainsi des industriels genevois Piccard-Pictet pour allier les capacités de production mécaniques françaises à un savoir-faire suisse réputé. Le 23 mars 1917 est fondée la société anonyme Neyret-Beylier-Piccard-Pictet (NBPP) à Grenoble. Neyret-Beylier & Cie apporte son activité turbine et vannes, son savoir-faire et une partie de son personnel. Piccard-Pictet fournit ses brevets et son concours technique pour une durée de dix ans. Les deux entreprises conviennent de ne pas se faire concurrence sur leurs marchés nationaux respectifs. La société anonyme a un capital de 5 millions de francs, répartis entre Piccard-Pictet (44 %), Neyret-Beylier & Cie (30 %) et différents industriels et capitalistes régionaux (15 %). Une nouvelle usine doit être construite à Beauvert, dans la banlieue sud de Grenoble. Maurice Gariel, responsable du bureau d'étude turbine de Neyret-Beylier & Cie est nommé directeur général, tandis qu'André Neyret prend la présidence.
Les perspectives semblent prometteuses, car les industriels et les pouvoirs publics envisagent un vaste programme d'équipement hydroélectrique. Cependant, les aménagements, pour considérables qu'ils soient, sont cycliques car une fois l'installation hydroélectrique mise en place, la demande ne se renouvelle pas. Peu à peu, NBPP parvient à s'immiscer dans un réseau industriel d'entreprises nationales qui s'intéressent à l'aménagement hydroélectrique. Elle stabilise peu à peu sa situation dans les années 1930, avec des effectifs autour de 400 employés, majoritairement ouvriers, et un petit bureau d'études.
Trois ans sont nécessaires pour que l'entreprise devienne opérationnelle, suite à la difficulté de trouver de la main d'oeuvre et de s'approvisionner en matériaux et en machines-outils et à l'insuffisance de l'investissement initial
En mars 1918, le capital est porté à 7 millions de francs. La part des Grenoblois et des Suisses est réduite à un tiers chacun, le dernier tiers étant entre les mains de grands groupes nationaux de la métallurgie, sollicités par Aimé Bouchayer, dont Schneider, Pont-à-Mousson, Marine Homécourt, Gillet & Cie, et les Constructions mécaniques de la Loire.
. En juin 1918, les travaux sont bloqués car NBPP ne fait pas partie des industries prioritaires - travaillant pour l'effort de guerre - si bien qu'elle ne peut obtenir les ressources nécessaires. Un accord est trouvé avec le ministère de l'armement, dans lequel NBPP s'engage avec un consortium chargé de fabriquer des moteurs d'avion à fournir des pièces en fonte et en bronze. Il obtient en échange de pouvoir terminer la construction de la fonderie et des ateliers. Les premières turbines sortent enfin, en mai 1920. Annoncée le 20 décembre 1920, la faillite de Piccard-Pictet fragilise la nouvelle industrie, posant aussi la question de savoir du devenir du tiers de capital détenu par les suisses. L'année 1921 est difficile. Finalement, l'accord de 1917 est dénoncé. Les repreneurs de Piccard-Pictet confient l'activité turbine à une nouvelle société, l'Atelier des Charmilles. Outre la reprise du personnel, des locaux et de la documentation technique, les engagements de non-concurrence nationale et d'assistance technique ne sont pas respectés et NBPP entreprend plusieurs actions en justice. L'arrivée d'un nouvel actionnaire rend la situation encore plus délicate. Les actions détenues par Piccard-Pictet sont acquises en 1921 par les Constructions électriques de France (CEF), une émanation du groupe Paribas qui tente de créer une firme franco-belge réunissant BTP, matériel électromécanique et équipements hydrauliques. Les CEF concurrencent NBPP en construisant des turbines hydrauliques sur technologie britannique. De fait, le conseil d'administration est pendant plusieurs années scindé entre le groupe des fondateurs qui continue à diriger et les CEF qui ne trouvent pas réellement leur place. En 1932, les actions détenues par CEF reviennent à Alsthom, entreprise fondée en 1928 et également constructeur de turbines.
Dans les années 1920, NBPP continue à s'appuyer sur le réseau régional de Neyret-Beylier & Cie, fait de fournisseurs et de clients, entrepreneurs et industriels, où les négociations se font directement avec les utilisateurs, en fonction de leurs besoins. Néanmoins, les grands projets qui voient le jour sont d'une autre envergure. Il s'agit d'exploiter au maximum les ressources d'une rivière ou d'un bassin entiers. Ces projets nécessitent des financements colossaux et une coordination que seules les grandes entreprises de BTP et d'électricité, en association avec l'État, peuvent gérer. Fondé pour répondre à de telles contraintes, NBPP intervient au sein de l'entente coordonnée par la Société générale d'entreprise (SGE), dans des chantiers tels que l'aménagement de Beaumont-Monteux sur l'Isère, ou du Drac-Romanche en amont de Grenoble. En 1919, la moitié des commandes de NBPP en turbines et en vannes provient de chantiers de la SGE. NBPP mise sur la technique pour se distinguer face à ses concurrents. Maurice Gariel encourage la recherche et le développement, en particulier grâce à la construction d'une station d'essais sur le site de Beauvert à Grenoble, opérationnelle dès 1920. Toutes sortes d'ouvrages hydroélectriques y sont testés, sous la direction de Paul Cayère puis de Pierre Danel à partir de 1928. En parallèle, NBPP utilise la documentation technique et les brevets de Piccard-Pictet pour réaliser les turbines Pelton puis les turbines Francis de forte puissance qui doivent équiper les nouvelles centrales au fil de l'eau et fonctionner sous de faibles chutes d'eau et de gros débits. NBPP s'associe avec d'autres constructeurs pour décrocher des marchés, tout en améliorant sa technique et ses références.
Malgré les succès techniques, le marché de l'hydraulique reste difficile et irrégulier. Les grands aménagements programmés durant la guerre s'avèrent plus difficiles que prévu et nombreux projets sont reportés ou annulés, alors que l'inflation fragilise une industrie où les délais de fabrication sont longs. Le chiffre d'affaires progresse peu, freinant le développement de l'entreprise et l'acquisition de matériel Après 1925, la situation s'améliore grâce à un contexte économique et financier plus stable. L'entreprise utilise l'atelier de La Galochère, repris aux Établissements Neyret-Beylier et loue le petit atelier d'usinage de l'Institut polytechnique de Grenoble. La commande des Francis de Brommat, de 3,8 millions de francs, représente 60 % du montant total des affaires enregistrées en 1928. L'entreprise dépend plus des gros chantiers que des petites turbines dont elle a repris la fabrication à Neyret-Beylier.
Avec un effectif de 400 personnes, NBPP ou Pic-Pic se situe dans la taille des entreprises moyennes. L'équipe de direction est constituée de Maurice Gariel, directeur général dès l'origine, de Paul Million à partir de 1923 et d'Henri Dagallier l'année suivante. Paul Million passe quelques années au bureau d'études avant de prendre la responsabilité commerciale. De son côté, Henri Dagallier, bras droit du directeur, se charge de la gestion financière et humaine. Surnommée la Sainte Trinité par le personnel, cette équipe reste à la tête de l'entreprise pendant 40 ans. Le recrutement de main-d'oeuvre est délicat, dans l'immédiat après-guerre, à cause de la pénurie de travailleurs et de leur volatilité. Le recrutement se fait principalement dans le bassin grenoblois, parmi les ouvriers qui ont acquis le savoir-faire technique indispensable. L'entreprise emploie une proportion importante d'ouvriers qualifiés, car chaque nouvelle commande de turbines exige des pièces uniques, qu'il faut adapter. NBPP se soucie du bien-être ouvrier, ce qui n'exclut pas une gestion dure des relations sociales. La direction fidélise les ouvriers par une politique de logement avec la création d'une société immobilière en 1918. Elle met en place des institutions de prévoyance. Les conflits sociaux locaux suivent les mouvements nationaux. A partir de 1932, la situation sociale devient plus tendue, avec l'arrivée de la crise économique.
NBPP voit fondre son carnet de commandes suite à la crise et aux difficultés de ses clients et partenaires. Pour s'adapter, la direction réduit le personnel de l'usine, principalement les ouvriers. La situation sociale est tendue et des conflits sociaux voient le jour en 1933 puis en 1936. Pour faire face à la situation critique, NBPP fait des efforts d'amélioration sur le système de gestion et de comptabilité et sur les procédés de fabrication et surtout des innovations grâce au laboratoire d'essais : modèles pour étudier les phénomènes d'affouillement et d'engravement qui se produisent aux pieds des barrages, réseaux d'irrigations gravitaires, modélisation des phénomènes de houle et de marée. L'entreprise confie à ses bureaux d'études et à son laboratoire le développement d'un nouveau type de turbines, les Tourbillon. Dans le domaine des réseaux d'irrigation en canaux, le laboratoire brevette en 1933 une série d'équipements automatiques qui permettent de distribuer l'eau en fonction de la demande, avec un minimum d'intervention humaine. Les équipements sont commercialisés en Algérie, puis au Portugal et en Espagne. Parallèlement, une équipe spécialisée en hydraulique fluviale voit le jour. Elle étudie à partir de 1937 un projet pour limiter les débordements de l'Isère, et met au point, pour la Compagnie nationale du Rhône une méthode pour couper le fleuve au niveau du futur aménagement de Génissiat. Le laboratoire d'études sur modèles réduits devient une activité à part entière et prend le nom de Laboratoire dauphinois d'hydraulique (LDH). Celui-ci contribue à améliorer la réputation scientifique et technique de NBPP au-delà des frontières nationales.
Au milieu des années 1930, le marché de l'hydraulique s'affaiblit et NBPP se tourne vers la fabrication liée à la remilitarisation française. Elle fabrique ainsi des tourelles de char pour le compte de Marine Homécourt, des obus coulés à Beauvert et usinés à La Galochère, des chars pour Hotchkiss, Somua puis Renault. L'armement représente 25 à 30 % des commandes, contre 20 % pour les turbines. En 1938, le lancement d'un programme de grands travaux d'aménagements hydroélectriques relance l'entreprise de façon spectaculaire. L'armistice de 1940 met un terme aux commandes de l'armement. Néanmoins, le partenariat permet à NBPP de récupérer des ingénieurs mobilisés et des affectés spéciaux. Avec un effectif maintenu, l'entreprise peut commencer à répondre aux commandes des grands chantiers, notamment les turbines Pelton de Cordéac (41 MW) et les Francis de Génissiat (66 MW). NBPP atteint les limites de ses capacités de production.
L'évolution de NBPP (la croissance) est en décalage par rapport aux événements nationaux (la guerre, la débâcle, l'armistice). Le redressement de la situation se traduit immédiatement par la reprise des recrutements. En 1939, l'entreprise compte 650 ouvriers et 225 employés. En parallèle, Maurice Gariel convainc les administrateurs d'agrandir les locaux. . Le Laboratoire dauphinois d'hydrologie poursuit des recherches avec une nouvelle station dédiée à l'étude de la cavitation, rendue indispensable pour la mise au point des turbines de Génissiat. Il met également en place une station d'étude pour les turbines Kaplan dont l'usage s'impose dans les centrales de basse chute. Le laboratoire franchit une étape en faisant fonctionner des modèles fluviaux et maritimes complexes et en montrant que ce type d'étude sur modèle réduit permet de grandement améliorer l'efficacité des aménagements programmés. NBPP participe ainsi à l'étude d'une usine marémotrice qui donnera naissance à l'aménagement de La Rance.
Au début des années 1930, NBPP se développe hors de la métropole, dans l'empire français, notamment en Algérie et en Indochine, pour des réseaux d'irrigation. L'entreprise s'implante à Hussein-Dey près d'Alger en 1940 et en 1942, l'usine de la Côte rouge est construite, avec un bâtiment pour la chaudronnerie, un atelier de mécanique et une station d'essais sur modèles réduits. NBPP enregistre alors de nombreuses commandes en Algérie, mais le débarquement des Alliés en novembre 1942 coupe les relations entre la filiale et Grenoble jusqu'en 1944.
Paul Million est à l'origine de l'implantation au Portugal où existent de nombreux besoins en matière d'hydroélectricité. La société NBPP portugaise est créée début 1942 afin de fabriquer sur place les équipements qu'il serait trop coûteux de transporter depuis Grenoble. Cet atelier est ensuite apporté à une nouvelle société, la Sorefame, que la NBPP portugaise fonde avec une société locale, la Vulcano. En parallèle, Henri Dagallier fonde le Consortio Hidro-Electrico Franco Portuges, société chargée d'établir des offres concertées pour l'équipement des futurs aménagements hydroélectriques portugais. NBPP prend la tête de ce consortium regroupant exclusivement des fabricants de matériels électriques et hydrauliques, dont NBPP, Alsthom, Bouchayer-Viallet et Merlin-Gerin.
A la fin des années 1940, la direction de Neyrpic constate que le marché français de l'hydroélectricité ne peut suffire à faire vivre l'entreprise. La majorité des contrats de Neyrpic est en France, alors que le fournisseur EDF, en situation de monopole, délaisse l'hydroélectricité au profit du thermique (charbon et fuel). La vente des équipements d'irrigation et la promotion des études sur modèles réduits sont les principaux objectifs de vente dans l'immédiat après-guerre. Le Laboratoire dauphinois d'hydraulique joue un rôle primordial dans la recherche de nouveaux clients. Grâce à des contacts à Lisbonne et à Tunis Neyrpic prend des participations dans plusieurs sociétés d'études qui ont pour objet la mise en valeur des terres et l'adduction d'eau, en particulier au Maroc et en Tunisie. Neyrpic entreprend alors une campagne de prospection de par le monde, ce qui lui permet de bâtir un réseau de relations, puis de filiales et de licenciés. L'usine d'Hussein-Dey, près d'Algérie, devient la base de l'implantation en Afrique du Nord, fabricant des vannes, des conduites forcées, des appareils d'irrigation et des petites turbines pour le marché local. En 1951 est créée Neyrpic Afrique, filiale regroupant l'ensemble des intérêts en Afrique du Nord. Au Portugal, la Sorefame (sociétés réunies de fabrications métalliques) obtient l'agrandissement des ateliers pour la production des turbines nécessaires à la construction du barrage de Belver sur le Tage. Neyrpic s'implante en Amérique du Sud (Argentine, Brésil, Colombie) par le biais de filiales ou par association avec des sociétés locales.
La technique Neyrpic acquiert la maturité dans les années 1950. Elle perfectionne les techniques de fabrication et améliore les temps d'usinage et de montage. Le mécano-soudage
Le procédé consiste à souder des tôles et des profilés pour construire certaines pièces de grandes dimensions qui étaient jusque-là fabriquées en fonte moulée et assemblées par rivetage.
se développe. Puisant leur inspiration dans le catholicisme social, Maurice Gariel et Henri Dagallier tentent de faire fonctionner une entreprise où il faut concilier gains de productivité et fabrications peu standardisées, gérer plusieurs milliers de personnes, impliquer le personnel dans la réussite de l'entreprise, offrir à chacun une possibilité d'évolution professionnelle et sociale. La tentative est jugée intéressante ou dénoncée une nouvelle forme de paternalisme.
Entreprise en plein développement international, Neyrpic est néanmoins en difficulté financière. Modernisant ses ateliers, développant ses activités de R&D, et mettant en place une politique sociale, elle a besoin d'immobiliser des sommes considérables et de générer des résultats annuels élevés et réguliers. Elle trouve les ressources nécessaires par l'augmentation du capital, les recours aux marchés financiers et les emprunts bancaires. Les résultats sont insuffisants. Mais les charges de fonctionnement sont élevées et peuvent difficilement être réduites, malgré les tentatives de rationalisation et de contrôle. Les investissements sont quant à eux colossaux, qu'il s'agisse des bâtiments, de l'outillage, du capital des filiales ou de la trésorerie destinée à l'acquisition de la matière première. De 1948 au début de 1957, Neyrpic procède à sept augmentations de capital et entre en bourse en 1951.
Neyrpic s'oriente vers un développement technique et international et vers un investissement dans la diversification des fabrications. Son expertise et son savoir-faire en mécanique et en hydraulique lui permettent de pénétrer les marchés du pétrole et du nucléaire. Elle absorbe son ancienne maison-mère, les Ateliers Neyret-Beylier, afin de former un groupe de construction mécanique plus diversifié et plus apte à résister aux aléas du marché de l'hydroélectricité. Cette orientation permet des réalisations intéressantes mais elle s'avère difficilement soutenable pour une entreprise qui ne parvient pas à améliorer ses résultats. Les charges explosent et l'entreprise se trouve contrainte à s'en remettre en 1962 à Alsthom, son principal actionnaire. Imposant une politique d'austérité, celui-ci déclenche un grave conflit qui oppose pendant plusieurs mois une majorité de salariés à la nouvelle direction. Après cinq ans de rigueur et la suppression d'un millier d'emplois, Neyrpic est absorbée par Alsthom.
Alsthom utilise la technique Neyrpic uniquement dans le domaine des turbines hydrauliques, ce dont les bureaux d'études grenoblois tirent profit. Le contexte industriel connaît de profondes mutations structurelles. Les entreprises se concentrent, donnant naissance à des groupes de plus en plus importants, comme Alsthom-CGE et Creusot-Loire. Des accords sectoriels sont signés avec une réorganisation des sites de production. Alsthom cède le contrôle de Neyrpic au groupe Creusot-Loire, le principal maître d'oeuvre des aménagements nucléaires français. Un rapprochement aboutit à la création d'une filiale commune, Neyrpic-SFAC (Société des forges et ateliers du Creusot), qui devient Neyrpic-Creusot-Loire (NCL) en 1970 et dont la mission est d'organiser la collaboration technique et le développement des trois sociétés à l'export. NCL est domicilié à Grenoble et s'appuie sur les installations d'étude et d'essais de Neyrpic et de Sogreah. L'entreprise grenobloise est alors divisée et se spécialise dans la seule fabrication liée aux énergies hydrauliques et nucléaires. Dans les années 1970, le marché de l'énergie se modifie suite aux crises pétrolières. De nombreux pays relancent des programmes hydroélectriques, offrant des opportunités à Neyrpic, devenu Division Neyrpic Production (DNP) d'Alsthom. Le contexte social reste néanmoins tendu. A Grenoble, la fusion avec Neyrpic n'entraîne pas de modifications sur l'organisation du travail si ce n'est l'intégration au sein de la Division Neyrpic du département Aplications industrielles de Sogreah, filialisé sous le nom de Techniques des fluides (TDF) en 1972.

Informations sur l'acquisition :

Le fonds est entré en mars 2012 aux Archives départementales de l'Isère par dépôt de l'entreprise ALSTOM HYDRO France qui a racheté Neyrpic.
Historique de conservation :
Les documents ont été analysés et inventoriés dans les locaux de l'usine. Les archivistes des Archives départementales de l'Isère ont vérifié les analyses et ont conditionné les documents dans des boîtes adaptées à la conservation à long terme.

Conditions d'accès :

Le fonds est communicable uniquement sur autorisation du déposant.

Ressources complémentaires :

Les sources complémentaires citées ci-dessous sont le plus exhaustives possible au moment de la rédaction de l'inventaire. Elles sont susceptibles d'être complétées par d'autres versements.
Fonds de la préfecture de l'Isère
Préfecture, direction des services aux usagers, bureau des élections
7885 W 4. Dossiers des associations professionnelles (loi du 21 mars 1884).- Grenoble, […] syndicat CGT Neyrpic. 1963-1991
Préfecture, 2e direction, 2e bureau.
6481 W 18. Fonds d'aménagement urbain.- Saint-Martin-d'Hères, […] réhabilitation de l'îlot industriel Neyrpic-Croix-Rouge. 1979-1983
Préfecture, 2ème division, 4ème bureau.
3010 W 151. Enseignement technique privé.- […] Cours de perfectionnement des Etablissements Neyrpic à Grenoble. 1949-1960
3010 W 156. […] Cours de perfectionnement conduisant à la promotion du travail (Neyrpic). 1947-1960
Préfecture, 2e section économique.
4633 W 4. Dossier des établissements Neyrpic-SOGREAH. 1964-1968
Préfecture, 4ème direction, 3ème bureau [aménagement du territoire, construction]
2983 W 107/1. Permis de construire n° 327. Société des Etablissements Neyrpic, Mr Garriel, Grenoble et Société Soreco, Mr Moro, Grenoble (permis : 07/12/1959, certificat : 05/07/1963, avis : 30/11/1959).
2983 W 39. N° 710. Entreprise Neyrpic, Mr Chadenet Bernard, Grenoble (permis : 12 octobre 1962, certificat : 27 mars 1963)
2983 W 70. N° 747. Etablissement Neyrpic, Société Soreco, Mr Moro, Grenoble (permis : 09/10/1962, accord : 18 septembre 1962).
2983 W 216. Permis de démolir. Mr Pivot et Mr Junillon (architectes), Grenoble agissant pour le compte des Etablissements Neyrpic, Grenoble (3 novembre 1962).
Préfecture, service en charge des installations classées.
Établissements dangereux et insalubres, installations classées pour la protection de l'environnement. Seule une partie des dossiers a été indexée, dont la liste se trouve ci-dessous. Il est probable que d'autres versements contiennent des dossiers de l'entreprise Neyrpic.
8520 W 1. Registre de demande d'autorisation. 2706 - Neyret-Beylier et Piccard-Pictet (Grenoble, chemin de Beauvert), fonderie et construction mécanique, fonte et fusion de bronze (13 mai 1918)
8520 W 2. Registre de demande d'autorisation. 7461 - Neyret-Beylier et Piccard-Pictet (Grenoble, Beauvert), aciérie (21 mai 1940). 7604 - Ateliers Neyret-Beylier et Piccard-Pictet (Grenoble, Beauvert), réservoir à fuel en plein air (1946). 7730 - Neyret-Beylier et Piccard-Pictet (Grenoble, Beauvert), réservoir souterrain d'essence 30 000 l (23 juin 1947). 7895 – Neyret-Beylier-Piccard-Pictet (Grenoble, av. de Beauvert), réservoir de mazout (250 m3) (20 octobre 1947). 8372 - Société Neyrpic, dépôt de mazout (29 mai 1951). 10486 - Ets Neyrpic (Grenoble), sources radioactives (1er septembre 1960)
120 M 39. Neyret, Brenier et Compagnie, constructeurs mécaniciens (Saint-Martin-d'Hères), création d'une fonderie de fonte (30 mai 1905).
3719 W 16. 12197 - Ets Neyrpic, avenue de Beauvert, Grenoble (1964)
4942 W 97. 16661 - Établissements Neyrpic, dépôt de gaz combustible liquéfié (1971).
5090 W 4. 16771 - Société Alsthom division Neyrpic : annulé (voir n° 16799) non versé
5090 W 7. 16792 - Établissements Neyrpic, dépôt de gaz combustibles liquéfiés (1972).
5090 W 7. 16799 - Société Neyrpic : non versé.
5090 W 16. 16855 - Établissements Neyrpic, stockage de gaz combustibles liquéfiés (1972).
7012 W 35. 16799 - Société Alsthom-Neyrpic Grenoble (1972).
5090 W 66. 17013 - Établissements Neyrpic, dépôt de gaz propane liquéfié (1972).
7012 W 210. 19175 - Neyrpic S. A. Alsthom Grenoble
7012 W 218. 19225 - Alsthom Neyrpic Saint-Martin-d'Hères
7012 W 238. 19395 - Centre Nivose (C. E. Alsthom-Neyrpic) La Morte
7307 W 85. 20079 - Ets Neyrpic S. A. , Grenoble, traitement chimique des métaux.
7307 W 128. 20323 - Sté Neyrpic, Grenoble, substances radioactives oxygène liquide.
7307 W 157. 20505 - Sté Neyrpic, Grenoble, ammoniaque liquéfié.
7307 W 216. 20848 - Neyrpic, Grenoble, dépôt ammoniaque.
7312 W 230. Prélèvements, autorisations de pompage, rejets.- Rejet des eaux usées, autorisations de prélèvement : société Neyrpic à Grenoble (Isère) (1975-1976).
7312 W 237. Rejet des eaux usées : société les Successeurs de bois et Chassande, Grenoble, société Neyrpic, Grenoble, société Caterpillar, Grenoble, étalissement Lustucru, Grenoble (1968-1970).
7312 W 238. Substances radioactives : demande d'autorisation de détention et utilisation, rejets d'effluents liquides et gazeux.- Société Dauphinoise d'Etudes à établissement Neyrpic à Grenoble (1958-1981).
7314 W 98. 22825 - Neyrpic, Grenoble
7314 W 102. 22859 - Neyrpic, Grenoble
7314 W 205. 23393 - Neyrpic, Grenoble (1989)
Économie
162 M 30. Documents concernant l'organisation du travail.- Situation du marché du travail dans l'Isère (novembre 1949). État d'esprit, mécontentement dans diverses usines de Bourgoin, Chasse, Décines. Barrages et chutes d'eau. Établissements Soulage à Grenoble, ateliers de wagons à Brignoud, établissements de Grenoble, Renage, Roussillon, Saint-Jean-de-Bournay, Saint-Priest, La Tour-du-Pin, Vienne, Voiron. État d'esprit dans le syndicat de l'habillement de l'Isère. Quêtes et propagande du Parti Communiste en faveur des grévistes des Établissements Charrel au Grand-Lemps, propagande du Parti Communiste contre le gouvernement Jules Moch, information au sujet des conventions collectives, conférence de M. Durand, ingénieur Neyrpic « Cadres face au mouvement ouvrier ». Note de renseignement sur le marché du travail. 1949-1950.
Fonds du cabinet du préfet
2696 W 87. Notes et rapports sur diverses entreprises industrielles de la région grenobloise : Neyrpic […]. 1953-1960
2797 W 25. Grèves et conflits du travail.- Dossiers de certains établissements de Grenoble et de la région dauphinoise ayant eu à régler des conflits du travail et des grèves : […] Ets Neyrpic […]. 1957-1960
4332 W 102-105. Sociétés industrielles, dossiers par société : correspondance, rapports aux ministères, notes des Renseignements généraux, articles de presse. Neyrpic-SOGREAH. 1958-1965
4332 W 102. Conflits sociaux (1960-1965). Affaire Neyrpic, conflit entre les ouvriers et les ingénieurs : voeux du Conseil général, motions de soutien, création d'un comité universitaire de solidarité avec les ouvriers de Neyrpic, interventions individuelles en faveur des licenciés (1963). Tracts. 1960-1965
4332 W 103. Affaire Neyrpic, comité d'entreprise : comptes-rendus (1964-1965) ; rapports aux ministères (1962-1964) ; réunions entre la direction de Neyrpic et les organisations syndicales sous la présidence du préfet : procès-verbaux (1963) ; conseils d'administration : rapports (1963-1964) ; établissements Neyrpic : notes descriptives (1958-1964). 1958-1964
4332 W 104. Affaire Neyrpic, revendications sociales ; commandes (1964-1965) ; reclassement du personnel licencié (1963-1964). 1963-1965
4332 W 105. Affaire Neyrpic : revue de presse. 1962-1965
Sécurité civile.
6475 W 32. Etablissements recevant du public.- […] Centre de vacances Nivose Alsthom Neyrpic. 1963-1979
Fonds du Tribunal de commerce de Grenoble
Statuts de sociétés
Le fonds du tribunal de commerce de Grenoble contient les statuts de société (déclaration, modification). Seuls les registres antérieurs à 1940, classés en sous-série 11 U, ont fait l'objet d'un index.
11 U 424. Brenier et Neyret (Grenoble), construction mécanique (7 janvier 1891).
11 U 427. Brenier, Neyret et Compagnie (Grenoble), construction mécanique (3 mars 1899).
11 U 438. Neyret, Brenier et Compagnie (Saint-Martin-d'Hères), construction mécanique : statuts (28 août 1906).
11 U 440. Neyret, Brenier et Compagnie (Saint-Martin-d'Hères), construction mécanique, modification des statuts (28 août 1906).
11 U 448. Neyret, Beylier, Ducrest et Compagnie, anciennement Neyret, Brenier et Compagnie (Saint-Martin-d'Hères), changement de raison sociale (20 janvier 1913).
11 U 452. Neyret, Beylier et Compagnie (Saint-Martin-d'Hères), construction mécanique : statuts (28 décembre 1916).
11 U 477. Neyret, Beylier et Compagnie (La Croix Rouge, Saint-Martin-d'Hères), exploitation d'ateliers mécaniques et d'un bureau d'études, prorogation de société : modification de statuts (16 juillet 1924).
11 U 480. Neyret et Beylier (Ateliers) (La Croix Rouge, Saint-Martin-d'Hères), transformation de la société jadis en nom collectif et en commandite simple en une société anonyme : modification de statuts (4 février 1925).
11 U 484. Neyret et Beylier (Ateliers (La Croix Rouge, Saint-Martin-d'Hères) : modification de statuts (10 novembre 1925).
11 U 453. Neyret, Beylier, Piccard-Pictet (Ateliers) (Grenoble), fabrication de matériel mécanique et plus spécialement de tuileries hydrauliques (30 mai 1917).
11 U 455. Neyret, Beylier, Piccard-Pictet (Ateliers) (Grenoble), fabrication de matériel mécanique et plus spécialement de turbines hydrauliques (23 juillet 1919).
6773 W 355-357 Dossiers annexes, actes de société des Établissements Neyrpic. . 10 avril, 10 août 1941
Expertises
7732 W 6. Expertises : rapports.- N° 51 : Clecim/Neyrpic […]. 1988
Fonds de la Direction départementale du travail
2654 W 17. Prisonniers de guerre de l'Axe employés en Isère entre 1944 et 1954.- Neyrpic-Neyret Beylier Piccard Pictet (Grenoble), machines hydrauliques (convention n°7). 1946
4164 W 4. Publications et documentation : […] journal Neyrpic. 1948-1950
8338 W 27-28. GEC ALSTHOM SDEM, Grenoble. 1992-1998
8338 W 27. Relations professionnelles : comité d'entreprise, accords, syndicats, délégués du personnel, règlement intérieur (1993-1997). Emploi : suivi des effectifs, mutations, licenciements, durée du travail, horaires (1994-1998). Documentation (1992-1996). Visites inspection et procès-verbaux (1992-1995). 1992-1998
8338 W 28. Inspection du travail, section 2 : procès-verbaux. 1992-1994
8338 W 59. Neyrpic, Grenoble.- Emploi : licenciements. 1989-1991
Fonds de la Direction départementale de l'équipement
Permis de construire
7939 W 19. […] Grenoble : établissement Neyrpic, entrepôt. 1958
7939 W 23. Grenoble : Neyrpic, immeuble. 1959
7939 W 59. Grenoble : Neyrpic, surélévation. 1961
7940 W 46. Grenoble : établissements Neyrpic, avenue Léon Blum, construction d'un atelier mécanique, avenue Paul Verlaine. 1966
7940 W 53. […] Grenoble : établissements Neyrpic, construction du bâtiment des bureaux aile ouest. 1966
7942 W 54. […] Grenoble : Neyrpic division, société Alsthom, agrandissement grand hall mécanique. 1969
Fonds du Service départemental d'incendie et de secours de l'Isère (SDIS)
8532 W 20. Établissements recevant du public (ERP) fermés du 1er groupe et du 2ème groupe avec locaux à sommeil.- F13082 - Restaurant Neyrpic - N/3 – Grenoble. 1970-1996
Fonds de l'inspection académique de Grenoble
Service GP 4 – Enseignement privé.
6313 W 90. Ecole technique Neyrpic - E. T. P. 1972-1975
Fonds du Rectorat de l'académie de Grenoble
Division de l'enseignement privé
8464 W 49-50. Dossiers d'établissements d'enseignement privés fermés.- Grenoble : école d'apprentissage Neyrpic. […]. s. d. , 1969
Fonds de l'institut national polytechnique de Grenoble, Institut d'Informatique et Mathématiques Appliquées de Grenoble (IMAG).
Correspondance administrative du directeur Jean Kuntzmann.
8355 W 1. Les premiers cours de mathématiques appliquées ; Kuntzmann demande l'avis d'ingénieurs de quelques sociétés privées (Neyrpic) pour améliorer le contenu de son enseignement. 1948-1949
8355 W 5. […] Problèmes de facturation des heures de TP sur l'IBM 650 de Neyrpic. . 2 octobre 1957
Fonds Jean Bonnet, prêtre (171 J)
171 J 15. Photographies.- Neyrpic, personnel du bureau de paie (septembre 1939, juillet 1940).
Fonds des Établissements Bouchayer-Viallet (73 J)
Correspondance.- Registres de courrier arrivée et départ, classés par ordre chronologique, concernant les clients et fournisseurs des Établissements Bouchayer et Viallet : marchés, plans, devis, correspondance diverse, commandes de pièces, exécution des chantiers, pour des travaux de grosse chaudronnerie, chauffage, installation d'usines, charpentes métalliques et la fourniture des produits métallurgiques, pièces, machines.
73 J 382*-384*. Ateliers Neyret, Beylier, Ducrest et Cie, à Grenoble, commandes et fournitures de pièces (robinets-vannes, poulies, engrenages, cuves …). 1913-1923
73 J 385*-386*. Ateliers Neyret-Beylier et Piccard-Pictet, à Grenoble, commandes de matériel, installation d'usines et chutes d'eau. 1917-1922
Photos
73 J 468. N. B. P. P. (Neyrpic), blindage de la conduite de vidange du barrage de Ghribb (Algérie). . s. d.
Fonds des établissements Keller et Leleux, électrochimie (78 J)
78 J 44. Contrats d'achats de matériel hydraulique par S. K. L. auprès des fournisseurs suivants : A. et H. Bouvier entrepreneurs (28 mars 1903), S. A. de constructions mécaniques Escher, Wyss et Cie (1916-1924), Ateliers Neyret-Beylier et Piccard Pictet (9 décembre 1922), Atelier des Charmilles S. A. (1925-1927). 1903-1927
Fonds de l'entreprise Pascal, bâtiments et travaux publics
172 J 1103. Construction de l'usine Neyrpic. 1953. Original : noir et blanc, 23 x 17, pos. , 4 photos.
Fonds Emile Romanet (18 J)
18 J 30. « Grenoble Industriel » : contrat conclu entre Romanet, Neyret-Belier et Piccard-Pictet, accords conclu par Romanet avec Colomb, Genin et Carle, collaborateurs de Romanet. 1927-1929
18 J 43. Cours professionnels des Industries métallurgiques de Grenoble (Grenoble 1917) ; notice et questionnaire relatifs au cours d'apprentissage des Etablissements Joya, Neyrpic, Merlin et Gerin. 1917-1949
Fonds René Frappat (106 J)
106 J 25. Vie mutualiste, documentation.- Statuts et règlements de sociétés de secours mutuel : […] société mutualiste Neyrpic-Sogreah (1976). […]. 1913-1976 et s. d. .
Pièces isolées (1 J)
1 J 1578. Établissements Neyrpic.- La vérité sur Neyrpic, dossier ronéotypé établi par la section syndicale CFTC de l'établissement (14 décembre 1962) ; A propos de l'affaire Neyrpic, lettre imprimée des curés de la ville de Grenoble (27 février 1963). 1962-1963
Fonds abbé Cayère (188 J)
Fonds non classé.
Fonds André Neyret (239 J)
Papiers personnels, dossiers de l'entreprise Neyret-Beylier (non classé)
Fonds de la section communiste des Établissements Neyrpic (162 J)
Fonds non classé.
Fonds l'union départementale C. F. D. T. de l'Isère (51 J)
51 J 116. Branches professionnelles. Métallurgie et mécanique.- Neyrpic. 1961-1971
51 J 165. Entreprises.- Neyrpic-SOGREAH (1951-1959). Neyret-Beylier (1952-1959). Forges d'Allevard (1957). Massot-Disdier (1959). 1951-1959

Références bibliographiques :

DALMASSO (Anne), ROBERT (Eric). Neyrpic Grenoble, histoire d'un pionnier de l'hydraulique mondiale. Renage : Dire l'Entreprise, 2009. 224 p.

Observations :

Sigles
ADDH : Association pour la diffusion de la documentation hydraulique
BCEEOM : Bureau central d'études pour les équipements d'outre-mer
BVS : Bouchayer Viallet Schneider
CEF : Constructions électriques de France
CNIT : Centre national des industries et techniques
COMETURK : Société française de construction métallique et mécanique en Turquie
COTHA : Compagnie des techniques hydrauliques et agricoles
CRIC : Centre de recherches industrielles sous contrat
GABAR : Société de garantie pour l'édification ou l'amélioration et l'équipement de petits barrages hydroélectriques
GEMES : Groupement pour l'étude au Maroc des eaux souterraines
GEMFUNI : Groupe électromécanique français pour l'union indienne
GICEL : Groupement des industries de la construction électrique
GIFOR : Groupement des industries de forages et services pétroliers
GME : Chambre syndicale des constructeurs de gros matériel électrique
GML : Groupement de mécanique lourde
GTAT : Groupement technique pour l'aménagement des terres
GTS : Groupement technique et financier pour le Sahara
LEAD : Laboratoire d'électronique et d'automatique dauphinois
NBPP : Neyret-Beylier-Piccard-Pictet
Rhenameca : Ateliers de chaudronnerie et de mécanique du Rhin
SACM : Société générale de construction électrique et mécanique
SAFONA : Société anonyme d'études et d'exploitation des forces naturelles
SAGE : Société auxiliaire de gestion et d'exploitation
SAGEI : Société alpine de gestion d'équipement immobilier
SAIEM : Société anonyme immobilière d'économie mixte
SARU : Société générale d'aménagement rural et urbain
SCI : Société civile immobilière
SEBOT : Société d'études pour la bonification des terres
SEHM : Société d'études hydrauliques au Maroc
SEIH : Société d'études et d'installations hydrauliques au Liban
SEPEMI : Société d'étude pour l'équipement minier et industriel
SETHEM : Société d'études hydrauliques, électriques et mécaniques
SETUGE : Société d'études de grands équipements
SFCF : Société française des carburants forestiers
SHF : Société hydrotechnique de France
SICEM : Société industrielle et commerciale électromécanique
SMEHV : Société marocaine d'étude de la houle et du vent
SODETEP : Société de développement des techniques de pluie provoquée
SOGETHA : Société générale des techniques hydro-agricoles
SOGETIM : Société générale d'études et de travaux d'irrigation au Maroc
Sogreah : Société grenobloise d'études et d'applications hydrauliques
SOLCADEX : Société algérienne de développement et d'expansion
SOMEX : Société de caution mutuelle des exploitants de chauffage domestique et industriel
SOMEMA : Société méditerranéenne de l'énergie marine
STTS : Société pour l'étude et l'application des techniques de transport
TDF : Techniques des fluides
UMA : Union métallique africaine
UNIMAP : Union industrielle de matériel du pétrole : protocole d'accord

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD038_272J_NEYRPIC

Archives départementales de l'Isère

Liens