Fonds répertorié provisoirement.

Couvent situé à Toulouse, quai de la Daurade.

La Daurade était autrefois desservie par une congrégation de chanoines, mais, la discipline s'étant relâchée, l'évêque de Toulouse, Izarn et le comte de Toulouse Guillaume IV donnèrent en 1077 cette église à Hugues, abbé de Cluny, pour y établir les religieux vivant sous la règle de saint Benoît. Depuis cette époque, la Daurade dépendit de l'abbaye de Cluny et fut placée sous la dépendance directe de l'abbaye de Moissac.

Le monastère fut plusieurs fois détruit par un incendie (1429, 1442 et surtout 1463).

En 1627, les bénédictins de la Daurade s'unirent à la congrégation de Saint-Maur. L'ancienne église fut démolie entre 1761 et 1763, commencés en 1764, les travaux de la nouvelle église furent arrêtés par l'Intendant du Languedoc fin 1765, car les travaux n'étaient pas conformes avec ceux entrepris pour les quais. En 1773, sous la direction de Jean-Philippe Hardy, la construction de la nouvelle église reprit son cours. En 1790, le monastère fut transformé en manufacture de coton puis de tabac. Le cloître fut démoli en 1811. L'église fut finalement consacrée en 1836, mais la façade ne fut mise en place qu'en 1884.

Ce fonds concerne les prieurs (13e-18e s.), les religieux (vêtures et professions : 16e-18e s.) et la vie du monastère (délibérations : 17e-18e s.) ; l'introduction de la congrégation de Saint-Maur et l'établissement du séminaire Saint-Louis (17e s.) ; les relations avec d'autres abbayes et prieurés bénédictins (correspondance et procédure : 15e-18e s.).

Ce fonds comprend par ailleurs des documents relatifs à la construction de la nouvelle église et du Quai de la Daurade (1761-1786), aux prieurés de Daux, Lugagnac et Saint-Livrade (12e-18e s.) et aux possessions dans Toulouse, notamment moulins du Bazacle, et dans les environs