Inventaire d'archives : Papiers des chefs de l'Etat. IVe République (1947-1959)
Contenu :
INTRODUCTION
Si les équipes ministérielles ont témoigné de quelque permanence, le massacre des premiers ministres a fait qu'aucun d'eux ne pouvait se maintenir au pouvoir. En face de ce personnage perpétuellement changeant, le président de la République demeurait immuable, étant seul à avoir, depuis le début, connu et suivi toutes les affaires, toutes les négociations, dans un courant interrompu. Quand il y avait crise, puis reprise de l'action politique après rupture de charge, c'était l'Élysée seul qui, pour enchaîner, offrait une rampe solide à quoi s'accrocher.
André Siegfried
Paris, Plon, 1958, p. 201. De la IVe à la Ve République au jour le jour,
Cet inventaire présente à l'historien des sources de nature extrêmement différente, reflet des multiples activités de la présidence de la République de 1947 à 1958, et dont l'intérêt déborde souvent le cadre assigné à celle-ci par la Constitution du 27 octobre 1946.
Apparaît ici en premier lieu bien sûr l'institution elle-même, les de ceux qui la composaient, mais aussi à travers eux une image de la France et du monde sous la IVe République qui, même un peu filtrée, se révèle cependant très intéressante. travaux et les jours
Avant leurs versements aux Archives nationales, échelonnés de 1978 à 1999, les documents avaient été dans leurs grandes lignes organisés par les services dont ils émanaient et par le service des Archives de la Présidence . De ce grand fonds d'environ neuf-cent trente cartons à l'origine, mises à part certaines lettres et demandes d'interventions qui ont été échantillonnées, seuls les doubles - très nombreux - ont été éliminés.
Les états sommaires de versement furent réalisés par Albert Couturier, Félix Laffé et Jacques Lalyre.
Aux Archives nationales, les documents connurent ensuite leur classement définitif, selon un plan calqué pour l'essentiel sur l'organigramme de la présidence de la République . Il en fut établi l'inventaire que voici.
Voir en annexe de l'inventaire 4 AG : organisation de la présidence de la République et attributions de ses membres sous la IVe République pages .
D'après le texte constitutionnel de 1946 le président de la République, premier personnage de l'État, élu par le Parlement donc émanation suprême de la nation toute entière, se situe au-dessus des fonctions législative, exécutive et judiciaire. En étroite relation avec elles cependant, gardien des principes fondamentaux de la Constitution du pays, il est chargé de veiller à ce qu'en ces différents domaines tout leur soit conforme. Les moyens dont il dispose pour cela - notamment la présidence de maints conseils et comités - contribuent à renforcer considérablement la position en théorie assez faible qui est la sienne en régime parlementaire. Car, la constitution et son application sont évidemment deux choses différentes. Et dès l'origine, les circonstances, la personnalité du Président, son autorité morale et son travail conférèrent à la fonction présidentielle une importance et un rayonnement que n'avaient pas prévu les constituants de 1946, eux qui parfois proposèrent même sa suppression.
Pourtant, même après tant d'articles, d'études et de livres publiés depuis plus de quarante ans , après tant de prises de position qui montrent et démontrent son rôle, bien des idées abusivement reçues ont encore cours aujourd'hui à propos de la Présidence sous la IVe République. Les archives présentées ici, qu'il est indispensable de compléter notamment par le et les papiers privés de Vincent Auriol conservés en 552 AP, font apparaître au contraire - en filigrane parfois seulement, il est vrai, ou à demi-mot - le caractère essentiel de cette institution qui, aux heures les plus sombres du régime, fera même figure de véritable "Institut du cancer" .
Voir notamment André Siegfried, Paris, Grasset, 1958, ou Pierre Nora, Introduction générale au de Vincent Auriol, tome I : , pages XIII à LXIX, Paris, Armand Colin, 1970. De la IVe à la Ve République au jour le jour,Journal du Septennat. 1947-1954,1947
JournalCe mot est de Pierre Nora. Introduction générale au , page XIX. Journal
Tiennent une place importante dans ce fonds les dossiers illustrant la fonction de représentation du président de la République, fonction loin d'être négligeable - en particulier par ses conséquences politiques en France et à l'étranger - et qui a d'ailleurs tant frappé les esprits que nombre d'entre eux ne retinrent qu'elle.
Tous ces documents retraçant les voyages, déplacements, audiences, réceptions et cérémonies diverses, avec les textes de discours et les photographies, offrent sous une apparence trompeusement futile un portrait de la France de l'époque, de sa civilisation, de ses crises et difficultés aussi, portrait extrêmement contrasté, des villes détruites et des restrictions de l'après-guerre aux grands succès économiques et aux fêtes les plus raffinées de l'Élysée ou de Rambouillet. Ces documents révèlent aussi l'entourage des présidents, les lieux où ils apparaissaient et laissent deviner les influences, influences perceptibles aussi par l'analyse des emplois du temps et agendas présidentiels.
Dès le début de son septennat en effet, Vincent Auriol, désireux de modifier l'image de la Présidence héritée de la IIIe République, institution ressentie comme lointaine et compassée, utilisa les manifestations publiques comme instrument de sa politique. Le 31 janvier 1947, lors d'une visite en banlieue parisienne, il définissait d'emblée son programme : "Entre le peuple et ses élus à quelque échelon qu'ils soient il doit y avoir communication permanente de pensées et de volonté. J'irai d'ailleurs partout à travers la France pour réaliser l'unité nationale, mobiliser toutes les forces vives du pays, entendre les doléances, exposer la politique nationale et internationale de la France, et, entre les élus de la population être le trait d'union permanent qui fera la force de notre pays" . Ainsi, affranchi en ces occasions de la règle du contre-seing ministériel, il pût s'exprimer librement, exhorter, et ... combattre lui-même les attaques contre le régime, n'étant pas seulement "un président qui préside" mais aussi en ces occasions "un président qui gouverne", ne dédaignant pas de se faire, selon sa propre expression, "le propagandiste numéro 1 de l'action nationale".
Vincent Auriol, tome I : Paris, Librairie Armand Colin, 1970, pages 41-42. Journal du Septennat. 1947-1954,1947,
René Coty, s'il se glissa sans difficulté dans les structures mises en place par son prédécesseur, adoptera une attitude à cet égard plus réservée. Ayant notamment une conception très extensive de l'irresponsabilité du chef de l'État et du contre-seing ministériel, il opta personnellement pour un "effacement volontaire" .
Voir Francis de Baecque, Nancy, Presses universitaires de Nancy, Les Éditions STH, 1991. En particulier le chapitre "Un septennat écourté", pages 179 à 289. René Coty, tel qu'en lui-même,
Les archives des conseils et comités présidés par le président de la République sont également, à des degrés divers, parmi les plus intéressantes de ce fonds puisque loin de se cantonner dans leur rôle d'arbitre, les présidents de la IVe République y exercèrent largement - trop selon certains - leur magistrature d'influence.
Les conseils des ministres tout d'abord. Le Président, fait nouveau, est tenu par la Constitution de 1946, d'en faire établir et d'en conserver les procès-verbaux de séances. Vincent Auriol de surcroît, établit la coutume de choisir les participants au Conseil, de mettre au point l'ordre du jour et le texte final du procès-verbal. Source essentielle, ces douze cartons d'ordres du jour et procès-verbaux sont toutefois à compléter par le qui en rend compte et les commente, et par les dossiers du secrétaire général du gouvernement chargé par le président du Conseil de préparer les séances. Journal du Septennat
Le journal de René Coty quant à lui, de 1954 à 1958, se fait très lacunaire, ne donnant pratiquement aucun renseignement d'ordre politique.
Ainsi apparaît dans le domaine de l'écrit, une différence essentielle entre les deux présidents de la IVe République, et qui détermine largement bien sûr la nature des archives transmises aux historiens. Le premier, par tempérament et dans la perspective de ses mémoires, écrit d'abondance, note et annote, enregistre tout ce dont il est témoin, allant jusqu'à fixer ses "impressions" et à constituer cet important fonds de papiers "privés" parallèle à celui de la présidence de la République. Le second au contraire estime que ses actes doivent être entourés d'un certain secret et, à partir du jour où il accède à la Présidence, laisse en toutes choses très peu de traces écrites de ce qu'il fait ou connaît. "Dès les premières réunions, écrit son ancien collaborateur Francis de Baecque, il nous demande expressément de ne pas tenir un journal quotidien" . René Coty de surcroît n'effectua qu'un quinquennat. L'on ne doit donc pas s'étonner d'être en présence d'un corpus de nature et d'importance très différente d'un président à l'autre.
Voir Francis de Baecque,
op. cit.
Les dossiers du Comité de la Défense nationale et ceux du Conseil supérieur de la magistrature, autres instances présidées par Vincent Auriol et René Coty, illustrent bien également cette disparité des sources.
Les dossiers de séances du Comité de la Défense nationale, dont les plus anciens datent de décembre 1945, sont ceux du Président lui-même. Ceux du secrétaire général militaire, doubles exacts des premiers ont été éliminés. Infiniment plus abondants et mieux élaborés sous la présidence Auriol que sous la présidence Coty, présentés ici par un inventaire très détaillé, ils appellent peu de remarques. L'historien intéressé par les questions militaires et stratégiques, les problèmes de défense en Europe et outre-mer, ou les guerres de décolonisation, complétera ces documents en particulier par les budgets de la Défense nationale et par la correspondance du secrétariat général militaire de la Présidence conservés en 4 AG, ainsi que par les archives du cabinet militaire du président de la République versées au Service historique de l'armée de terre à Vincennes.
Autre institution présidée par le président de la République : le Conseil supérieur de la magistrature. Créé en 1946, il représente l'une des grandes structures mises en place sous la IVe République et pour le Président, l'une des charges à tous égards les plus lourdes, en même temps que l'un des plus beaux fleurons de sa couronne.
Premier dans l'ordre judiciaire, celui-ci a le devoir d'assurer la bonne organisation et l'indépendance de la justice. Il exerce aussi, librement, la grande fonction régalienne du droit de grâce, "l'exercice du droit de grâce - la plus délicate et parfois la plus angoissante des prérogatives présidentielles" . Textes officiels, lettres, notes et études constituent donc les dossiers de travail du Président, consacrés à l'organisation et aux réformes de la justice en France et dans l'Union française, à la nomination et au statut des magistrats, aux procès de l'épuration ou de la décolonisation. Les dossiers de séances du Conseil, souvent très annotés, abordent les mêmes thèmes. Ils sont subdivisés en trois sous-dossiers correspondant à ses trois commissions : la commission d'administration, de discipline et de la France d'outre-mer, la commission du personnel et enfin la commission des grâces, avec ses terribles recours pour les condamnés à mort, où dès 1947 à travers les écrits et les décisions du président Auriol, se laisse pressentir l'abolition de la peine capitale en France. Les dossiers du secrétariat du Conseil, versés en 1999 seulement aux Archives nationales, complètent l'ensemble.
Voir tome VI : Paris, Librairie Armand Colin, 1978, page 754. Journal du Septennat,1952,
Ce fonds des papiers de la Présidence représente donc une source essentielle pour l'histoire de la justice sous la IVe République. C'est par eux de surcroît, que l'on perçoit sans doute le plus directement et le plus violemment les mutations, les crises, les affrontements et les guerres de l'époque.
Les archives du Haut Conseil de l'Union française sont de composition assez comparable à celles du Conseil supérieur de la magistrature. Institué également par la Constitution du 26 octobre 1946, ayant "pour fonction d'assister le gouvernement dans la conduite de l'Union" , le Haut Conseil représenta lui aussi une part très importante des activités et ... des soucis des présidents de la IVe République et de leur entourage. À côté des dossiers retraçant la difficile mise en place institutionnelle se trouvent conservés ici les dossiers de sessions et des dossiers thématiques par pays ou régions susceptibles d'intéresser maints historiens pour les études les plus diverses. En ce qui concerne l'Union française tout particulièrement, il conviendra une fois encore d'avoir recours en complément à ces sources au fonds des papiers privés et au de Vincent Auriol d'une grande richesse en ce domaine.
Voir Titre VIII de la Constitution du 26 octobre 1946.
JournalAprès les archives des Conseils, celles du secrétariat particulier du président Auriol sont parmi celles qui rendent le mieux compte de ses centres d'intérêt, de son action et - bien sûr - des problèmes de l'époque. Réapparaissent ici en de très riches dossiers de notes, correspondance et études l'essentiel des questions auxquelles il se consacra dès les premières années de sa députation : assemblées et problèmes constitutionnelles, affaires étrangères, économie et finances, information, justice, monde d'outre-mer, organisation et réforme administrative, conflits sociaux. Ces différentes rubriques pourraient d'ailleurs constituer une table des matières de son fonds privé.
Sous la présidence de René Coty, des dossiers comparables à ceux-là n'existent pas. Ses notes et correspondance, de toute façon infiniment moins abondantes et d'un caractère moins politique, sont le plus souvent classées chronologiquement ici et là, en particulier parmi les archives du secrétariat général de la présidence et du cabinet.
Ces dernières quant à elles n'ont pas été différenciées dans le plan de classement, car il est apparu très vite qu'un distinguo aurait trahi la réalité passée au lieu de l'éclairer. Une même affaire étant en effet souvent traitée par l'un ou l'autre, au gré des circonstances, un dossier peut très bien comporter à la fois les signatures de membres du secrétariat général et du cabinet. Francis de Baecque résume d'ailleurs les choses, en écrivant qu'"il n'y avait en fait ni secrétariat général ni cabinet, mais une équipe légère de collaborateurs personnels travaillant sans structure administrative au niveau de la Présidence" .
Voir Francis de Baecque, Paris, Armand Colin, 1973, Page 60. L'Administration française,
Les archives de ces deux instances réunies représentent un ensemble de deux-cent dix-sept cartons parmi lesquels, outre ceux déjà mentionnés, l'on retiendra en particulier les dossiers du conseiller juridique du président Vincent Auriol, les dossiers de politique étrangère et de politique intérieure classés par pays, régions ou par thèmes, ainsi que les notes d'information des Renseignements généraux datant de 1947 à 1953.
Du secrétariat de Madame Auriol et de Madame Coty, émane une importante correspondance, née en particulier de son activité dans le domaine caritatif et social. Bien souvent cependant, les requêtes ne sont adressées ici que pour mieux atteindre les présidents eux-mêmes. Non sans raison d'ailleurs puisque, lors de leur versement aux Archives nationales, nombre de ces lettres apparaissaient par exemple à côté des demandes de remises de peines et des recours en grâce examinés en Conseil supérieur de la magistrature.
Enfin, tiennent une place à part dans ce fonds les documents émanés des services de la Présidence. Parmi ceux-là, il faut sans doute surtout noter les textes des discours officiels diffusés par le service de presse, les archives du service photographique illustrant toute la vie de la présidence de la République de 1947 à 1958, le service de l'Architecture et le service intérieur chargés respectivement des travaux et de l'organisation matérielle des résidences présidentielles, lieux qui évoluèrent tant sous la IVe République.
Ainsi, on le voit, riches et variées sont les ressources documentaires de ce fonds des papiers des présidents et de la présidence de la République sous la IVe République. Il possède aussi bien sûr - comme tout fonds - ses limites.
En effet le service des Archives de la Présidence, à cette date encore presque embryonnaire, s'il conserva un volume considérable de documents, ne pût sans doute empêcher certaines disparitions ou destructions.
Par ailleurs, les échanges oraux étaient faciles au sein de cette institution "légère" que demeurait la présidence de la République à une époque où de surcroît, l'usage déjà habituel du téléphone appauvrissait d'autant les archives.
De plus, les traces écrites de l'action personnelle du président Vincent Auriol - élément essentiel - sont quant à elles, nous l'avons dit, à rechercher surtout dans son et dans son fonds privé, irremplaçables notamment par leurs correspondances d'ordre politique et social . Journal
Voir à ce propos l'introduction à l'inventaire du fonds 552 AP.
Enfin, à des degrés divers et de diverses manières selon les deux présidents, l'écrit de toute façon, ne peut rendre compte de leur inlassable stratégie de persuasion et d'influence, dans le cadre de cette Constitution de 1946, où selon le mot de Vincent Auriol, le président "avance masqué".
Malgré cela cependant, 4 AG représente évidemment la source essentielle pour l'histoire d'une institution, ô combien digne de retenir l'attention des historiens.
Si elles intéressent directement l'histoire institutionnelle, l'histoire de la justice, la politique intérieure et la politique étrangère, ces archives se révèlent également précieuses pour l'histoire de la vie quotidienne et l'histoire sociale de la France et de l'Union française à une époque charnière du XXe siècle. "Somme toute, la présidence de la République n'est pas pour suivre la vie du pays un mauvais observatoire : même si les rumeurs de la rue ne lui parviennent qu'assourdies et comme réfractées à travers les épais rideaux des palais officiels, elle ne les ignore pas."
René Rémond, Préface au tome I, page IX. Le fonds 4 AG n'est pas entièrement librement communicable. Journal du Septennat,
Déjà consulté par quelques historiens, source essentielle ou source complémentaire pour maintes études, ce corpus est bien loin d'avoir épuisé ses richesses.
Cote :
4AG/1-4AG/718
Publication :
Archives nationales
2001
Ressources complémentaires :
Références bibliographiques :
ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE
Oeuvres de Vincent Auriol
Auriol (Vincent), Paris, Éditions E. Charlot, 1945, 2 volumes, 650 p. Hier... Demain,
Auriol (Vincent), , notes de journal présentées par Pierre Nora et Jacques Ozouf, Paris, Gallimard, collection Témoins, 1970, (590 p.). Mon Septennat, 1947-1954
Auriol (Vincent), édition critique établie et présentée par Pierre Nora, Jacques Ozouf et collab., Paris, Fondation nationale des Sciences politiques-CNRS, Librairie Armand Colin, 1970-1980, (six volumes, l'année 1950 est en cours de publication à l'heure où paraît cet ouvrage). Journal du Septennat, 1947-1954,
Auriol (Vincent), Muret, 1935, 182 p. Dix années d'administration socialiste 1925-1935,
Auriol (Vincent), s.l., 1940, 188 p. Muret : quinze ans de vie municipale 1925-1940,
Auriol (Vincent), Paris, PUF, 1962, 197 p. Jean Jaurès,
Articles, publiés notamment dans et
La Cité, La Dépêche du Midi, Fraternité, Le Midi socialisteLe Populaire.
Discours. Quelques-uns ont été publiés, en particulier par les Éditions du parti socialiste SFIO-Librairie populaire, ils sont par ailleurs conservés dans les fonds 552 AP et 4 AG sous forme manuscrite, dactylographiée ou imprimée.
Oeuvres de contemporains
Auriol (Jacqueline), , Paris, Flammarion, 1968. Vivre et voler
Auriol (Michelle), Bormes-les-Mimosas, v.1960, 59 p.dac. Les miens,
Bardoux (Jacques), Paris, Fayard, 1957. Journal d'un témoin de la Troisième,
Bidault (Georges), Paris, Les Presses du Siècle, 1965. D'une résistance à l'autre,
Blum (Léon), Paris, Albin Michel, 1955-1972. Oeuvres, tomes I à III : 1914-1950,
Debré (Michel), Paris, Albin Michel, 1988. Mémoires. Trois républiques pour une France, tome II. Agir 1946-1958,
Depreux (Édouard), Paris, Fayard, 1972. Souvenirs d'un militant : cinquante ans de lutte de la social-démocratie au socialisme 1918-1968,
Dumaine (Jacques), Paris, Julliard, 1955. Quai d'Orsay 1945-1951,
Faure (Paul), Paris, Éditions de l'Élan, s.d. De Munich à la Ve République,
Franck (Louis), Paris, Ministère de l'Économie, des finances et du budget et Imprimerie nationale, 1990. 697 ministres : souvenirs d'un directeur général des prix 1947-1962,
Gaulle (Charles de), , Paris, Plon, 1970. Discours et messages, vol. II : Dans l'attente, février 1946-avril 1958
Mendès France (Pierre), Paris, Gallimard, 1985. Oeuvres complètes, tome II : une politique de l'économie 1943-1954,
Moch (Jules), Paris, Perrin, 1971. Le Front populaire, grande espérance,
Moch (Jules), Paris, Laffont, 1976. Une si longue vie,
Mollet (Guy), Paris, Librairies des municipalités, 1953. Le vrai visage du socialisme,
Monnerville (Gaston), Paris, Plon, 1980. Vingt-deux ans de Présidence,
Paul-Boncour (Joseph), Paris, Plon, 1945-1946. Entre deux guerres. Souvenirs sur la IIIe République, tome II : Les lendemains de la victoire, 1919-1934 et tome III : Sur les chemins de la défaite, 1935-1940,
, Paris, Conseil municipal de Paris, mars 1954. Réception à l'Hôtel de Ville de M. René Coty président de la République Française le samedi 16 janvier 1954
Textes de référence
Paris, Éditions du Grand Siècle, Presses universitaires de France. L'Année politique 1945-1966,
publiés par le ministère des Affaires étrangères, Paris, Imprimerie nationale, 1974-1996. Documents diplomatiques français 1945-1959,
publié par le ministère des Affaires étrangères, Paris, Imprimerie nationale, 1960. Documents relatifs au désarmement 1954-1959 : recueil de documents déposés par le Canada, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l'Union des Républiques socialistes soviétiques,
comptes rendus du comité directeur, du groupe parlementaire socialiste, des conseils nationaux et congrès nationaux ou internationaux, 1944-1958. Consultables à l'Office universitaire de Recherches socialistes (OURS). Documents SFIO :
Paris, Direction Georges et Maria Saulgeot, 1949-1958. Encyclopédie permanente de l'Administration française,
numéros 1-121, Paris, 1946-1958. Revue socialiste,
Biographies
Baecque (Francis de), Paris, Éd. STH, 1991. René Coty, tel qu'en lui-même,
Bonello (Luc), , mémoire de maîtrise, Université de Toulouse-Le Mirail, juin 1996. Consultable à l'Office universitaire de Recherches socialistes (OURS). Vincent Auriol : le militant, le notable local 27 août 1884-10 juillet 1940
Chevalier (Jean-Jacques), : Paris, Firmin-Didot, 1966. Institut de France, Académie des Sciences morales et politiquesnotice sur la vie et les travaux de M. René Coty 1882-1962, lue dans la séance du 7 mars 1966,
Chevalier (Jean-Jacques), Gélard (Patrice), In Ethnopsychologie, Le Havre, Institut havrais de sociologie économique et de psychologie des peuples, numéros 1-2, janvier-juin 1982. René Coty,
Duchemin (Michel), mémoire d'études supérieures de Sciences politiques, Faculté de Droit et des Sciences économiques de l'université de Caen, 1968. René Coty homme politique,
Fonvielle-Vojtovic (Aline), Paris, Publications de la Sorbonne, 1993. Paul Ramadier, 1888-1970 : élu local et homme d'État,
Ghebali (Éric), , Paris, Grasset, 1998. Vincent Auriol, le président citoyen
Greilsammer (Ilan), Paris, Flammarion, 1996. Blum,
Guillaume (Sylvie), Paris, Presses de la Fondation nationale des Sciences politiques, 1984. Antoine Pinay ou la confiance en politique,
Lefebvre (Denis), Paris, Plon, 1992. Guy Mollet, le mal aimé,
Lévy (Louis), préface de Léon Blum, Paris, Éditions du 1931. Comment ils sont devenus socialistes,Populaire,
Piat (Jean), série d'articles dans février 1996. Consultable à l'Office universitaire de Recherches socialistes (OURS). Souvenirs sur Vincent Auriol,Nord Matin,
Piot (Jean-Marie), thèse, Université de Droit, d'Économie et de Sciences sociales de Paris II, 1985. Le président René Coty,
catalogue de l'exposition commémorative organisée par le Sénat au palais du Luxembourg du 25 mai au 5 juin 1983. René Coty 1882-1962, président de la République 1953-1959,
catalogue de l'exposition du centenaire de la naissance de Vincent Auriol, organisée à Muret du 1er août au 4 novembre 1984. Comporte de très longues notices biographiques et historiques. Consultable à l'Office universitaire de Recherches socialistes (OURS). Revel honore le plus illustre de ses enfants,
Tarr (Francis de), Paris, La Table ronde, 1995. Henri Queuille en son temps 1884-1970,
Ouvrages historiques
Almeida (Fabrice d'), Université de Paris XII, mémoire de C2, 1986. Consultable à l'Office universitaire de Recherches socialistes (OURS). De Gaulle vu par Vincent Auriol,
Cuvillier (Jean-Pierre), publication de l'Université de Toulouse-Le Mirail, 1979. Vincent Auriol et les Finances publiques du Front populaire ou l'alternative du contrôle et de la liberté 1933-1939,
De La Rocca (Guy), Thèse de droit, Paris, 1949. Le Conseil supérieur de la magistrature dans la Constitution du 27 octobre 1946,
Desanti (Dominique), Paris, Albin Michel, 1976. L'année où le monde a tremblé : 1947,
Elgey (Georgette), Paris, Fayard, 1965-1997. Histoire de la IVe République,
Fonvielle-Alquier (François), Paris, Laffont, 1976. Plaidoyer pour la IVe République,
Guillaume (Sylvie), , Paris, Perrin, 1990. La France contemporaine 1946-1990. Chronologie commentée, tome I : la IVe République
Guilleminault (Gilbert) et collab., Paris, Denoël, 1968. La France de Vincent Auriol 1947-1953,
Lapie (Pierre-Olivier), Paris, Fayard, 1971. De Léon Blum à De Gaulle : le pouvoir et le caractère,
Offenstadt (Nicolas), Paris, mémoire de l'Institut d'études politiques, 1989. Les ministres du Front populaire, témoins et mémorialistes de la défaite de 1940,
Peureux (Gérard), thèse, Faculté de Droit et des Sciences économiques de l'université de Paris, Librairie générale de Droit et de Jurisprudence, 1960. Le Haut Conseil de l'Union française,
exposition présentée du 8 octobre 1997 au 10 janvier 1998 par l'Assemblée nationale, au Musée "Les Grandes Heures du Parlement", Aile du Midi du Château de Versailles. Les présidents de la République élus à Versailles de 1879 à 1953,
Quilliot (Roger), Paris, Fayard, 1972. La SFIO et l'exercice du pouvoir 1944-1958,
Ricard (Thierry), Paris, Presses universitaires de France, 1990. Le Conseil supérieur de la magistrature,
Sadoun (Marc), , Paris, Presses de la Fondation nationale des Sciences politiques, 1982. Les socialistes sous l'Occupation : résistance et collaboration
Siegfried (André), Paris, 1956. De la IIIe à la IVe République,
Siegfried (André), Paris, Grasset 1958. De la IVe à la Ve République au jour le jour,,
Tung ((René), Paris, Revue administrative, 1954, p. 542. Les attributions du Conseil supérieur de la magistrature,
Ulrich (Raphaële), dans Paris, 1996, 3-4, p. 221-240. Vincent Auriol et la Tunisie,Revue d'histoire diplomatique,
Williams (Philip), Paris, A. Colin, 1971. La vie politique sous la IVe République,
La bibliographie sur le sujet est immense. Ont été mentionnés ici quelques ouvrages essentiels. Le lecteur pourra compléter par celles parues dans , dans numéro 357, Paris, avril-mai 1997, en particulier par la bibliographie générale d'Éric Duhamel, pages 45-64. N.B.La IVe République : histoire, recherches et archivesHistoriens et Géographes,
Localisation physique :
Pierrefitte
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAN_IR_003848