Inventaire d'archives : Cabinet du préfet - (1939-1945) - 1 W 1-761

Contenu :

Présentation du contenu
Les archives du cabinet du préfet, constituées pour une grande part de correspondance, d'études, de rapports et d'enquêtes sont les témoins de la vie administrative et sociale du département de Lot-et-Garonne ; elles sont aussi le reflet de la politique du gouvernement et de son représentant, le préfet ; à travers elles apparait la vie quotidienne des Lot-et-Garonnais. Les archives présentent dans ce fonds sont autant de documents transmis au cabinet que produits par lui. Les documents reçus émanent des différents ministères, des administrations régionales et départementales, des structures parallèles telles que le Comité départemental de libération, les camps d'internement, le comité de confiscation de profits illicites...Ils sont transmis au cabinet pour information ou pour avis du préfet.
Le département, malgré son éloignement géographique des zones plus exposées du Rhin ou de la Meuse, va être confronté dès 1939 à la réalité de la guerre avec l'arrivée des réfugiés du département du Haut-Rhin. Ces archives antérieures à 1940 sont, pour la majeure partie d'entre elles, classées en série M, série regroupant les papiers résultant de l'activité de la préfecture et des services départementaux qui lui sont rattachés de 1800 à 1940.
La ligne de démarcation, dont le tracé fut fixé par la convention d'armistice du 22 juin 1940, ne coïncide pas toujours avec les limites administratives. L'Aquitaine et plus spécifiquement le département de la Gironde se retrouve ainsi coupé en deux, le sous-préfet de Marmande se voyant octroyé, par arrêté préfectoral du 16 novembre 1940, la gestion de la partie libre de l'arrondissement de Langon, soit la plus grande partie de la Gironde libre à l'exception des cantons de Pujols et de Sainte-Foy-la-Grande. Un bureau annexe de cette administration est installé à La Réole, située au centre de cette zone. Ce poste est un relais entre la population girondine et la sous-préfecture de Marmande. Cette situation, effective jusqu'en novembre 1942, rapprochera le département de la région administrative de Midi-Pyrénées ; c'est pourquoi nous trouvons dans ce fonds la présence d'un échange avec le préfet de la région toulousaine.

Cote :

1 W 1-761

Publication :

Archives départementales de Lot-et-Garonne
2019 (mise à jour Internet : décembre 2019)
Agen

Informations sur le producteur :

Origine:
Préfecture de Lot-et-Garonne, Cabinet du préfet
Biographie ou histoire
Les préfectures ont été créées par Bonaparte le 28 pluviôse an VIII (17 février 1800) pour administrer les départements.
A sa tête, le préfet, haut fonctionnaire à la discrétion du gouvernement, est chargé de l'administration du département et est assisté pour chaque arrondissement d'un sous-préfet.
Relais essentiel du régime, il est chargé de la vie quotidienne de ses administrés et est assisté dans ce rôle par le secrétaire général et les sous-préfets d'arrondissement. Les missions des préfets varient tout au long du XIXe siècle en fonction des régimes, portant tour à tour sur le maintien de l'ordre, le développement économique et la lutte contre la misère. Les préfets en poste à l'instauration de l'État français sont les mêmes qui ont défendu les libertés publiques prônées par la IIIe République.
La seconde guerre mondiale a rendu son rôle plus complexe, surtout dans un département comme celui de Lot-et-Garonne situé, un temps, en zone libre. S'ajoute à la marche habituelle des services préfectoraux l'organisation de services tels que la surveillance des communications, des personnes, des moyens de transport, la défense passive, le ravitaillement, le service des réfugiés...tous nécessaires à l'organisation d'un département en temps de guerre.
A partir de juillet 1940 la mise en place de l'État français entraîna une reprise en main de l'administration centrale et donc des préfectures. Leur organisation et leur fonctionnement s'en trouvèrent fortement modifiés dès l'automne 1940. La loi du 23 décembre de la même année sur les pouvoirs des préfets insista sur la subordination de tous les services vis à vis d'eux ; ce lien hiérarchique réaffirmé renforça considérablement l'autorité préfectorale dans le département. Dans ce contexte de concentration des pouvoirs, le gouvernement de Vichy mit l'accent sur le rôle du chef de cabinet, appui indispensable du préfet face à l'accroissement de ses attributions. Il devint essentiel que ces hommes, intermédiaires directs entre le préfet et les différents services de la préfecture, fassent preuve d'un dévouement absolu et adhèrent totalement aux choix idéologiques du régime. Les attributions du cabinet étaient les suivantes : direction générale de tous les services, personnel, informations, police générale, rapports avec la presse, affaires confidentielles ou secrètes, courrier réservé, liaisons avec l'autorité militaire.
Un autre élément fondamental du cabinet est le secrétariat particulier du préfet qui assure l'organisation de son emploi du temps. Enfin un certain nombre d'agents ou de cellules parachève cet organigramme.
En période de guerre toutes les fonctions du cabinet revêtent une haute importance, justifiant leur instruction par le préfet.
Le Lot-et-Garonne a connu six préfets de l'entrée en guerre à la victoire finale :
Jean Cumenge novembre 1937 - septembre 1940
Né à Castres (Tarn) le 22 novembre 1881. Docteur en droit en 1907, il est avocat à la cour d'appel de Bordeaux de 1901 à 1906. Attaché au cabinet du préfet de la Gironde en 1906, il devient préfet des Hautes-Pyrénées le 22 juillet 1907, préfet des Basses-Pyrénées le 1er juillet 1909. Alternant les postes de sous-préfet et de préfet, il termine sa carrière en Lot-et-Garonne le 5 septembre 1940. Il meurt le 29 mars 1961 à Saint-Pierre-de-Lages (Haute-Garonne)
Jean-René Heureudé septembre 1940 - janvier 1941
Né à Coudras (Gironde) le 18 mai 1893, Jean René Heureudé fut agent technique (1912) puis ingénieur (1915) au service vicinal de Dordogne. Attaché au cabinet du ministre de l'instruction publique (1926), il devint chef du secrétariat particulier du ministre Camille Chautemps. Sous-préfet de Montmorillon (1928), de Saint-Jean de Maurienne (1929), de Rochechouart (1931), rattaché à la préfecture de Seine-et-Oise (1932), Jean René Heureudé devint successivement chef de cabinet du ministre de l'agriculture, de la justice, du budget (A. Gardey, son beau-frère). Secrétaire général de l'Eure (1934), des Basses-Pyrénées (1935), il fut ensuite préfet des Hautes-Alpes (1938), de la Creuse (1939) et de Lot-et-Garonne (septembre 1940). Il fut admis à la retraite en mai 1941.
Henri, Jean Destarac janvier 1941 - janvier 1944
Né à Fleurance (Gers) le 26 novembre 1883. Docteur en droit, il est avocat à la cour d'appel de Toulouse (1919). Secrétaire général de l'Orne (1923), il est détaché en qualité de directeur de cabinet du préfet d'Oran (1925). A la disposition du préfet de l'Hérault puis de celui de la Seine-Inférieure, détaché en qualité de chef de cabinet (1929-1931), il devient sous-préfet de Montbrison (1932). Secrétaire général de la Loire en 1934, il est préfet de l'Aveyron en 1939 et préfet de Lot-et-Garonne en janvier 1941. Il coordonne dans le département les grandes rafles antisémites d'août 1942. Suite à l'évasion de cinquante-quatre détenus de la maison centrale d'Eysses il est relevé de ses fonctions par Joseph Darnand le 10 janvier 1944.
Louis, François Tuaillon février - juin 1944
Né à Valay (Haute-Saône) le 11 mai 1904.Ingénieur textile, puis docteur en droit, il débuta dans l'administration préfectorale à l'âge de 24 ans comme chef de cabinet du préfet de la Haute-Saône. Après avoir occupé les mêmes fonctions dans plusieurs préfectures, il fut nommé directeur de cabinet en Seine-inférieure puis sous-préfet de Neuf-Château. En 1942 il fut nommé secrétaire général à Versailles, puis en 1943 préfet délégué des Bouches-du-Rhône, sans interrompre ses contacts avec la résistance à laquelle il appartenait depuis l'hiver 1940-1941.Dès sa nomination le 6 février en tant que préfet de Lot-et-Garonne, il entame une lutte ouverte avec les autorité d'occupation et la milice. Il s'oppose avec une telle énergie aux exactions de celle-ci qu'il est arrêté par la Gestapo d'Agen le 9 juin 1944. Détenu à la prison Saint-Michel de Toulouse puis à Compiègne, il est déporté à Neuengamme, puis est transféré à la forteresse de Therezin. Revenu en France, il est nommé préfet de Moselle. Il meurt le 31 mars 1947.
Jean Giraud juin - août 1944
Né le 7 décembre 1888. licencié en droit (1914), docteur ès lettres, avocat au barreau de Nice, rédacteur à la préfecture des Alpes-Maritimes (1922), Sous-préfet de Moutiers (1923), de Bazas (1924), d'Uzès (1925), rattaché à la préfecture du Gard (1926), de Guingamp (1932), attaché au cabinet du ministre des Colonies (G. Mandel) (1938), sous-préfet de Verdun (1938), sous-préfet de Dunkerque (1941), de Brest (1941), secrétaire général de la Haute-Garonne (1941), préfet de Lot-et-garonne, délégué à titre provisoire par le préfet de la région (12 juin 1944), suspendu de ses fonctions le 1er mars 1945, il est interné au centre de séjour surveillé de Noé le 12 octobre 1944.
François Duvignau août 1944 - octobre 1945
Né à Lambeye (Pyrénées-Atlantiques) le 14 février 1885. Docteur en droit, il devient fonctionnaire de l'enregistrement en janvier 1905. Il entre dans la résistance comme membre d'un groupe A.S. ; quitte sa résidence le 5 juin 1944, en liaison avec le CDL.Il est installé, grâce à son appui, dans les fonctions de préfet de Lot-et-Garonne, délégué dans les fonctions de préfet par le commissaire de la République.
Pierre Lecène octobre 1945 - mai 1948
Né à Paris le 31 mai 1908, il obtient une licence de droit en 1931. Attaché au cabinet du ministre du travail et de la prévoyance sociale (1934), des PTT (1934), chef de cabinet du préfet de l'Ariège (1934), secrétaire général de l'Ariège (1937), de la Creuse (1938), sous-préfet de Jonzac (1939), secrétaire général de l'Eure (1941), sous-préfet de Prades (1942), sous-préfet de Bastia (1943), de Saint-Amand (1943). Appartenant au réseau de résistance NAP FFC de 1943 à 1945 il est arrêté par les allemands le 30 mai et déporté à Dachau. Rapatrié, il est nommé préfet de Lot-et-Garonne le 27 septembre 1945. Préfet de l'Ain ensuite, il termine sa carrière en tant que directeur de l'hôpital intercommunal de Montfermeil (1953).
Les chefs de cabinet (actuels directeurs de cabinet) :
Michel Lamorlette 1939-1940
Jacques Bonis-Charancle 1942
Roger Lefèbvre 1943
Pierre Mathieu Brunon 1944 (suivi le sort du préfet Tuaillon)
Robert Marquant 1945 (également archiviste de Lot-et-Garonne de 1938 à 1946)
Le Lot-et-Garonne compte trois sous-préfectures, Villeneuve-sur-Lot, Marmande et Nérac. Cette dernière supprimée par la réforme du 10 septembre 1926 fut rétablie par la loi du 1er juin 1942.
Les sous-préfets du département de 1939 à 1945 sont :
Sous-préfets de Marmande :
1939-1940 Pierre Mourroux
1941-1944 Jacques Alphand
1945 Jean Sourisse
Sous-préfets de Nérac :
juin 1942-1944 Raymond Etellin
1945 André Garbay
Sous-préfets de Villeneuve-sur-Lot :
1939-1940 Gaston de Lacour
1941-1944 Jean Lombard
1945 Gaston Bourgeois

Informations sur l'acquisition :

Informations sur les modalités d'entrée
Versement
Historique de conservation :
Historique de la conservation
Un premier versement des archives du cabinet a été opéré dès 1946 ; il s'agissait de "pièces se rapportant à la guerre, Service du travail obligatoire, affaires juives...(1941-1944)" non métré. En 1949 un autre versement a été effectué, 261 liasses d'archives provenant entre autre du cabinet mais également d'autres services de la préfecture concernant la période 1935-1948 ; il est difficile d'estimer l'importance des dossiers qui nous intéressent ici étant donné le peu de précisions apportées par les rapports du service.
Le 25 novembre 1950 une circulaire du préfet faisant suite à une instruction ministérielle du 14 octobre, incite les chefs de service à dresser un état des archives relatives à la seconde guerre mondiale, d'en indiquer le nombre de liasses, de registres, la matière et les dates extrêmes, afin de faire face aux disparitions répétées de ces documents dans les préfectures et les services de police et d'en assurer une meilleure préservation. Depuis cette date les versements, plus ou moins importants, se sont succédés. Les rapports annuels conservés aux archives nous éclairent peu quant à leur importance et leur contenu.
A partir de 1959 les archives du cabinet du préfet ont été répertoriées dans un premier temps par M. Salgues sous-archiviste puis par R. Malliac commis d'archives ; ce dernier a mis ce travail sur fiches afin d'en permettre une consultation plus facile et plus rapide.
Plus tard, à la fin des années 1980, P. Moga, secrétaire de documentation, a établi un inventaire sommaire de ces archives.
Enfin, le classement de ce fonds a été entrepris, à la fin des années 1990. P. De Toffoli, après en avoir fait le récolement, a élaboré un plan et commencé le classement.

Description :

Critères de sélection :
Informations sur l'évaluation
Dans une correspondance en date du 27 octobre 1950 Y. Pérotin, alors archiviste en chef, écrit dans un rapport qu'il adresse au préfet : " Dans les services de la préfecture (cabinet et divisions) les éliminations ont été contrôlées par les Archives au moins dès 1946, ...Cependant, je puis signaler, avec regret, qu'il n'est rien demeuré - à ma connaissance - des archives du service de la propagande du gouvernement de Vichy, installé dans les locaux de la préfecture. D'autre part, certains dossiers des "Questions juives" ont fait l'objet, vers 1947, d'une mesure officielle et générale de retrait aux fins de destruction, mesure d'autant plus fâcheuse que prise dans un but humanitaire au mépris des intérêts de l'histoire...".
Pendant le travail de classement entrepris ces dernières années, trés peu d'éliminations ont été pratiquées ; ont été éliminé les messages télégraphiés vérifiés par la Commission de contrôle télégraphique et acheminés (présents dans la liasse cotée 1 W 241), les descriptifs des plis contenus dans le courrier interzone Bordeaux - zone occupée, soit le dossier anciennement coté 1 W 237 dans son intégralité, et plus généralement les bordereaux d'envoi, les mandats de paiement, les reçus de bons de caisse, les journaux officiels et les doubles.
Le respect du fonds et de la logique de classement de l'époque ont été plus qu'une devise, une ligne de conduite.
Mise en forme :
Mode de classement
Deux impératifs se sont imposés à nous : le respect à la fois de la chronologie du conflit et celui du fonds. Ces deux paramètres établis, le plan s'est imposé de lui même. Comme dans le département du Tarn, dont le plan de classement nous a servi de trame, deux grandes parties sont différenciées : Entrée en guerre et occupation (1939-1944), retour à la paix et restauration de la République (1944-1945). Une troisième partie intitulée "Presse et documents figurés de grand format" rassemble les affiches, les cartes et plans ainsi que certains journaux dont les dimensions nécessitaient un conditionnement particulier, dans un meuble à plans. Ces documents, sortis de leur liasse d'origine, sont signalés par un "fantôme", une note indiquant leur nouvelle cote.
La coupure en août 1944 marque à la fois la fin de l'État français et du gouvernement de Vichy mais aussi la libération du département.La construction des dossiers nous a permis d'effectuer cette séparation, chronologique et historique, facilement, sans altérer l'intérêt du contenu.
A l'intérieur des deux grandes parties de ce plan, les archives répondent à une logique thématique, les dossiers correspondant, comme nous le supposons, à une répartition des tâches au sein même du cabinet. Les mêmes thèmes, organisation administrative, économie, travail, santé, culture, jeunesse et sport, fêtes et commémorations, maintien de l'ordre, contrôle des communications, surveillance de la population, centres d'internement se retrouvent dans les deux parties de ce plan.
Le dernier chapitre intitulé "Conséquences de la guerre sur les biens et les personnes" s'est imposé de par le contenu des documents. Nous avons choisi de respecter le plus possible le fonds d'origine afin d'en conserver la logique. Lorsque cette logique n'était pas décelable, nous avons pris l'initiative d'éclater des dossiers, rapidement authentifiés "Divers", afin de rendre intelligible ce fonds.
Le système de cotation en continu a été altéré par la découverte tardive de dossiers du cabinet conservés, par erreur, au milieu des archives militaires. Il s'agit de dossiers individuels d'arrestations établis par l'armée allemande, de fichiers d'internés pendant la période d'occupation mais aussi de fichiers, établis par le comité départemental de la libération, de personnes coupables de collaboration. Réintégrés dans la logique du plan nous avons attribué à ces archives une cote en continu soit 1 W 745 et suivant.

Conditions d'accès :

Statut juridique Archives publiques
Communicabilité
La grande majorité des documents se trouve dès aujourd'hui communicable.
Seuls restent cependant soumis à autorisation deux dossiers d'enquête de police en matière d'agressions sexuelles dont le délai de communicabilité est de 100 ans (1W405 et 1 W407).

Conditions d'utilisation :

Conditions d'utilisation
Libre pour les documents immédiatement communicables sous réserve de leur état de conservation. Les Archives départementales ne délivreront aucune copie ou photocopie des documents d'archives des juridictions d'exception ainsi et des archives de la police judiciaire, en revanche les chercheurs auront la possibilité d'utiliser leur appareil photographique personnel.

Langues :

Langue des unités documentaires: Certains documents sont rédigés en allemand, plus rarement en espagnol (dossier de la Reconquista de España) ou en italien (tracts de propagande antigouvernementale)

Description physique :

Description physique: Document d'archives


Support
Support: papier
Nombre d'unités de niveau bas
Nombre d'unités de niveau bas: 761
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 44,00

Ressources complémentaires :

Sources complémentaires
Sources internes
Ne sont répertoriées ici que les sources complémentaires trés générales relatives à la seconde guerre mondiale ou à la préfecture. Les sources concernant des domaines, des thèmes particuliers sont recensées au niveau des titres s'y référant.
Archives modernes :
Série M Administration générale et économie depuis 1800
Série K Lois, ordonnances et arrêtés
Archives privées :
sous-série 1 J Documents isolés entrés par voie extraordinaire
Journaux :
L'Indépendant de Lot-et-Garonne (1939-1943)
Revue marmandaise (1939-1944)
Éclair de Marmande et de Lot-et-Garonne (1939-1944)
Indépendant (1940-1944)
Le Grand écho du midi (1941-1942)
La Tribune républicaine du réolais (1941-1944)
L' Union de Langon (1940-1944)
Courrier français (1945)
La France municipale (1942)
La Revue néracaise (1939-1944)
La Garonne (1940-1941)
Le Progrès (1939-1944)
La Voix républicaine (1939-1944)
Le Paysan du Sud-Ouest (1939-1942)
Le Patriote du Sud-Ouest (1944-1945)
La Liberté du Sud-Ouest (1939, 1941)
Le Républicain de Lot-et-Garonne (1939-1945)
Le Réveil socialiste de Lot-et-Garonne (1939-1940, 1944-1945)
La Liberté de L'Agenais (1939-1940)
La Croix de LOt-et-Garonne (1944)
La Petite Gironde (1939-1944)
La Dépêche (1939-1944)
Le Petit bleu de l'Agenais (1939-1944)
Le Travailleur (1939, 1945)
Publications officielles :
Série PO
Documents figurés :
9 Fi Photographies
Archives communales déposées :
E dépôt et dossiers communaux soumis à la réglementation de la préfecture (plusieurs versements de la série W)
Archives contemporaines :
12 W Archives de la sous-préfecture de Nérac
1825 et 1835 W Direction départementale des renseignements généraux
Z Sous-préfecture de Marmande : affaires administratives classées par communes
3 Z Archives de la sous-préfecture de Villeneuve-sur-Lot
Sources externes
Service Archives nationales (Paris) :
Versement du ministère de l'Intérieur, de la Police générale, des Affaires militaires, de l'Agriculture, du Commerce et de l'industrie, des Travaux publics, de l'Instruction publique, des Cultes, du Travail et de la sécurité sociale, des Services extraordinaires des temps de guerre, des Commissions financières, de l'Information, du Cinéma, de la Radiodiffusion, de la Jeunesse et sports, des PTT
Série W Juridictions extraordinaires
Série Z Juridictions spéciales et ordinaires
AJ34 Agence interalliée des réparations
AJ38 Commissariat général aux questions juives et service de restitution des biens spoliés
AJ39 Chantiers de la jeunesse
AJ40 Archives allemandes de la seconde guerre mondiale
AJ41 Organismes issus de l'armistice
AJ43 Organisation internationale pour les réfugiés
72 AJ Seconde guerre mondiale (Commission d'histoire de l'occupation et de la libération de la France)
78 AJ Collection de tracts, journaux et imprimés divers
83 AJ Main-d'oeuvre française en Allemagne
Série BB Ministère de la justice
Archives municipales de Marmande, dossiers relatifs à la seconde guerre mondiale (classement sommaire sans cotation)
Archives municipales de Villeneuve-sur-Lot, sous-série 4 H Mesures d'exception et faits de guerre (1915-1955)
Archives de l'Institut d'Histoire du temps présent (IHTP) dont le centre est situé sur le campus de l'école normale supérieure de Cachan : ces archives proviennent du Comité d'Histoire de la seconde guerre mondiale (CHDGM) et de fonds privés

Références bibliographiques :

Bibliographie
Ne sont mentionnés ici que les ouvrages locaux relatifs à la seconde guerre mondiale ou à la préfecture. Les études sur des domaines, des thèmes particuliers sont énumérées au niveau des titres s'y référant.
Ouvrages locaux :
"Les amis du vieux Nérac et la deuxième guerre mondiale : des progrès tardifs mais réels" Jean-Pierre Koscielniak, Société des amis du vieux Nérac, Nérac, 2003 (voir la cote 350 BU 19)
"Mon village à l'heure nazie" Michel Bouglon, imp. Owen, Nérac, [ca 1990] (voir la cote 1 Pl 314)
"La mémoire des gens d'ici" Claude Merens, Jackie Chevalier, Association Radio Bulle, Agen, 1994 (voir la cote 48 Pl 23)
"Les côtes d'Armor au temps de la mobilisation et de la libération 1914-1944" Emmanuel Laot, Anne Lejeune, Archives départementales des Côtes d'Armor, 2004 (voir la cote 54 Pl 376)
"Chronique des années de guerre en pays Foy en 1939-1945" Jacques et Jean Reix, éd. faulac, Périgueux, 1995 (voir la cote AA 1142)
"Chronique des bords de Garonne" Henri Soum, éd. Loubatières, Portet-sur-Garonne, 1992 (voir la cote AA 1205)
"Regards sur l'histoire du Lot-et-Garonne au XXè siècle" Hubert Delpont, Jean-Pierre Koscielniak, Bernard Lachaise, Amis du vieux Nérac, Nérac, 1998 (voir la cote AA 1215)
"Matricule 165 guerre 1939-1945" André Lescorat (voir la cote AA 485)
"Mes années de guerre 1939-1945, récit de captivité" Joseph Thomas, éd. Sous les arcades, 1995 (voir la cote 196 BU 31)
"La préfecture de Lot-et-Garonne" Jean Burias, imp. de la préfecture, 1995 (voir les cotes 1 Pl 351, 1 Pl 463)
Études historiques :
"Préfectures" Revue des monuments historiques n° 178, 1991 (voir la cote Pl 352)
"L'histoire à l"affiche : deux guerres mondiales" Marie-Françoise Sassier, Archives départementales d'Indre-et-Loire, Tours, 1991 (voir la cote Pl 602)
"Revue d'histoire de la seconde guerre mondiale" Louis Marin, Paul Arrighi, A Reussner, Presses universitaires de France, Paris, 1952 (voir la cote 45 Pl 10)
"La seconde guerre mondiale à travers les archives du Val de Marne" Serge Wolikow, Marianne Zuzula, Christian Favier, éd. Le cherche midi, Paris, 2004 (voir la cote AA 1521)
"La seconde guerre mondiale en Gironde par les textes" Delphine Jamet, Louis Bergès, Frédéric Laux, Archives départementales de la Gironde, Le Festin, 2006 (voir la cote AA 1591)
"L'espoir français" (voir la cote 47 Pl 31/1-2)
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Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Archives départementales de Lot-et-Garonne

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD047_000000631

Où consulter le document :

Archives départementales du Lot-et-Garonne

Liens