Inventaire d'archives : Affaires militaires et organismes de temps de guerre
Cote :
1 R 1-1946 ; 2 R 1-1270 ; 3 R 1-1070 ; 4 R 1-200 ; 5 R 1-34 ; 6 R 1-19 ; 7 R 1-13 ; 8 R 1-52 ; 9 R 1-4 ; 10 R 1-69
Publication :
Archives départementales de la Gironde
1980
Bordeaux
Informations sur le producteur :
LES GRANDES HEURES DE L'HISTOIRE MILITAIRE DU SUD-OUEST La série R, constituée par les dossiers des Affaires militaires et des organismes de temps de guerre pour la période qui s'étend du début de l'année 1800 à la fin du mois de juin 1940, est aux Archives départementales de la Gironde d'une grande richesse et présente pour les chercheurs de demain un magnifique champ d'exploitation. Le répertoire qui en a été établi est l'œuvre de M. Jean Cavignac, conservateur aux Archives départementales. Il permet d'étudier facilement les événements militaires qui se sont déroulés dans la région de Bordeaux et dans une partie du Sud-Ouest. S'il s'est passé dans le Sud-Ouest relativement peu d'opérations militaires de première importance, ces opérations et les autres qui n'ont que peu marqué leur place dans l'histoire doivent être rapidement évoquées. Bordeaux a été successivement le siège des 11e, 12e et 14e division militaire avant de devenir après la loi du 21 juillet 1873 celui de la XVIIIe région militaire. Bordeaux, Libourne et Blaye ont toujours été villes de garnison, de même que Bayonne, Pau et Mont-de-Marsan. Les opérations militaires en Portugal en 1807, en Espagne de 1808 à 1813, ont nécessité le passage par Bordeaux de nombreuses unités militaires, comme le corps expéditionnaire commandé par Junot en 1807, le corps d'observation de la Gironde commandé par Dupont en 1808, la Grande Armée elle-même dans le dernier semestre de la même année, sans compter les renforts perpétuellement aspirés par la guerre dans la péninsule ibérique avec les convois de ravitaillement, de munitions et d'évacuation des blessés. Mais les opérations militaires dans le Sud-Ouest n'ont débuté qu'à la fin de 1813, avec, le 8 octobre, le franchissement de la Bidassoa par l'armée combinée de Wellington. Après sa défaite le 27 février à Orthez, sur la position du gave de Pau, Soult ne pouvait se rétablir que sur la ligne de la Garonne. Deux solutions se présentaient à lui pour le chemin de la retraite de son armée, Bordeaux ou Toulouse. Il choisit Toulouse, suivi par le gros des forces de Wellington. Mais, en même temps, Wellington détachait en direction de Bordeaux une importante colonne composée des deux divisions anglo-portugaises des généraux Cole et Lord Dalhousie, de l'artillerie et de la cavalerie légère du général Vivian, le tout sous les ordres de Lord Beresford, général britannique et maréchal portugais, qui est le 7 mars à Saint-Sever, le 8 à Roquefort, le 9 à Captieux, le 10 à Bazas, puis à Langon, tandis que deux escadrons ont emprunté la route des grandes Landes. Cette marche est facilitée par l'absence de troupes françaises. Il n'y a que 1 600 conscrits à La Réole avec le major Dulac, du 118e R.I., qui se replie sur Marmande; à Libourne, le dépôt du 21e régiment de chasseurs du major Mouly; à Bordeaux, une petite garnison avec le général Lhuillier de Hoff, déjà âgé - il est né en 1759 -, qui commande la 11e division militaire, avec une centaine de cavaliers, 350 fantassins, 150 grenadiers et quelques matelots. Dans la soirée du 11, à la nouvelle que l'avant-garde anglaise est parvenue à Castres (Gironde), les autorités civiles évacuent Bordeaux, la petite garnison se retire sur la rive droite de la Garonne et les avant-gardes anglaises entrent sans combat le 12 mars dans Bordeaux. Soult, mis au courant, prescrit au général Delfaux, qui commande à Agen, le dégagement de Bordeaux. Après avoir réoccupé Marmande et La Réole, l'avant-garde de Delfaux, renforcée par le major Dulac, livre combat le 18 mars à Saint-Macaire. Mais à Bordeaux, Lord Dalhousie, à qui Beresford a laissé le commandement et une partie de ses troupes, étend sa conquête. En Médoc, du 18 au 24 mars, en même temps qu'entre Garonne et Dordogne, les opérations se déroulent facilement, à part quelques coups de canon tirés en face de Cubzac. Continuant ses opérations de nettoyage, Dalhousie envoie le 27 mars les troupes de Gardiner sur Camarsac, puis sur Saint-Macaire, évacué par le major Dulac, qui retraite sur La Réole, Marmande et Aiguillon. Les opérations se portent sur la Dordogne, où Mouly a installé trois détachements à Condat, Branne et Saint-Jean-de-Blaignac et où Lhuilier tient en aval vers Cubzac et Blaye, menacé par la marine anglaise du commodore Penrose, qui mouille devant Le Verdon, incendie le Regulus devant Royan et des embarcations devant Blaye, puis débarque et encloue les canons et les batteries de Meschers. Le 4 avril, Lhuillier évacue Blaye et les Anglais occupent Saint-André-de-Cubzac. Déjà le 30 mars, ils étaient entrés à Libourne. Le 5 avril, après un court engagement sur la lande d'Etauliers, Lhuillier, qui a laissé 300 prisonniers aux mains de l'ennemi se replie vers Mirambeau et Pons. Le 11, une suspension d'armes met fin aux hostilités. Ainsi se terminent les opérations militaires en Gironde. Un an après, lors du retour de l'île d'Elbe, un échange de mousqueterie se déroula devant Cubzac sur la Dordogne, entre les quelques troupes que commandait Clauzel et des gardes nationaux bordelais tenant pour les Bourbons. Il faudra attendre juin 1940 pour que le canon tonne encore dans la région de Bordeaux, dans l'estuaire de la Gironde. Certes, en 1914, il y eut la mobilisation, l'installation à Bordeaux de septembre 1914 à janvier 1915 des autorités militaires; un sous-marin est venu roder à l'embouchure de la Gironde en septembre 1915; mais il n'y eut pas d'opérations militaires, si ce n'est la venue des troupes américaines. Vint la guerre de 1939, avec sa nouvelle mobilisation, et la victoire allemande qui, en juin 1940, fit de Bordeaux une ville de la zone des combats. Déjà, depuis le début des hostilités, et surtout depuis le printemps, Bordeaux fait figure de port militaire, avec depuis octobre 1939 le départ du Verdon de convois escortés de navires de commerce. Jusqu'au 17 juin 1940, 66 convois totalisant 343 navires partirent du Verdon pour l'Afrique ou pour contourner le détroit de Gibraltar. Au cours de la même période, 70 convois amenèrent un chiffre à peu près égal de navires en Gironde. Les escorteurs venus de Brest et de Lorient les prenaient au large de Cordouan et les y ramenaient. Bordeaux vit affluer les réfugiés de l'exode, auxquels se mêlaient des troupes désarmées et souvent débandées; parmi elles, il y a des Tchèques et des Polonais. L'apparition des Allemands, le mouillage des mines au (large de la Gironde, place de plus en plus Bordeaux dans la zone des combats. Cette zone ne dispose pratiquement pas de matériel de lutte contre les avions, si ce n'est quelques 75 et quelques 25. Mais, le 20 juin, arrivent à Bordeaux trois batteries de 90 contre avions, évacuées de la défense de Paris, qui prennent position au sud de Pauillac, au sud du Verdon et au sud de Macau. Elles se replient le 23 juin sur Mont-de-Marsan. Jusqu'au 19 juin, les attaques aériennes sont dirigées uniquement sur les navires au Verdon. Mais, dans la nuit du 19 au 20, la ville de Bordeaux subit son premier bombardement. Une soixantaine de bombes tombent sur la région bordelaise, dont la plupart sur Bordeaux, causant 63 morts et 185 blessés. Cette nuit d'angoisse n'influe en rien sur les opérations militaires, qui étaient représentées à Bordeaux par l'évacuation des navires avec leur chargement. C'est au Cours de ces évacuations que se déroule l'épisode qui pourrait avoir un titre de fable : " la Boudeuse et le Lansquenet ". Les deux navires sont au centre du dernier engagement de 1940. Il y a aux Chantiers de la Gironde deux navires en construction, le Beautemps-Beaupré et le Lansquenet. Le Beautemps-Beaupré, destroyer de 2000 tonneaux, a été lancé le 20 juin 1939, il est en achèvement, et son installation électrique n'est pas encore réalisée. Il n'a d'autre équipage qu'une demi-douzaine de matelots, un poste de garde, et il est incapable de naviguer. Il faudra le saborder le 23 juin. Le Lansquenet est un contre-torpilleur de 1700 tonneaux, lancé en mai 1939. On espère son achèvement pour essai au milieu d'août 1940. Mais, à la mi-juin, il est loin d'être prêt à appareiller, il est au bassin à flot, et son équipage, son commandant, capitaine de corvette Péroux, le second, le lieutenant de vaisseau de Greffier, ont décidé quoi qu'il arrive de sortir leur navire. Ils obtiennent d'abord des ouvriers des Chantiers des heures supplémentaires et arrachent, non sans peine, de la direction des Chantiers, l'autorisation d'appareiller, à condition qu'elle soit dégagée de toute responsabilité. Péroux prend toutes les responsabilités, il obtient même des spécialistes, ingénieurs, contremaîtres, ouvriers, qu'il embarque avec lui pour la traversée Bordeaux-Casablanca. Dans la nuit du 17 au 18 juin, on embarque les tourelles des canons de 130; à 5 heures du matin le 18, le Lansquenet sort du bassin à flot et allume la seule chaudière en état de fonctionner. Radio-Stuttgart annonce que le Lansquenet ne partira pas. Le 19, à l'aube, on hisse les couleurs. Le 21, tiré, poussé, remorqué, le Lansquenet gagne Pauillac pour y faire son plein de mazout et de vivres. Le 23, il parvient au Verdon et le 24 il est incorporé au convoi conduit par la Boudeuse, avec lequel il va mouiller à Casablanca après trois jours de traversée, par ses propres moyens. Au cours de la soirée du 24 juin, le dernier convoi appareille par temps bouché sous une petite pluie fine; le convoi est escorté par les avisos Boudeuse, Gracieuse, Dubourdieu, Luronne et Algéroise. Le capitaine de Corvette Hilly, sur la Boudeuse, commande le convoi. La Boudeuse comme la Gracieuse sont des avisos dragueurs de mines de 630 tonneaux, armés de deux canons de 100. Elles sont entrées en service au printemps de 1940. La Boudeuse a combattu à Dunkerque. La Luronne est un vieux bateau en service en 1917 de 315 tonneaux et deux canons de 100. L' Algéroise et le Dubourdieu sont des patrouilleurs de récent modèle. On sait depuis le matin que les Allemands bouclent l'estuaire et qu'ils ont des batteries de campagne en position autour de Royan, au fort de Chay, à Suzac, à Terre-Nègre et à la Coubre. Le commandant Hilly s'attend à un engagement. Effectivement, les batteries se démasquent et ouvrent le feu sur le convoi. Les avisos ripostent de tout leur armement et la Boudeuse, se plaçant entre la terre et le convoi, lance un écran de fumée protectrice. A la faveur de l'engagement, le convoi passe sans dommage, sauf pour le paquebot De La Salle sous lequel s'ouvre une voie d'eau qui ne peut être colmatée et qui l'oblige à revenir à Bordeaux. L'histoire militaire de Bordeaux en 1940 ne serait pas complète si on oubliait l'épisode du grand avion de bombardement Jules-Verne depuis quelques jours à Mérignac d'où il avait rempli quelques missions d'escorte et de reconnaissance. C'est un quadrimoteur Farman, appartenant à Air France, et équipé pour des opérations de guerre avec un équipage commandé par le lieutenant de corvette Dallières, avec six aviateurs marins. En représailles après le bombardement de Paris le 3 juin, le Jules-Verne reçoit la mission de bombarder Berlin. Prenant son vol le 7 juin à 15 h 30 de Mérignac, le Jules-Verne gagne la Manche et par la mer du Nord et la Baltique pénètre en Allemagne par Swinemünde. Surchargé à l'extrême, ne dépassant pas 250 km/heure, il est salué à plusieurs reprises par la Flak. Le 8 à minuit, il est sur Berlin où il largue ses bombes, puis revient atterrir à Orly, pour y faire le plein. Et le 13 juin, le Jules-Verne prenait à nouveau son vol de Mérignac pour aller jeter des tracts sur Venise et sur Rome. Il atterrissait à Mérignac à bout d'essence. Le 15 juin, il repartait bombarder Livourne. Ainsi se termine l'évocation trop rapide des événements militaires qui se sont déroulés dans la région bordelaise de 1800 à 1940. Les Bordelais et les Aquitains sont aussi entrés dans l'histoire par leur participation aux guerres de 1870, de 1914 et de 1939. Des noms de batailles figurent dans la viographie bordelaise : Dijon, Nuits et Etobon-Chénebier pour 1870-1871, la Marne et l'Yser, la Somme et l'Argonne, Verdun pour la guerre de 1914-1918. Il n'est guère de commune qui n'ait sa rue ou sa place de Verdun. Les noms des grands chefs militaires figurent aussi dans la viographie, mais aucun n'est aquitain; tout juste peut-on rappeler que le maréchal Lyautey s'est embarqué plusieurs fois à Bordeaux à destination du Maroc, et que le lieutenant Juin y a été hospitalisé après sa première blessure reçue lors de la bataille de la Marne. Auparavant, des maréchaux de France sont originaires du Sud-Ouest, Bernadotte et Harispe, Bugeaud et Bosquet, de brillants cavaliers comme Nansouty, Daumesnil, Barbanègre, Tartas et Fournier-Sarlovèze. Des officiers bordelais tués à l'ennemi ont été retenus par la viographie bordelaise. Il y a aussi le monument de la place de la République en souvenir des combattants de 1870, un autre monument au cimetière de la Chartreuse, enfin le monument de la place du 11-Novembre qui unit les noms des morts de 1914-1918 et de 1939-1945, d'Indochine et d'Afrique du Nord. 8 000 noms marquent la guerre de 1914-1918. Les uns, le commandant Arnould et Joseph de Carayon-Latour, rappellent les mobiles de la Gironde de 1870, les autres, le commandant Miquelard, les capitaines Raffin et Ferrand, la guerre de 1914. Les Girondins ont leur part dans les combats livrés en province au cours des opérations qui ont marqué la guerre de 1870-1871. Diverses formations volontaires ont été mises sur pied à Bordeaux et autour de Bordeaux. Au milieu d'elles, les bataillons de garde mobilisée de la Gironde, les mobiles de la Gironde, ont largement tenu les promesses qu'on pouvait attendre d'eux. Constitués en bataillons par la loi du 1er février 1868, préparée et présentée par le maréchal Niel, ministre de la Guerre, les bataillons de mobiles étaient formés d'hommes des classes jeunes qui n'avaient pu être appelés par le tirage au sort à entrer dans l'armée active pour y faire leur " service militaire ". Ces jeunes hommes, sans beaucoup d'instruction militaire, devaient être encadrés par des officiers en retraite ou en congé, auxquels on donnait le grade supérieur. Le département de la Gironde a mis sur pied six bataillons de mobiles, numérotés de 1 à 6. Le 6e n'a pas combattu et a été employé à la garde des côtes de l'Océan, particulièrement en Charente, alors Inférieure. Les 1er, 2e et 4e bataillons ont été réunis dans un 25e régiment de mobiles commandé par le colonel Dartigolle et ont été engagés successivement à la première armée de la Loire, puis à l'armée de l'Est. Les 3e et 5e bataillons n'ont pas été enrégimentés, mais chacun d'eux formait corps. Le 5e, celui du commandant Arnould, un Médocain, a combattu à la fin des opérations de la 2e armée de la Loire et, au lendemain de la bataille du Mans, a pris part à un engagement assez vif au cours duquel il a subi des pertes non négligeables, parmi lesquelles celles du commandant Arnould, tandis qu'à cheval il conduisait le combat de son bataillon. Le 3e bataillon, recruté dans l'arrondissement de Bordeaux, était commandé par Joseph de Carayon-Latour, polytechnicien, capitaine en congé, marié à Virelade et s'occupant de ses terres en juillet 1870. Il prit très vite un ascendant considérable sur ses mobiles, dont il était adoré pour sa façon de commander et pour son attitude au feu. Sous ses ordres, le 3e bataillon se distingua au cours des combats autour de Dijon et lors du combat de Nuits. Promu lieutenant-colonel et affecté au commandement d'un régiment, Carayon-Latour refuse de quitter ses mobiles intégrés dans les rangs de l'armée de l'Est. Au cours des combats livrés pour tenter de délivrer Belfort sur les lignes fortifiées de la rivière Lisaine, protégeant les arrières du corps de siège, le 3e bataillon reçoit mission d'enlever le village d'Etobon-Chénebier, solidement tenu. Carayon-Latour enlève son bataillon de telle manière que les autres corps de la division Crémer, le voyant se déployer pour attaquer, crient spontanément : " Bravo la Gironde ! " Ce fut effectivement une véritable image d'Epinal. Vingt-deux clairons sonnent à plein gosier la charge, Carayon-Latour, à cheval, le sabre à la main, devançant ses mobiles courant la baïonnette haute. Le feu ennemi s'accentue et tue. Carayon-Latour reçoit deux balles dans son manteau, son sabre est brisé par une autre balle, son cheval est tué sous lui. Il est indemne et continue à commander la charge à pied et le 3e bataillon, sur sa lancée, enlève le village d'Etobon-Chénebier. Victoire sans lendemain; partout ailleurs, les lignes allemandes ont tenu, l'armée de l'Est doit se replier pour échapper à l'encerclement, elle retraite vers la Suisse en combattant jusqu'après l'armistice; Jules Favre a oublié de comprendre l'armée de l'Est dans les négociations d'armistice. La retraite sous la neige fut des plus pénibles, mais le 3e bataillon put atteindre la Suisse, où il fut interné avec le reste de l'armée de l'Est. La réorganisation de l'armée française au lendemain de la guerre de 1871 fait de Bordeaux le siège de la XVIIIe région militaire dont le quartier général est installé en 1874 dans un nouvel hôtel construit rue Vital-Caries et dont le premier commandant est d'Aurelle de Padadines, le vainqueur de Coulmiers. A la mobilisation, la XVIIIe région met sur pied divers éléments, y compris le 18e corps d'armée, d'autres formations avec le rappel des réservistes et des territoriaux. Leur histoire se confond avec celle de la Grande Guerre. Les combattants sont pour la plupart originaires des départements de la Gironde, des Landes, des Basses et Hautes-Pyrénées, de la Charente-Inférieure. Le 18e corps est constitué en deux divisions, la 35e, dont le siège est à Bordeaux, avec ses 6e et 123e R.I., ses 57e et 144e R.I., son 24e R.A.D.; la 36e, dont le siège est à Bayonne, avec ses 34e et 49e R.I., ses 12e et 18e R.I., son 14e R.A.D., avec des éléments lui appartenant en propre, le 58e régiment d'artillerie et le 10e régiment de hussards; deux régiments de réserve lui sont affectés, un par division d'infanterie, les 249e et 218e R.I. Le 18e C.A. reçoit le baptême du feu le 23 août 1914 lors de la bataille de la Sambre, la 35e D.I. à Chalbrie et à Lobbes où une balle fait sauter la Légion d'honneur, gagnée à Rezonville, du drapeau du 57e, et où le colonel Gautier, commandant le 144e, est mortellement blessé, la 36e D.I. à Thuin, Marboux et Gozée. Les pertes sont lourdes. Le 18e C.A. retraite en ordre pour être engagé à nouveau le 30 août lors de la bataille de Guise, sur l'axe Pleine-Selve-Ribémond. Du 6 au 10 septembre, c'est la bataille de la Marne, marquée par la prise de Montceaux-lès-Provins par le 123e R.I., par le combat de Marchais-en-Brie soutenu par le 18e appuyé par les 34e et 49e, par le franchissement de la Marne par le 12e R.I., par la prise de Craonne par le 144e R.I. le 13 septembre. Pendant un mois, Craonne sera pris et repris. Puis, pendant dix-huit mois, le 18e C.A. s'installe dans la guerre de tranchées, devant le Chemin des Dames, marqué dans le souvenir des combattants par les noms de Vendresse où le drapeau du 144e R.I. est brûlé au cours d'un bombardement, de Troyon, d'Heurtebise et de Craonelle. Ce séjour aux tranchées, où les régiments se relèvent les uns les autres, est marqué par les combats de Corbeny en septembre pour le 57e, des " Creutes " pour les 18e et 34e, appelé aussi de Bois Foulon. Pendant ce séjour, le 18e C.A. perd deux régiments, les 6e et 12e, appelés au mois de juin 1915 à la formation d'une nouvelle division, la 123e. Ils y partirent avec deux groupes du 58e d'artillerie. Au mois d'avril 1916, le 18e C.A. est engagé dans la bataille de Verdun, sur la rive droite de la Meuse. Les deux divisions ne sont pas en ligne en même temps. Du début de mai au 20 mai, la 35e D.I. combat à Vaux, à Tavannes, à Douaumont, à Thiaumont. La 36e D.I. entre en ligne du 20 mai au 29 mai à Fleury, à Vaux, au ravin de la Caillette, aux abords de Douaumont. Les pertes des deux divisions sont lourdes, atteignant parfois en quelques jours le tiers de l'effectif engagé. Epuisées et décimées, les deux divisions vont au repos dans le Barrois, avant de remonter en Argonne, jusqu'à la fin de septembre 1916, à la Harazée, au Four de Paris, à Vienne-le-Château. En novembre, elles vont revenir aux derniers combats de la bataille de la Somme vers Ablaincourt et Berny-en-Santerre pour rejoindre la région de l'Aisne en vue de la bataille prévue au printemps. Le 16 avril, seuls les 123e et 144e avec les artilleurs du 24e sont engagés. Mais, les 5 et 6 mai, les 35e et 36e accolées ont pour objectif la conquête de la partie du Chemin des Dames composée de plusieurs plateaux portant les noms de Casemates, de Vauclers, de Craonne et de Californie. Appuyées par un barrage constant de l'artillerie d'une efficacité parfaite, les vagues d'infanterie se ruent le matin du 5 mai sur les objectifs et les coiffent rapidement. A la 35e D.I., le 123e submerge la première position ennemie et, à 17 heures, domine la vallée de l'Ailette; le 57e liquide les mitrailleuses du plateau des Casemates; le 144e gagne le ravin de Vauclerc. A la 36e D.I., le 34e, d'un seul élan, parvient à la lèvre nord du plateau de Californie, le 49e, à 14 h 15, a pris tous ses objectifs, les 18e et 218e se sont emparés du cimetière de Craonne et tiennent la crête du Chemin des Dames. Les deux divisions couchent sur leur conquête. Mais la nuit est utilisée par les Allemands pour la relève de leur division vaincue par une division fraîche de la Garde qui, le 6 mai, après une violente préparation d'artillerie, contre-attaque, reprenant une partie du Chemin des Dames. Les pertes ont été lourdes, surtout dans la journée du 6 mai. Après la bataille, les 35e et 36e D.I. sont mises au système ternaire (trois régiments d'infanterie au lieu de quatre), les 218e et 149e dissous au profit des régiments restant des deux divisions. Pour les combats de 1918, les divisions ne sont plus organiques des corps d'armée. Le 18e C.A. n'aura pas l'occasion d'employer ses anciennes divisions qui, au cours des opérations de mars à novembre 1918, seront suivant les circonstances à la disposition de différents corps d'armée et jamais ensemble. Du 25 mars à la fin d'avril, la 35e D.I. est engagée dans la bataille de Noyon autour du Mont-Renaud, barrant la route de Compiègne et de Paris, puis, fin mai - début juin, autour de Soissons à Saconin-Breuil, à l'automne sur l'Ingon et au franchissement de la Serre. A la fin de la guerre, le 123e porte la fourragère aux couleurs de la médaille militaire avec quatre citations, les 57e, 144e et 24e R.A.D., la fourragère aux couleurs de la croix de guerre avec deux citations. Fin mars - début avril, la 36e D.I. se bat dans la région de Tricot, sur la route de Montdidier à Senlis, au mois de juin dans le secteur Méry-Courcelles, puis, au cours des dernières offensives dans la direction de Pinon, puis de Verneuil-sur-Serre. A la fin de la (guerre, les 18e, 34e et 49e ont gagné quatre citations et la fourragère aux couleurs de la médaille militaire, le 14e R.A.D., deux citations avec la fourragère aux couleurs de la croix de guerre. En 1914, la XVIIIe région militaire avait mis sur pied une division de réserve, la 68e, composée uniquement de réservistes, à six régiments, les 206e, 212e, 234e, 257e, 323e et 344e R.I., une artillerie formée en trois groupes, un par régiment des 14e, 24e et 58e. Cette division voit le feu en Lorraine le 20 août dans la région de Delme. Puis elle participe à la bataille du Grand-Couronné de Nancy en septembre 1914, dans la forêt de Champenoux. Après avoir connu la guerre des tranchées pendant toute l'année 1915 sur la Seille, elle prend part à la bataille de Verdun sur les Hauts de Meuse d'abord, puis à Lévoncourt et enfin à Fieury-Vaux-Chapitre, après quoi les 257e et 323e sont dissous au profit des autres régiments de la 68e D.I. Nous avons vu que les 6e et 12e, avec une partie du 58e, appartiennent depuis juin 1915 à la 123e D.I. de nouvelle formation, pour combattre en Champagne en 1915 et à Verdun, où ils restent depuis avril 1916 et pendant quatorze mois. Après un long séjour en Lorraine en 1917, ils sont sur la Matz en juin 1918, puis dans l'offensive sur Soissons et Saint-Quentin, avant de terminer la guerre en Belgique sur la Sambre, en novembre 1918. A la fin de la guerre, le 12e, avec quatre citations, porte |la fourragère aux couleurs de la croix de guerre, les 6e R.I. et 58e R.A.D., avec deux citations, la fourragère aux couleurs de la croix de guerre. Il reste à rappeler l'histoire des formations de la XVIIIe région militaire qui n'appartiennent pas aux 35e, 36e et 68e D.I. D'abord, le 418e R.I., formé au camp de Souge en février 1915, dissous en février 1919, constitué par des compagnies formées chacune par un des régiments de la région. Son baptême du feu est accompagné par la première attaque utilisant des gaz de combat le 23 avril 1915 : Lizerne en Belgique, sur l'Yser. Il n'est pas une grande bataille de la guerre à laquelle le 418e n'ait pris part : la Champagne en 1915, Verdun et la Somme en 1916, le Chemin des Dames en 1917, le Soissonnais et l'Oise en 1918. Titulaire de quatre citations et de la fourragère aux couleurs de la médaille militaire; une de ses citations le qualifie d'héroïque régiment. Pour être moins chargée, l'histoire des deux régiments de cavalerie de la XVIIIe région n'en est pas moins intéressante. Le 10e hussards est le régiment de cavalerie du 18e corps, détachant un escadron dans chacune des 35e et 36e divisions et, par conséquent, les suivant dans toutes les diverses positions. Il faut cependant signaler qu'il a, en août 1914, à Etroeungt, livré un des rares combats de cavalerie, sabre à la main, de la guerre de 1914-1918. Quant au 15e dragons, formant brigade avec le 20e dragons (venu de Limoges), il entre le 9 dans Château-Thierry à la fin de la bataille de la Marne, participe à la course à la mer en octobre 1914, tient les tranchées pendant trois ans, et, en avril et juillet 1918, à Locre et à Chêne-la-Reine, mérite deux citations qui lui donnent la fourragère aux couleurs de la croix de guerre. Signalons au passage le 18e escadron du train de Bordeaux, qui a fourni des formations aux grandes unités de la région et servi un peu partout sur les divers fronts, et les régiments territoriaux, au nombre de huit, portant les numéros de 137 à 144, qui ont joué leur rôle sur le front français et au Maroc. Il existait aussi sur le territoire de la XVIIIe région militaire deux régiments d'infanterie coloniale à Rochefort et à Bordeaux, le 3e et le 7e, qui, avec l'appoint de leurs réservistes, ont constitué les 33e et 37e R.I.C. Les deux premiers, appartenant au corps colonial, ont été durement éprouvés le 23 août 1914 à Rossignol en Belgique, ont été reformés pour la bataille de la Marne, puis ont combattu pendant les années 1915 et 1916 en Champagne où les ont rejoints les 33e et 37e. Puis, les 7e et 33e R.I.C, demeurant seuls sur le front occidental, ont pris leur part à la bataille de 1917 pour le Chemin des Dames, et continué à se battre en Champagne de part et d'autre de Reims. Les 3e et 37e R.I.C. sont affectés à l'armée d'Orient en 1916. Le 3e, à bord du croiseur auxiliaire Provence II, torpillé en janvier 1916, y perd son drapeau et plus d'un millier d'hommes, avant de participer à la bataille de Dopropolje en Macédoine et d'y être vite à l'action de l'armée serbe, tandis que le 37e s'illustre à la prise de Skra dit Legen et au cours de la dernière offensive victorieuse. Les 3e et 37e ont aussi la fourragère aux couleurs de la croix de guerre avec deux citations. Mais les hasards du recrutement et les mutations en cours de guerre ont affecté des hommes originaires de la XVIIIe région à des formations appartenant à des régions voisines. En Lot-et-Garonne (XVIIe région militaire de Toulouse), étaient en garnison les 9e et 20e Ri., ainsi que le 18e régiment d'artillerie, qui, eux-mêmes, ont formé les 209e et 220e régiments de réserve. En Charente, c'étaient le 107e R.I. et les 21e et 52e régiments d'artillerie, à Angoulême, en Dordogne les 50e (Périgueux) et 108e Ri. (Bergerac) et le 34e d'artillerie à Périgueux, ces derniers appartenant à la XIIe R.M. de Limoges. Entre les deux guerres, diverses modifications intervinrent dans l'organisation militaire de la France. Si la XVIIIe région militaire demeurait dans son état, la XIIe disparaît et la XVIIe devient théoriquement coloniale. Si la 36e division demeure, la 35e n'existe plus que sur le papier, des régiments de toutes armes disparaissant également de l'ordre de bataille, certains devant être reformés à la mobilisation, soit dans la région, soit dans d'autres régions souvent lointaines. On verra à la mobilisation des écussons qu'on avait coutume de rencontrer en Aquitaine reparaître à Nancy, à Sélestat ou à Chambéry, d'autres disparaîtront à jamais. En 1939, une nouvelle mobilisation prélude à une seconde guerre. Parmi les hommes du Sud-Ouest, quelques-uns revivent leurs vingt ans, mais la plupart sont des fils des soldats de Verdun et du Chemin des Dames. Il y a encore un 18e corps qui sera mobilisé à Bordeaux et, s'il y a encore deux divisions à la veille de la guerre, il n'y a plus que la 36e D.I. de Bayonne et qui essaime ses unités sur les XVIIIe et XVIIe régions, et la lre division coloniale dont le siège est à Bordeaux et dont les unités sont réparties dans les cinq départements de la XVIIIe région militaire. Mais d'autres formations seront mises sur pied à la mobilisation. Les diverses formations quittent avant le milieu de septembre leur lieu de mobilisation. Au cours de la guerre, le 18e C.A. n'aura jamais à actionner les grandes unités du Sud-Ouest. Il faudra donc étudier les uns et les autres individuellement dès le début. Au cours de ce que Roland Dorgelès a appelé la drôle de guerre, on trouve les hommes du Sud-Ouest dans les secteurs d'Apach, de Thionville, de Bitche, 'de Rorhbach, de Wissenburg et d'Erstein. Le 18e C.A. occupe les secteurs de Montmédy et de Marville dans le nord du département de la Meuse : c'est encore là qu'il sera lors de la bataille de mai-juin 1940. Actionnant des divisions différentes, n'ayant aucun lien avec le Sud-Ouest, le 18e C.A. dispose de ses éléments organiques, le 118e régiment d'artillerie articulé à quatre groupes, formé à La Rochelle, le groupe de reconnaissance 16 formé à Tarbes, autour du 2e régiment de hussards, le 618e régiment de pionniers formé à Libourne et ses services formés à Bordeaux. Ces divers éléments, du 10 mai au 10 juin, défendent le secteur qui leur est confié, qu'on appelle la tête de pont de Montmédy et la falaise de Marville. A partir du 11 juin, ils se replient en combattant par Verdun, Saint-Mihiel, Vaucouleurs et Chaumont. Les éléments à pied et hippomobiles sont capturés au cours de la retraite. Seuls des éléments motorisés atteignent la vallée du Rhône, où ils combattent le 24 juin autour de Sarras et d'Andance en Dauphiné. La 36e D.I., comprenant les 57e Ri. (Bordeaux), 18e R.I. (Pau et Bayonne), 14e Ri. (Toulouse et Agen), les 24 e et 224e R.A.D. (Tarbes), de G.R.D. 39 (Tarbes), les services (Bordeaux), est le 10 mai au repos dans la région d'Arcis-sur-Aube. Le 16 mai, elle est engagée sur l'Aisne et le canal des Ardennes, entre Attigny et le Chêne Populeux; elle s'y installe solidement et y tient jusqu'au 9 juin. Les 9 et 10 juin, elle tient devant de violentes attaques qui se déroulent autour de deux points principaux, Attigny pour le 18e et Nancy pour le 57e, et partout maintient ses positions. Après la guerre, les 18e et 57e seront cités à l'ordre de l'armée. Puis elle retraite en combattant du 11 au 23 juin, achevant sa retraite par la capture de ses dernières unités à Vézelise et à Sion-Vaudémont, la colline inspirée, en Lorraine, le 23 juin. En septembre 1939 avec de jeunes réservistes autour de noyaux actifs des régiments existant, apparaît à Bordeaux et dans la région une division de formation de série A faisant revivre la 35e D.I. de 1914. Elle compte les 123e R.I. (Bordeaux), 49e R.I. (Bayonne), 11e R.I. (Toulouse), 14e et 214e R.A.D. (Rochefort), G.R.D. 29 (Saintes), services (Bordeaux). La 35e D.I, est depuis quelques jours au repos à Brumath, au nord de Strasbourg. Enlevée par voie de fer le 20 mai, elle va s'accrocher au Chêne Populeux, à la droite de la 36e D.I., qui y combat depuis quinze jours. Après une mise en place difficile et coûteuse, elle s'installe défensivement du 25 mai au 10 juin, contient des attaques ennemies les 9 et 10 juin, puis, dans la nuit du 10 au 11, c'est la retraite. A travers l'Argonne et le long de la Meuse, la 35e D.I. combat en retraite par les Islettes, Moiremont et Clermont-en-Argonne. Le 16 juin, elle couvre le repli du 21e C.A. et de la IIe armée sur la rive droite de la Meuse à Vilotte, Gimécourt et Baudrémont. A quelques minutes d'intervalle, elle perd deux commandants de régiments tués en combattant, puis, se dégageant à la faveur de la nuit, elle poursuit son repli, combattant même à Allain et à Colombey-les-Belles, avant d'être capturée en Meurthe-et-Moselle à Thulliey-lès-Groseilles. La 1re D.I.C. comprend le 3e R.I.C. (Rochefort et Bordeaux), les 12e (La Rochelle et Saintes) et 14e tirailleurs sénégalais (Mont-de-Marsan et Tarbes), les lre R.A.C (Libourne) et 201e R.A.C. (Bordeaux), le G.R.D. 71 (Saintes); le 10 mai; elle est à portée d'intervention dans les Ardennes et est engagée du 13 au 16 juin dans les bois de Dieulet, près de Mouzon. Le 9 juin, elle subit de dures attaques, toujours dans la région de Dieulet, puis retraite en faisant tête dans la région de Montfaucon, puis devant Bar-le-Duc, enfin à Goncourt et à Sion-Vaudémont. La lre D.I.C, " unité d'élite ", est citée à l'ordre de l'armée. D'autres formations de troupes coloniales ont été mises sur pied en Gironde et dans les départements voisins. Pour l'infanterie, c'est le 7e R.I.C, formé à Bordeaux, affecté à la Te D.I.C qui participe aux combats sur la Somme dès ses débuts dans les derniers jours de mai, d'abord pour tenter de résorber les têtes de pont tenues par les Allemands sur la rive gauche, la rive sud de la Somme, puis à la résistance à l'offensive du 5 au 6 juin. Pour le 7e R.I.C, ce sont surtout les combats de Dury. Les 21e et 221e R.A.C ont été formés à Libourne et Talence autour d'éléments du 1re R.A.C, constituant l'artillerie de la 5e D.I.C; ils ont tenu le front en Lorraine, puis ont été eux aussi lancés dans la bataille de la Somme, avant d'entamer une interminable retraite qui les conduira la plupart à la captivité. On ne peut oublier dans cette présentation des régiments d'artillerie coloniale les 12e et 212e R.A.C. formés à Agen et à Auch, dans lesquels ont servi aussi des Girondins, qui, après avoir séjourné en Lorraine et en Alsace avec la 4e D.I.C formée à Toulouse, ont aussi combattu en juin sur la Somme dans la région de Corbie. On ne s'étonnera point de voir citer la division marocaine parmi les grandes unités originaires du Sud-Ouest. La division marocaine, les 1er, 2e et 7e tirailleurs marocains, le 64e régiment d'artillerie d'Afrique, est venue stationner en Aquitaine pour s'y compléter avec des réservistes fournis par les dépôts mobilisateurs de la région, pour s'adjoindre le 264e régiment d'artillerie formé à Rochefort, son groupe de reconnaissance 80, formé à Saintes avec le renfort d'un escadron de spahis, ses services constitués à Bordeaux. La division marocaine s'est illustrée les 14, 15 et 17 mai en Belgique, lors de la bataille de Gembloux et dans les opérations qui ont suivi jusqu'à Dunkerque. On se rappelle les territoriaux de 1914, dont certains régiments ont été envoyés au Maroc. En 1939, à l'aide de réservistes âgés, ont été constitués plusieurs régiments d'infanterie de série B qui ont été dirigés sur l'Afrique du Nord : les 257e (Libourne), 323e (Bayonne) et 344e (Saintes); ce dernier seul est revenu combattre en France quelques jours en juin 1940. Ainsi s'achève ce survol trop rapide et incomplet de l'histoire militaire de Bordeaux et de sa région de 1800 à 1940. Les Archives départementales de Bordeaux donneront à ceux qui en auront le désir le loisir de rechercher les éléments de chacun de ses chapitres écrits trop souvent avec le sang de trop nombreux Aquitains. ROBERT DUFOURG, Secrétaire perpétuel de l'Académie nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux.
Description :
Mise en forme :
Le cadre de classement de la série R, comme celui des autres séries modernes (1800-1940) des Archives départementales, a été fixé ainsi par la circulaire AD 65-29 de M. le Directeur général des Archives de France, en date du 16 décembre 1965 : 1 R : préparation militaire et recrutement de l'armée 2 R : organisation de l'armée et service militaire 3 R : anciens combattants et victimes de guerre 4 R : garde nationale et autres corps spéciaux 5 R : gendarmerie 6 R : sapeurs-pompiers 7 R : marine et garde-côtes 8 R : occupation de la France par les armées ennemies en 1814-1815, 1870-1871 et 1914-1918 9 R : prisonniers de guerre ennemis 10 R : organismes temporaires du temps de la Première Guerre mondiale.
Description physique :
Description physique: Document d'archives
Nombre d'éléments
Nombre d'éléments: En Gironde, ces sous-séries sont très inégales du point de leur volume : 1R : 1947 articles 2R : 1270 articles 3R : 1052 articles 4R : 200 articles 5R : 34 articles 6R : 19 articles 7R : 13 articles 8R : 52 articles 9R : 4 articles 10R : 69 articles Total : 4 635 articles L'importance des trois premières sous-séries est due au fait qu'outre les documents versés par la Préfecture, elles contiennent des fonds importants provenant d'autres organismes : -la sous-série 1 R, déjà volumineuse en raison même de l'importance de la population du département (listes de tirages et tableaux de recensement, procès-verbaux du conseil de révision, listes du contingent) a été encore grossie par les registres matricules versés jusqu'à la classe 1938 incluse par le service historique de l'Armée; -la sous-série 2 R, outre le fonds de la Préfecture, conserve les fonds très importants (934 articles) de la justice militaire versés par le Greffe du Tribunal militaire de la 18e Région militaire, puis par le service historique de l'Armée. Le premier de ces fonds déborde le cadre de la région de Bordeaux, puisqu'il englobe pour le XIXe siècle les divisions ou régions de Toulouse, Perpignan, Limoges et Montpellier; -la sous-série 3 R serait d'importance modeste, mais elle comprend le fonds très important de l'Office départemental des Anciens Combattants qui représente à lui seul 1 000 articles. Par contre, les autres sous-séries sont peu importantes, mis à part la sous-série 4 R, où la Garde nationale constitue un fonds assez conséquent. La sous-série 10 R comprend notamment des organismes économiques en relation avec l'activité portuaire de Bordeaux. Si la sous-série 8 R a une certaine consistance du fait de l'afflux des réfugiés dans la région bordelaise, 9 R qui concerne les prisonniers de guerre ennemis est insignifiante.
Dimensions :
Ressources complémentaires :
Références bibliographiques :
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Nat., 1969, in-8°, 522 p. : 1er partie, ouvrages généraux : dépôts d'archives, bibliothèques, et musées intéressant l'histoire militaire; synthèses d'histoire générale et d'histoire militaire; les institutions militaires; uniformes, décorations et ordres de chevalerie; drapeaux et emblèmes, chants; les bibliographies; recueils et dictionnaires encyclopédiques; dictionnaires historiques et biographiques; les périodiques; publications officielles, administratives et techniques sur la guerre; les annuaires; la statistique; la cartographie; l'iconographie militaire et les catalogues d'exposition; 3e partie,1792-1815 : Révolution et Empire; 4e partie,1815-1871; 5e partie,1872-1919; 6e partie,1920-1945. Ministère des Armées, E.M.A.T., Service historique, Bibliographie des historiques de régiments de 1914 à l'époque contemporaine. Paris, 1973-1975, 3 t. en 5 vol., multigr. BERNARD (Gildas), Répertoire numérique de la série R. Affaires militaires, 1800-1939. 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Gironde, 6 I/L 152) : -Les frères Duranteau, soldat et marin bordelais, n° 146, 1er juill. 1947, p. 12-15. -L'arrivée à Bordeaux d'un régiment en 1848 (27e de ligne), n° 151, 1er oct. 1948, p. 9-11. -Adieux au 57e, ou le 57e en images d'Epinal, n° 158, 1er juill. 1950, p. 9-15. -Les régiments gascons dans la bataille de Verdun, n° 180, 1er janv. 1956, p. 31-40, et 181, 1er avr. 1956, p. 33-41. -Quand en 1917 les Gascons enlevaient le Chemin des Dames, n° 182, 1er juill. 1956, p. 35-41; et n° 183, 1er oct. 1956, p. 23-31. -La part des régiments gascons dans la victoire de 1918, n° 187, 1er oct. 1957, p. 25-42; 188, 1er janv. 1958, p. 31-42; 189, 1er avr. 1958, p. 32-45. -La 4e division d'infanterie coloniale dans la campagne de 1939-1940, n° 190, 1er juill. 1958, p. 15-40 (en collaboration avec M. Cassiède). -Les trois frères Colbert, cavaliers de Napoléon et gardes nationaux à Bordeaux, n° 190, 1er juill. 1958, p. 41-52; 191, 1er oct. 1958, p. 21-47; 192, 1er janv. 1959, p. 40-43. -Les cavaliers de Balthazar (10e cuirassiers) n° 194, 1er juill. 1959, p. 33-47. -Deux régiments d'artillerie comme bien d'autres : 14e et 24e (Tarbes), n° 195, 1er oct. 1959, p. 33-48; 196, 1er janv. 1960, p. 29-45. -Un régiment de la région sur les traces des Croisés, 1919-1922 (412e R.I., de Limoges), n° 197, 1er avr. 1960, p. 45-47; 198, 1er juill. 1960, p. 29-35. -Pitié pour les hommes (1917), nos 199 à 204, 1960-1962. -Carnet de route d'un cuirassier du 18e à l'Armée du Rhin, 1870, n° 204, 1er janv. 1962, p. 43-48; 206, 1er juill. 1962, p. 23-28. -49e R.I., régiment de Gassion (et 249e), n° 210, 1er juill. 1963, p. 41-43; 211, 1er oct. 1963, p. 13-40. -Un brillant cavalier léger, Curély, d'après ses " Itinéraires ", n° 212, 1er janv. 1964, p. 27-47. -Fuentès de Onoro (1811) (15e dragons), le 15e dragons à Vittoria, Beauregard, dragon de Noailles, Barthélémy, colonel du 15e dragons; n° 213, 1er avril 1964, p. 33-37, 38, 41-44. -Montceaux-les-Provins et Marchais-en-Brie, 6, 9 septembre 1914 (35e D.I.), n° 215, 1er oct. 1964, p. 26-30. -Le 57e à la Ville-au-Bois, Ibid., p. 33. -La 68e division de réserve en 1914, Ibid., p. 30. -Brave 18e, je te connais, Ibid., p. 37-44 et n° 216, p. 37-46. -Il y a cent cinquante ans, le premier colonel du 144e (Doudin de Roville), n° 217, 1er avril 1965, p. 35. -Lucien Mieille du 18e, poète et musicien, ibid., p. 41-42. -Le Terrible 57e !, n° 218, 1er juill. 1965, p. 23-43; n° 219, 1er oct. 1965, p. 23-25 (en collaboration avec le médecin-colonel Ferron). -Les débuts du commandement du général Pétain à Verdun, n° 222, 1er juill. 1966, p. 44-51. 3° Historiques de régiments. 57 e régiment d'infanterie. GAUDY (G.), Souvenirs d'un poilu du 57e R.I., Paris, Plon, 4 t., 263, 235, 240 et 228 p. COURAUD (Cdt P.) et FERRON (médecin-major M.), Le 57e pendant la Grande Guerre, 1925, 331 p. Anonyme, Historique du 57e R.I. (1914-1918), Rochefort-Nobertin, 1921, 55 p. Anonyme, Historique du 57e R.I., la campagne de 1939-1940. Bordeaux, s.n., 1954, p. 79. BERTHEMET (Capitaine), Historique du 57e R.I., Bordeaux, G. Gounouilhou, 1901, in-8°, 304 p. (Arch. dép. Gironde, J 194). Anonyme, Tricentenaire du 57e R.I., camp de Souge, 9 juillet 1967, s.l., 1967, non paginé (32 p.) (Arch. dép. Gironde, L .412). 144e régiment d'infanterie. Anonyme, Historique du 144e R.I. (1914-1918), Bordeaux, Delmas, 1920, 48 p. 139e régiment d'infanterie territoriale. Anonyme, Historique du 140e R.I.T., 1914-1918, Libourne, L. Grulle, s.d., 15 p. 140e régiment d'infanterie territoriale. Anonyme, Historique du 140e R.I.T., 1914-1918, Bordeaux, Delmas, 1920, iip. 18e légion de gendarmerie. Anonyme, Historique de la 18e légion de gendarmerie, 1914-1918, Paris, Lavauzelle, 1920, 91 p. 15e dragons. Anonyme, Historique du 15e régiment de dragons, campagne 1914-1918, Paris, Chapelot, s.d., 72 p. MAGNEN (René), Noailles-Cavalerie, 15e dragons, Bordeaux, Delmas, 1953, 89 p. [cf. aussi DUFOURG (R.), ASSOC. Off. réserve Bordeaux, n° 213 1964, p. 33-44]. Mobiles de la Gironde (1870-1871). BONNAL (C), Pétition des anciens mobiles du 3e bataillon de la Gironde pour faire décorer son dévoué président, M. Léon Colomès, Bordeaux, s.d., br. in-4°, 16 p. (Arch. mun. Bordeaux, IX-g/265). BOUCHERIE (J.), Historique du 5e bataillon de mobiles de la Gironde, Bordeaux, impr. Taffard, 1915, in-8°, 116 p. (chap. I : renseignements généraux sur l'organisation de la Garde nationale mobile de la Gironde, p. 7-10) (Arch. dép. Gironde, I/J 120). BUJAC (Colonel), Mobiles démobilisés, corps francs de la Gironde. Bordeaux, 1913, 106 p. (Arch. dép. Gironde, 4 L 1413 l). GERARD (F.), Le 25e régiment de mobiles de la Gironde, Bordeaux, 1902, 239 p. (Arch. dép. Gironde, 4 L 14135). KEHRIG (H.), Le 5e bataillon des mobiles de la Gironde 1870-1871, Bordeaux, 1889, 23 p. (Arch. dép. Gironde), 4 L 14136). MONLAUR (Eugène de), Le commandant Joseph de Carayon-Latour et les mobiles de la Gironde, Bordeaux, Féret et Fils, 1915, in-8°, 328 p. (Arch. mun. Bordeaux,I-6/28). 4° Bibliographie des deux Restaurations et des Cent Jours en Gironde (1814-1815). Bien que l'histoire des deux Restaurations et les Cent Jours dépasse les simples aspects militaires, Ventrée des Anglais à Bordeaux le 12 mars 1814, la part des volontaires royaux à cette journée, la tentative de résistance de la duchesse d'Angoulême à Clauzel et de formation de la Légion Marie-Thérèse, le procès des généraux Faucher touchent autant à l'histoire militaire qu'à l'histoire tout court. Tous ces événements donnèrent lieu à une abondante littérature locale. Les épisodes proprement militaires étant peu nombreux dans l'histoire d'un département assez éloigné des frontières pour avoir servi de capitale-refuge pendant les trois guerres du siècle écoulé, il nous a paru intéressant de faire figurer dans cette introduction cette bibliographie dressée en 1965 à l'occasion d'un article sur la correspondance de Clauzel avec les autorités militaires centrales pendant son séjour à Bordeaux. Quelques additions ont été faites depuis cette date. J. CAVIGNAC. CADRE DE CLASSEMENT A.- Généralités : Aa - Histoires de la Restauration. Ab - Divers. B.- 1814 : Ba - L'invasion. Bb - La journée du 12 mars 1814. Bc - lre Restauration. C.- 1815 : Ca - Départ de la Duchesse d'Angoulême et arrivée de Clauel. Cb - Les Cent Jours. Cc - Les Frères Faucher. D.- Biographies. E.- Départements voisins. F.- Inconographie. A. - Généralités. Aa - Histoire de la Restauration. BERTIER DE SAUVIGNY, La Restauration, Paris, Flammarion, 1955, 652 p. (Arch. dép. Gir. J. 227). HOUSSAYE (H.), 1814-1888. - 1814-1889 et 1890. LUBIS (M. F. P.), Histoire de la Restauration, Paris, Soc. d'hist. de la Restauration, 1837-1838, 3 vol. in-4° (Bibl. num. Bordeaux, H. 10144). THIRY (J), La première Restauration, 1941. VAULABELLE (Achille de), Histoire des deux Restaurations jusqu'à la chute de Charles X en 1830, Paris, Perrotin, 1846-1854, 7 vol. in-8° (Bibl. mun. Bordeaux, H. 10155). VIEL-CASTEL ('Louis de), Histoire de la Restauration, Paris, Michel Lévy frères, 1860-1878, 20 vol., in-8° (Bibl. mun. Bordeaux, H. 10151). Autres histoires : Ch. Lacretelle, 1829. Capdefigue, 1831 (8 vol.) Lamartine, 1853 (8 vol.). Reynald, 1862. Ab - Divers. DAUDET (Ernest), La terreur Blanche, épisodes et souvenirs, 1815, Paris, Hachette, 1900, in-8°, 294 p. (Bibl. mun. Bordeaux H. 10185). DELANDINE DE SAINT-ESPRIT (J.), Le panache d'Henri IV ou les phalanges royales en 1815, Paris, A. Eyron, 1817, 2 vol. in-8°, 376 et 380 p. (t. I : armée royale du Midi) (Bibl. mun. Bordeaux, H. 10156). GERMOND DE LAVIGNE, Les pamphlets de la fin de l'Empire, des Cent Jours et de la Restauration, 1879, in-8° (Bibl. mun. Bordeaux, H. 1864). Recueil de pièces intéressantes relatives aux événements qui ont lieu à Bordeaux et dans le département de la Gironde en 1814 et 1815, Bordeaux, Fernel, 1817, in-12, 119 p. (Arch. mun. Bordeaux IX-E/54; et Bibl. nat. Lb 45 (catalogue Histoire de France, t. III, section, VI, p. 210 et s.) : n° 10. N° 11 : 1er tableau : Précis historique du 12 mars 1814 et réception de Mgr le duc d'Angoulême à Bazas et à Bordeaux, Bordeaux, A. Brossier, mars 1816. 2e tableau : Tableau du corps désigné sous le nom de garde royale à pied de Bordeaux, qui a concouru au rétablissement de la maison de Bourbon sur le trône de France, en opérant, à Bordeaux, la journée du 12 mars 1814, Bordeaux, imp. de L.F., s.d. 4e tableau : Tableau des volontaires royaux à pied de Bordeaux et du département de la Gironde organisés en mars et avril 1814, comprenant les compagnies de MM. de Villeneuve, du chevalier Dunoguès de Castel, Gaillard et de Solminhac, de Chaume, Bordeaux, A. Brossier, s.d. 5e tableau : Tableau de la garde royale de Périgord, Quercy et Agenais, agrégée à celle de Bordeaux, formée dans le principe sous le nom d'Union royale en 1812 et 1813, dont le chef était M. le chevalier de La Roche-Aymon, Bordeaux. imp. de Simard, s.d. 6e tableau : Précis historique des événements arrivés à Bordeaux et dans le département de la Gironde pendant les mois de mars, avril, mai, juin, 1815, Bordeaux, imp. de la Faye, s.d. 8e tableau : Tableau comprenant les personnes inscrites pour former la garde du roi, celles qui ont souscrit comme ayant répondu à l'ordonnance du roi du 9 mars 1815, les détachements partis pour Nismes. et ceux qui ont eu l'honneur d'accompagner S.A.R. Madame, Duchesse d'Angoulême à Pauillac, Bordeaux, imp. de Simard, s.d. 9e tableau : Volontaires royaux du département de la Gironde qui ont répondu à l'ordonnance du roi du 10 mars 1815, et qui ont fait preuve de dévouement lors de l'approche de Clausel et de ses troupes, Bordeaux, imp. Moreau, s.d. 11e tableau : Volontaires royaux d'une partie du département de la Gironde qui ont répondu à l'ordonnance du roi du 10 mars 1815, et qui ont fait partie de la Légion Marie-Thérèse, Infanterie, pendant l'interrègne, par Jacques DEJERNON, imp. de Moreau, s.d., le tout en 1 vol., in-fol. Lb 46 (Cent Jours) : N° 74 : Bordeaux au mois de mars 1815. par Gaye de MARTIGNAC fils, Bordeaux, Lawalle, s.d. N° 75 : Idem, avec des notes du général Clauzel, Paris, imp. de F. Locque, 1830, in-8°. N° 76 : La Duchesse d'Angoulême à Bordeaux., par M.A.D.B.P., Versailles, imp. J.-A. Lebel, 1815, in-8°. N° 77 : Lettres de la comtesse de D. à M. sur les événements qui se sont passés à Bordeaux au 1er avril 1815, Bordeaux, Lavigne jeune, s.d., in-8°. N° 402 : Campagne de 1815, ou les Bourbons, les maisons militaires de Louis XVIII et de Monsieur et les volontaires royaux de Paris, du Midi, de la Bretagne et de la Vendée, dédiée à S.A.R. Monsieur, Paris, chez le chevalier de Rozevïlle, mai 1816, 1 vol. in-8° (signé F. = Foulaines). 2 - 1814 Ba - L'invasion. British visitors to Bordeaux in 1814 attached to the Army of the Duke of Wellington, captain John Henry Cooke, William Graham, F. Seymour Larpent, juge. 13 feullets dactyl. (Arch. Mun. Bordeaux, fonds H. G. Kramer, n° 54). GELINEAU (Dr), Histoire de Blaye pendant les dernières années de l'Empire. Siège de 1814, Surgères, imp. de J. Tessier, 1885, in-8° (Bibl. nat. Lh5 1158). JOINVILLE (Pierre de), Les derniers jours de l'Empire à Bordeaux, la mission du sénateur Cornudet dans la Gironde (déc. 1813 - avril 1814), dans Rev. philom. Bord., 1913, p. 289-306. RAMBAUD (Jacques), L'esprit public dans le Sud-Ouest et l'entrée des Anglais à Bordeaux (1814), dans Rev. hist. Bordeaux, 1914, p. 224-245. VIDAL DE LA BLACHE (Capitaine J.), L'évacuation de l'Espagne et l'invasion dans le Midi, 2 vol., 1912-1914. VOVARD (André), Un centenaire : la retraite du général L'Huillier dans la Gironde (mars-avril 1814), dans Rev. philom. Bordeaux, 1914, p. 112-126. -La défense navale de la Gironde en mars-avril 1814, dans Rev. hist. Bordeaux, 1915, p. 131-137. -Un centenaire : les Anglais à Bordeaux en 1814, dans Rev. des Etudes napoléoniennes, t. VI, p.t 259-285 (Arch. mun. Bordeaux D6/31). Bb - La journée du 12 mars 1814. Recueil de pièces intéressantes, nos 10, 11, 12. Bertier de SAUVIGNY, op. cit., p. 128-152. LUBIS, op. cit., t.I, p. 435-442. VAULABELLE, op. cit., t. I, p. 230-237. VIEL-CASTEL, op. cit., t. I, p. 171-181. ALBERT (Philippe), La France régénérée par les Bourbons, poème. Bordeaux, Moreau, s.d., 12 p. (Bibl. mun. Bordeaux, Mél. hist. 25768 (6), 2e vol., pièce 18). BARENNES (J.), Le 12 mars 1814 à Bordeaux, d'après les souvenirs de Ferrère, dans Rev. hist. Bordeaux, 1914, p. 371-381. BOUGLE (M. C. X.) fils, L'anniversaire d'un beau jour. A propos mêlé de vaudevilles à l'occasion du douze mars. Bordeaux, Lavigne jeune, 1822 (Arch. dép. Gir. 4 L 1412-2). CHARROL (M.), Le Brassard de Bordeaux, dans Soc. arch. Bordeaux, 1912, p. XXXIV-XXXV. (c.-r. de Mengeot). COUDERT (Pierre), (imprimeur, propriétaire de l'Indicateur) au Roi : sur la suppression de l'Indicateur après le 12 mars et la publication du Mémorial bordelais par Lavigne, in-8°, 16 p. (Arch. dép. Gir. 4L 1411-8). DUFOURG (Robert), Le 12 mars 1814 à Bordeaux, La Rochelle, éd. Rupelle, 1931, in-8°, 104 p. (Arch. mun. Bordeaux IX-E/88). DEJERNON (J.), Tableau du corps désigné sous le nom de garde royale à pied de Bordeaux. Bordeaux, Louis Fage, 1815. DURIEUX (Joseph), Le Brassard de Bordeaux, dans Bull. hist. et archéol. du Périgord, t. XXXVIII, 1911, p. 92-93. FERRUS (Maurice), Le centenaire du 12 mars 1814. Une page d'histoire locale, Bordeaux, Gounouilhou, 1914, 38 p. (Arch. mun. Bordeaux IX-E/89). LACAZE-BASTARD (J.), La journée du 12 mars 1814 (relation dictée en 1868 par une Bordelaise), dans le Correspondant, 10 mars 1914, p. 397-410. LUBIS (F.-L.), Bordeaux, souvenir de 1814, extrait du Saphir, 1832, p. 205-214 (Arch. dép. Gir. 4L 1412-11). LYNCH (Comte), Correspondance relative aux événements qui ont eu lieu à Bordeaux dans le mois de mars, Bordeaux, Lavigne, 1814 in-8°, 41 p. (Arc. mun. Bordeaux B-4/21, p. 1 et IX-E/91). -Mémoire justificatif adressé à Sa Majesté Louis XVIII par MM. les Officiers du Corps de cavalerie légère, connu d'abord sous le nom de Partisans de la Gironde et ensuite sous celui de Chevau-légers de Brons, Bordeaux, impr. de Simard, juill. 1814, 34 p. (Arch. dép. Gironde 4L 1412-10) . MARIAVAL (P.-O.), Second mémoire adressé à Sa Majesté Louis XVIII en faveur du corps de cavalerie légère connu d'abord sous le nom de partisans de la Gironde, et ensuite sous celui de Chevau-légers de Brons, Bordeaux, imp. de Simard, 16 sept. 1814, 20 p. (Arch. dép. Gir. 4 L 1412-8). MENGEOT (Albert), Le brassard de Bordeaux, 12 mars 1814. Notes et documents, Bordeaux, Bière, 1912, in-4°, 72 p. (Le fonds A. Mengeot (78 dossiers) se trouve aux Archives municipales de Bordeaux et est doté d'un répertoire numérique) (Arch. dép. Gir. 4 L 1070; Arch. mun. Bordeaux, J-5/1). MONDENARD DE ROQUELAURE, Epître à S.A.R. Mgr le duc d'Angoulême au sujet de son heureuse entrée à Bordeaux, le 12 mars 1814. Bordeaux, Racle, 7 p. (Bibl. mun. Bordeaux, Mél. hist. 25768, 2e vol. pièce 16; Arch. mun. Bordeaux, B-4/14, fol. 158). PUJOS (Félix), Procès intenté par le Conseil municipal de Bordeaux à l'auteur de la Tribune de la Gironde, relativement à la journée du 12 mars 1814, Périgueux, F. Dupont, 1820, in-8°, 289 p. (Arch. dép. Gir. 4L 1411-2; Arch. mun. Bordeaux B-4/21, fol. 245). -Pièces justificatives dans le procès intenté au sieur Félix Pujos, ex-éditeur de la Tribune de la Gironde, Bordeaux, Lawalle jeune et neveu, mars 1821, in-8°, 38 p. (Arch. dép. Gir. 4 L 1411-1). QUEYRIAUX (B. de), Notice sur la garde royale à Bordeaux. La journée du 12 mars 1814 et le Brassard de Bordeaux. s.l.n.d. (1827), in-4°, 15 p. (Arch. mun. Bordeaux C-9/29). ROLLAC (J.-S.), Exposé fidèle des faits authentiquement prouvés qui ont précédé et amené la journée de Bordeaux au 12 mars 1814, Paris, A. Egron, 1816, in-8°, 230 p. (Arch. dép. Gir. 4L 1412-12; Arch. mun. Bordeaux, IX-E/87 et B-4/14, fol. 1). -Le royalisme prouvé par les faits, ou exposé des causes et des résultats de la journée du 12 mars 1814, 2e éd., Paris, A. Lance, mars 1820, in-8°, 92 p. (Arch. dép. Gir. 4L 1411-1). -Mémoire sur les événements du 12 mars 1814 et les services rendus par J.-S. Rollac, Paris, Imp. de Trouvé, 1828, in-4°, 58 p. (Arch. mun. Bordeaux, IX-E/86). VILLENEUVE, Tableau de la situation où se trouvait le département de la Gironde à l'époque du douze mars, Bordeaux, Lavigne jeune, 1814, 24 p. (Arch. dép. Gir. 4 L 1412-9; Bibl. mun. Bordeaux H. 10216, pièce 3); (Arch. mun. Bordeaux, IX-E/93). VOVARD (A.), Trois conspirateurs en 1814 (Lynch, maire de Bordeaux, Both de Tauzia et Puységur, adjoints), dans Rev. hist. Bordeaux, 1918, p. 36-45. -Cercle du douze mars. Procès-verbal de la séance du lundi 17 février 1823. Inauguration du buste de Louis XVIII, s.l.n.d. in-8°, 22 p. (Arch: mun. Bordeaux B-4/14, fol.114). -Chant du douze mars, Bordeaux, Lavigne jeune, s.d., in-4°, p. (Arch. mun. Bordeaux, B-4/14, fol. 162). -Etrennes royales de la ville de Bordeaux, dédiées à M. le duc de Damas, Bordeaux, A. Brossier, 1818 (liste des chevaliers du Brassard). -Impromptu gascon sur l'arrivée de LL. AA. RR., par Catherine la Bourbonnaise, dame de la Halle de Bordeaux, Bordeaux, imp. Vve J.-B. Cavazza, 1 fol. (Bibl. mun. Bordeaux, mél. hist. 25768-6, 2e vol., pièce 17). -Mairie de Bordeaux. Copie de la lettre de Mylord Dalhousie à S.A.R. Mgr le duc d'Angoulême, Bordeaux, 17 mars 1814, impr. Racle, 1 fol. (Bibl. mun. Bordeaux, mél. hist. 25768-6, 2e vol., pièce 12 bis). -Nouvelles officielles. Bulletin de l'Armée anglaise (et extrait d'une lettre du comte Demars, capitaine des gardes de Monsieur à son fils, datés de Vesoul le 22 février dernier, arrivée à Bordeaux le 25 de ce mois), Bordeaux, imp. Vve J.-B. Cavazza, 1 fol. (Arch. dép. Gir. 4 L 1411-9). -Proclamation de S.A.R. Mgr le Duc d'Angoulême, s.d., 1 fol., Bordeaux, impr. Vve J.-B. Cavazza (autres exemplaires datés du 10 février 1814, à Saint-Jean-de-Luz) (Arch. dép. Gir. 4 L 1412-1). -Proclamation des Alliés et du duc d'Angoulême, Saint-Jean-de-Luz, 10 févr. 1814 (manuscrit) (Bibl. mun. Bordeaux, mél. hist. 25768-6, 3e vol., pièce 6, annexe 1). -Proclamation de S.A.R. le Duc d'Angoulême, Bordeaux, 15 mars 1814, Bordeaux, Lavigne jeune, 1 fol. (ibid., annexe 3 et Arch. dép. Gir. 4 L 1412-1). -Le Retour désiré, couplets chantés sur le Grand-Théâtre de Bordeaux en présence de S.A.R. Mgr le Duc d'Angoulême, 29 mars 1814, Bordeaux, Moreau, 3 p. (Bibl. mun. Bordeaux, mél. hist. 25768-6, 2e vol. pièce 19). -Tableau des volontaires royaux à cheval de Bordeaux qui ont servi de gardes du corps à S.A.R. Mgr le Duc d'Angoulême en mars 1814, Affiche, Bordeaux, Lavigne, 1815, 53 X 75 cm (Bibl. Arch. dép. Gironde 6 Z 153). Bc - 1re Restauration. FERBOS (René), Relation du passage du duc d'Angoulême à Martillac le 22 mars 1814, dans Burdigala (28 fév. 1914). -Proclamation de S.A.R. Mgr le Duc de Berry, publiée à Caen le 14 avril 1814, Bordeaux, imp. Vve J.-B. Cavazza, 1 fol. (Arch. dép. Gir. 4L 1412-3). -Adresse du gouvernement provisoire à l'armée française. Paris, le 15 avril 1814, et adresse du maire de Blaye à ses concitoyens, Bordeaux, imp. Vve J.-B. Cavazza, 1 fol. (Arch. dép. Gir. 4L 1412-4). -Discours prononcé par Mgr l'Archevêque de Bordeaux, à la bénédiction des drapeaux de la Garde communale de la ville de Bordeaux, dans l'église cathédrale de Saint-André, le dimanche 1er mai 1814, Bordeaux, imp. Vve J.-B. Cavazza, 8 p. (Arch. dép. Gir. 4 L1412-7). -Mairie de la ville de Bordeaux. Le Maire de la ville de Bordeaux à ses concitoyens, Bordeaux, Racle, 1 fol. (proclamation de Lord Dalhousie) (Arch. dép. Gir. 4 L 1412-6). -Discours prononcé par M. l'Archevêque de Bordeaux, au service solennel pour les rois Louis XVI et Louis XVII, la reine Marie-Antoinette d'Autriche et Madame Elisabeth de France, en présence de S.A.R. Mgr le Duc d'Angoulême, le samedi 21 mai 1814, Bordeaux, P. Beaume, 7 p. (Arch. dép. Gir. 4 L 1412-7). -Archives modernes de Langon, Chronique de M" Lafargue, 1789-1840, éd. critique par J. Cavignac, Bordeaux, Courrier d'Aquitaine, 1972, n, 8°, XIV, 195 p., p. 35-48 (entrée des Anglo-Portugais à Langon). C. 1815. Ca - Le départ de la duchesse d'Angoulême (On peut trouver des lettres et états nominatifs concernant les volontaires de la Légion Marie-Thérèse de Bordeaux en 1815 au Service historique de l'Armée, sous les cotes Xk 59 et 60, et des documents sur l'Ordre du Lys aux Archives départementales de la Gironde, I M 872-873) et l'arrivée de Clauzel. DAUDET, op. cit., chap. I, p. 1-30. LUBIS, op. cit., t. II, p. 317-344. VAULABELLE, op. cit., t. II, p. 307-318. VIEL-CASTEL, op. cit., t. II, p. 407-421. A.D.B.P. Alphonse de BEAUCHAMPS, La duchesse d'Angoulême à Bordeaux, ou relation circonstanciée des événements politiques dont cette ville a été le théâtre en mars 1815, suivie du rapport inédit de M. le Comte de Lynch, Versailles, J.-A. Lebel, 1815, in-8°, 96 p. (Arch. mun. Bordeaux, B-4/21, fol. 195; Bibl. nat. Lb 46, n° 76). JEANVROT (Raymond), La duchesse d'Angoulême à Bordeaux, dans Neptunia, Bordeaux, n° 28, 4° trim., 98 p. (Arch. num. Bordeaux V6/488, p 19 et IX-E/98). LAURENTIE (François), Souvenir de 1815. (Lettre de la duchesse d'Angoulême sur les Cent Jours à Bordeaux), dans Correspondant du 25 août 1913, p. 650-682. MARTIGNAC (Gaye de), fils, Bordeaux au mois de mars 1815, ou notice sur les événements qui ont précédé le départ de Madame la Duchesse d'Angoulême, Bordeaux, Lawalle jeune, s.d., in-8°, 56 p. (Bibl. nat. Lb 46, 74 et 75; Bibl. mun. Bordeaux, mél. hist. 25768-6), 3e vol., pièce 15; Arch. mun. Bordeaux B-4/21, fol. 52 et 1-8/27). TOUSSAINT DE TENNE (J.), jeune, Les regrets des Bordelais au départ de S.A.R. Madame la duchesse d'Angoulême (poème), Bordeaux, imp. Vve J.-B. Cavazza, 4 p. (Arch. dép. Gir. 4 L 1411-7). -Lettre de Madame la Comtesse de D. à M. sur les événements qui se sont passés à Bordeaux au 1er avril 1815, Bordeaux, Lavigne jeune, 1815, in-8°, 21 p. (Bibl. mun. Bordeaux, mél. hist. 25768-6, 3e vol., pièce 6, et mun. Bordeaux, IX-E/96). -Programme des dispositions concertées entre les autorités militaires et civiles pour la réception de LL. AA. RR. Mgr et Madame la Duchesse d'Angoulême à Bordeaux, le 5 mars 1815, Bordeaux, Racle, 1815, in-8°, 7 p. (Arch. H 10216, pièce 2; Arch. mun. Bordeaux, IX-E/95; Bibl. nat. Lb 46, n° 77). -Tableau des personnes inscrites pour former la garde du Roi au 9 mars 1815, Affiche, Bordeaux, Simard, 1815, 53 X 75 cm (Arch. dép. Gironde 6 Z 154). Cb - Les Cent Jours. LE GALLO, Les Cent Jours, essai sur l'histoire intérieure de la France depuis le retour de l'île d'Elbe jusqu'à la nouvelle de Waterloo, thèse, Paris, 1924. CAVIGNAC (Jean), Les Cent Jours à Bordeaux à travers la correspondance de Clausel, dans Rev. hist. Bordeaux, 1966, p. 65-72. CLAUSEL, Exposé justificatif de la conduite politique de M. le Lieutenant-Général comte Clausel depuis le rétablissement des Bourbons en France jusqu'au 24 juillet 1815, contenant la relation exacte des circonstances qui ont suivi et précédé son entrée à Bordeaux en qualité de gouverneur de la 11e division militaire - par lui-même - avec une carte géographique, Paris, Pillet, 1816, in-8°, 136 p. (Bibl. mun. Bordeaux, H 10157; Arch. mun. Bordeaux, B-4/21, fol. 124). VERRIER (J.-M.), Sur les traces de la Congrégation à Bordeaux sous les Cent Jours, dans Rev. hist. de l'Eglise de France, juill.-déc. 1955. Oc - Les frères Faucher (Les archives des frères Faucher se trouvent aux Archives municipales de La Réole, sous les cotes II 22 à II l20 (procès : II 76 à 83). Notice dans Six (Georges), Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire, Paris, G. Saffroy, 1934, t. I, p. 438-440; et dans Vaulabelle, op. cit., t. III, p. 501-523. Procès des généraux César et Constantin Faucher, procès pour servir à la demande en réhabilitation des frères Faucher, (Paris, Bibliothèque historique, 1819, 3 br. in-8°, 44, 212 et 56 p. (Bibl. arch. mun. Bordeaux, IX-g/521 et 522 et IX-3/261). Les Cahiers du Réolais : Deuxième centenaire de la naissance des généraux César et Constantin Faucher, XIIe année, sept. 1968, 28 p. (articles de L. Jamet, P. Bécamps, J. Delsol, R. Arambourou, J. Delor, G. Lanoire, Bibliographie). BLANCHY (J.), Le procès des frères Faucher, Bordeaux, L. Delbrel, 1929, in-8°, 31 p. (Bibl. Arch. mun. Bordeaux, B-5/25 p. 429). DALBARET (Ch.), Un assassinat juridique (1815). Les généraux Faucher, ou les jumeaux de La Réole. Paris A. Dellier, 1894, in-8°, 351 p. (Bibl. mun. Bordeaux, H. 10161; Bibl. Arch. mun. Bordeaux C-5/4). FAUCHER (Casimir), Procès des généraux Faucher, Bordeaux, 1830. GAUBAN (Octave), Les jumeaux de La Réole. Biographie complète des frères Faucher, dans Revue catholique de Bordeaux, t. IX, 1888, p. 33, 147, 204, 339, 417, 473, 569, 585. JAMET (Lucien), Le procès et l'exécution des frères Faucher, sept. 1815, dans Assoc. Officiers de Réserve de Bordeaux, n° 226, 1er juill. 1967, p. 37-40 (Bibl.) (Arch. dép. Gironde 6 I/L 152). D - Biographies. ANGOULEME (Marie-Thérèse Charlotte de France, duchesse d') : BARROUX (M.) et PREVOST (M.), Dictionnaire de biographie française, t. II, Paris, 1936, Letouzey, col. 1226-1230; IMBERT DE SAINT-AMAND, La duchesse d'Angoulême et les deux Restaurations, 1887. AVIAU (Mgr. Ch. Fr. d') : DISSARD (Jean), S.J., Monseigneur Charles-François d'Aviau, Bordeaux, Delmas, in-8°, 237 p. (cf. particulièrement les pages 202 à 205) (Arch. dép. Gir. I/I 59). CLAUZEL (Bertrand, comte) : Six (G.), op. cit., t. I, p. 243-244; PREVOST et ROMAN D'AMAT, op. cit., t. VIII, 1959, col. 1399-1401. CLAUSEL, Exposé justificatif de la conduite de M. le Lieutenant-Général comte Clausel. cf. supra. CAVIGNAC (Jean), Les Cent Jours à Bordeaux à travers la correspondance de Clausel dans Rev. hist. Bordeaux, t. XIV, n.s., n° 1, janv.-mars 1966, p. 65-72; CLAUZEL (comte), Bertrand Clauzel, maréchal de France, dans Archistra, n° 9, juin 1973, p. 51-61, n° 9 bis, été 1973 (suppl.) (portraits). DARMAGNAC (Jean, Barthélémy, Claude, Toussaint), baron, puis vicomte : Six, op. cit., t. I, p. 287-288. DECAEN (Charles, Mathieu, Isidore, comte) : Six, op. cit., p. 301-303. FAUCHER (Généraux). Cf. Cc. GERAUD (Edmond) (rédacteur du Mémorial bordelais) : BIGOT (Charles). Un témoin de deux restaurations, fragment de journal intime, Paris, Flammarion, s.d., in-8°, 357 p. (Bibl. mun. Bordeaux, H 10160 et H 10163). LAFON-BLANIAC (Guillaume-Joseph, Nicolas de), général de cavalerie : Six, op. cit., t. II, 1934, p. 31-32; LAUZUN (Ph.), Profils militaires. Le général Lafon-Blaniac, 1773-1833, dans Revue de l'Agenais, 1915, p. 225-237. L'HUILLIER (Général) : DUFOURG (Robert), Le général L'Huillier : de la Révolution à l'Empire, dans Sud-Ouest du 22 avril 1964 (c.r. séance Académie de Bordeaux); cf. aussi VOVARD, art. cit. LYNCH : LYNCH (Bernadette), Le comte J. B. Lynch, maire de Bordeaux, 1809-1815, préface et traduction de W. A. B. Miailhe, introd. de G. Marchou. Bordeaux, Miailhe, 1970, in-8°, 65 p., 11 gravures (Bibl. Arch. dép. Gironde 591 B 2). PEGOT (Guillaume, Alexandre, Thomas, chevalier, commandant le département le la Gironde le 15 avril 1815) : Six, op. cit., t. II, p. 293-294. PEYRONNET (Comte de) : PERCEVAL (E. de), Un condamné de Haute Cour, 1830, le comte de Peyronnet. Paris, A. Champion, 1930, in-8°, 445 p. (Arch. dép. Gironde 1/1 43, p. 39-47, libelle contre Mgr d'Aviau). TOURNON (Camille, Comte de), préfet de la Gironde : MOULARD (Abbé Jacques), Le comte Camille de Tournon, Paris, A. Champion, 1929-1932, 3 vol. (Arch. dép. Gironde, 1/1 62 (t. III, chap. I, la Restauration et les Cent Jours; chap. II, l'Affaire Clauzel; p. 31 : sources de l'histoire des Cent Jours à Bordeaux). E - Départements limitrophes LAVILATTE (H. de), La décoration du Lys. Limoges, Guillemot de Lamothe, 1917, in-8°, 16 p. (extr. des Mém. de la soc. des Sc. hist. et archéol. de la Creuse) (Arch. mun. Bordeaux, IX-F/43). Charente : BERTRAND (L.), Le dernier duc d'Angoulême (1844) et l'ordre du Brassard, dans Etudes locales, Bull. Charente, 1923, n° 27, in-8°, 381 p. (p. 177-180). BRIGNON (G.), Le retour de l'île d'Elbe, Ibid., 1927, p. 60-70. Un changement d'itinéraire du duc et de la duchesse d'Angoulême (mars 1815), ibid., p. 55-60. Charente-Maritime : GRASILIER (L.), Les Cents Jours en Charente-Inférieure, dans Revue de Saintonge et d'Aunis. Bull. Soc. arch. hist., t. XXXV, Saintes, 1915, in-8°, 424 p. (p. 120-123). Dordogne : CUMOND (Marquis de), L'ordre du Brassard en Périgord. Périgueux Ribes, 1911, in-8°, 8 p. (Arch. mun. Bordeaux IX-F/47). DUJARRIC-DESCOMBES (A.), Passage du duc et de la duchesse d'Angoulême à Périgueux en 1815, dans Bull. hist. et archéol. du Périgord 1915, p. 276-278. VILLEPLET (R.), Un témoignage de l'esprit public dans la Dordogne en mars 1814, dans Ibid., 1920, p. 113-116. Lot-et-Garonne : BLADE (J.-F.), Etat militaire et politique de la Gascogne en 1814 et 1815, dans Rev. Agenais, t. VI, 1789. LALABIE-LAGRAVE, Relation du passage de Napoléon Ier dans le département du Lot-et-Garonne en 1809 et du duc d'Angoulême dans l'arrondissement de Nérac et le département du Lot-et-Garonne en 1814 dans ibid., 1918, p. 124-128. LAUZUN (Ph.), Florian et ses bandes de partisans en 1814 et 1815. Agen, Impr. mod., 1907, in-8°, 62 p. (Bibl. mun. Bordeaux, H 10187) (IV : " la bande de Beaupuy dite des nègres ", qui causa des incidents à La Réole en juillet 1815). -Relation du voyage de S.A.R. Mgr le Duc d'Angoulême dans l'arrondissement de Nérac, se rendant de Bordeaux à Toulouse par la rive gauche de la Garonne, dans Rev. Agenais 1918, p. 396-409. -Relation du passage de S.A.R. Mgr le Duc d'Angoulême dans le département de Lot-et-Garonne en se rendant de Toulouse à Bordeaux, par Montauban, Agen, Tonneins, et Marmande, Agen, R. Noubel, s.d., in-8°, 24, et 8 p. (Arch. dép. Gironde, 4L 1411-4). F - Iconographie. Duchesse d'Angoulême : Bibl. nat. Estampes, coll. de Vinck, cat., t. V, Paris, 1938, in-4°, 657 p., chap. VII, nos 9489, 9490, 9491, 9492, chap. XV n° 9962. LUBIS, op. cit., médaille, pl. VII. Tableau de Gros au Musée de Peinture de Bordeaux (embarquement à Pauillac). Clausel : Gravure aux Arch. dép. Ariège, reprod. dans Images de l'Ariège, Rev. géogr. et ind. de France, n.s., n° 31, 1964, p. 45 Frères Faucher : Col. de Vinck, t. V, chap. XI, n° 9687. Médaille dans Cahiers du Réolais, numéro spécial.
Observations :
Liste des officiers généraux ayant commandé en Gironde
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Archives départementales de la Gironde
Mises à jour :
Corrections des erreurs et lacunes présentent dans l'instrument de recherche publié et enrichissement des descriptions (registres maticules, sous-série 1 R) par Alain Barré, adjoint administratif, sous la direction de Delphine Jamet octobre 2009
Intégration des cotes 1 R 1921 à 1946 suite au versement du BCAM, par Delphine Jamet et Amélie Antoine jeudi 29 septembre 2011
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAD033_IR_R