Inventaire d'archives : Répertoire numérique de la sous-série 2 E

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Présentation du contenu
Au seuil de ce répertoire, peut-être n' est il pas inutile de rappeler dans quelles conditions le fonds Diderot-Caroillon de Vandeul est entré aux Archives départementales de la Haute-Marne.
A la mort, le 16 mai 1911, d' Albert Caroillon de Vandeul, dernier descendant en ligne directe du grand Diderot, les papiers de ses ancêtres se trouvaient au château d'Orquevaux (Haute-Marne). Ils avaient sans doute été rassemblés là par Denis Simon Caroillon de Vandeul, fils unique d'Angélique Diderot et de Nicolas Caroillon de Vandeul et acquéreur dudit château en 1811.
Le Baron Léonce Levavasseur, héritier du dernier Vandeul, confia les documents à son voisin, le Comte Ducos, châtelain de septfontaines et grand amateur d' art et d' histoire. Las, le Comte mourut à son tour en mars 1913, en instituant pour légataire universel le département de la Haute-Marne. Cette circonstance valut aux papiers qui lui avaient été communiqués d'être inventoriés le 25 juin 1913, en présence de Pierre Gautier, archiviste de la Haute-Marne, agissant alors, non pas, comme on pourrait le penser, au nom du département, mais en qualité de mandataire du baron Levavasseur.
Dans son rapport annuel, rédigé quelques semaines plus tard, le même Pierre Gautier écrivait : "M. le baron Levavasseur a fait abandon, en faveur du dépôt départemental, des très importantes archives qu'il tenait de son cousin M. Albert de Vandeul (...) et qui présentent du point de vue de l'histoire économique surtout, une trés réelle importance. Ces archives comprennent trois fonds différents : papiers de la famille Diderot, papiers d'Abel-François-Nicolas Caroillon de Vandeul et papiers du frère de ce dernier Pierre Abel Théophile Caroillon de Melville. Les archives de la famille Diderot, celle même du grand philosophe, ne renferment en réalité que des titres de propriétés provenant des ancêtres de Denis Diderot".
Si en effet "les archives du grand philosophe"ne renfermaient plus que des titres de propriétés, c'est que les manuscrit, la correspondance et en général tout ce qui concernait personnellement Denis Diderot, en avait été disjoint, au moins d'intention, car l'ensemble des documents paraît bien avoir été apporté alors aux archives départementales. Mais, Pierre Gautier mort au Champ d' honneur en 1917, la partie "littéraire" du fonds fut reprise par sa veuve, puis passa aux mains de M. Alex Tisserand, au château de Chamarandes, proche de Chaumont, où Jean Massiet du Biest, successeur de Gautier aux archives de la Haute-Marne, put voir des lettres de Diderot. André Babelon s'en servit lui aussi pour sa publication, et sans doute encore d'autres érudits, tels Ledieu et le chanoine Marcel. Enfin, ces papiers revinrent au château des Ifs, propriété du baron Levavasseur. C' est là qu' Herbert Dieckmann les étudia après la Seconde Guerre mondiale et fut même autorisé à les emporter aux Etats-Unis. Heureusement, ce savant se soucia du retour en France de son précieux dépôt et de la conservation de celui-ci par une institution publique. C'est ainsi qu'acquis par la Fondation Singer-Polignac, les papiers voyageurs sont depuis 1953 conservés à la Bibliothèque nationale.
Quant à l'autre partie du fonds initial, en principe familliale et économique, elle n'a jamais quitté les Archives de la Haute-Marne.
Mais pourquoi précisément les Archives de la Haute-Marne, demandera-t-on peut-être ? Il faut se souvenir ici que Diderot qui ne s'en cachait d'ailleurs pas, était fils d'un coutelier Langrois, que son frère Didier Pierre, le chanoine, et leur soeur Denise vécurent et moururent à Langres. Dans la même ville vivait la famille Caroillon. Le père, Nicolas Caroillon, s'adonnait, lui, à la marchandise, mais il,succèda bientôt à son beau-père, Pierre Lasalette en qualité d'entreposeur de tabacs et de fermier des revenus du prieuré de Saints-Geosmes. Plus encore que le maître coutelier Diderot, le marchand Caroillon avait su investir ses économies en bons terrages et pièces de vignes ; il avait en outre envoyé ses quatre fils au collège, les deux aînés chez les jésuites de Pont-à-Mousson, les plus jeunes à Metz et à Langres. Le décès prématuré de leur père en 1766 n' empêcha pas ces jeunes gens de faire de brillantes carrières. L'aîné, Caroillon de Vandeul, époux d' Angélique Diderot, se lança, avec l'aide efficace de son illustre beau-père, dans l'exploitation des forges, vite imité et même dépassé par son cadet, Caroillon Destillières. Activités industrielles, spéculations diverses (y compris sur les biens nationaux), Nouvelle Compagnie des Indes, Caisse d'Escompte absorbaient Vandeul qui s' absenta fréquemment de Paris où veillait Angélique, pour finalement s'installer une partie de l' année dans l'ancienne abbaye d'Auberive. Il y surveillait la filature qu'il y avait installée, suivait l' activité de la proche verrerie de Rouelles et des forges de Châteauvillain, chassait à courre en qualité de capitaine de louveterie et menait bonne vie en compagnie de parents et amis constamment invités.
Le troisième fils, Caroillon de Melville, après quelques hivers moroses passés aux forges de Clavières en Berry pour seconder ses frères, regagna bien vite le pays Langrois et s'y fit bâtir le Château de Melville où il mourut en l'an IV, sans avoir été marié. Destillières devint très riche, mais ne revint guère en Haute-Marne et ses papiers passèrent tout naturellement aux descendants de sa fille unique devenue par mariage marquise d'Osmond. Enfin, "Denisot", dit de La Charmotte, le filleul de Diderot, après un stage en Bretagne, poursuivit dans la capitale une belle carrière de fonctionnaire de l'administration des Domaines, ce qui lui permettait de conseiller utilement ses frères en matières financières et fiscales. Lui aussi demeura célibataire. Ses papiers, comme ceux de Melville, furent recueillis après son décès par son frère aîné Vandeul.
Nous n'entrerons pas ici dans le détail des archives provenant de ces deux familles, laissant ce soin au répertoire qui suit. Mais peut-être n'est il pas inutile de souligner à nouveau que n'y figurent aucune lettre, aucun manuscrit, aucun papier personnel de Diderot, non plus que de son frère le chanoine. En sont également absent les documents relatifs à l'exploitation des forges du Berry et de Normandie. La disparition des titres des propriétés acquises par Vandeul et ses frères est plus explicable : les actuels propriétaires du château de Melville détiennent ainsi de nombreux actes relatifs à ce domaine, qui ont sans doute été remis aux acquéreurs lors de la vente.
Nous déplorons en outre que le partage des archives, fort regrettable en lui-même, ait au surplus été réalisé probablement en hâte, en tous cas bien maladroitement ; il en résulte que des documents, sans nul intérêt pour l'histoire littéraire en général ou l' oeuvre de Diderot en particulier, sont conservés à la Bibliothèque nationale, aux dépens de la cohérence des deux parties du fonds.
A côté des graves lacunes que nous venons de signaler, il convient de noter l'existence dans notre fonds de certains documents dont la présence est sinon inexplicable, du moins inatendue. C'est ainsi que les titres du prieuré de Saints-Geosmes dont les revenus furent successivement affermés à Pierre Lasalette, puis à son gendre Nicolas Caroillon (le père), enfin à Caroillon de Melville, sont restés joints aux papiers de famille. De même, dans sa malheureuse tentative de devenir engagiste du domaine royal de Montigny-le-Roi, Pierre Lasalette a-t-il rassemblé des documents touchant non seulement ce domaine mais aussi ceux de Chaumont, Coiffy, Saint-Dizier et Wassy. Il est enfin permis d'hésiter sur les raisons qui ont amené entre les mains des Vandeul deux registres provenant de la succession du baron Cozat de Thiers : ont-ils été tout simplement oubliés dans quelque placard ou grenier du château d' Orquevaux qui avait appartenu au baron avant de devenir la propriété de Denis-simon Caroillon de Vandeul ? Ou Diderot y eut-il recours lorsqu'il fut chargé par la tsarine Catherine d' acquérir la collection de tableaux du défunt ?
Que fallait-il donc faire de ce fonds ainsi constitué, démembré et complété ? Pierre Gautier n'avait pu qu' en esquisser le classement avant août 1914. Après la guerre, son successeur Massiet du Biest reprit le classement, mais plus, semble-t-il, dans des perspectives d' études et de publications que d' inventaire systématique. Il ne classa et n'inventoria en fait que la partie familliale, très largement composée de correspondances, et s'intéressa tout particulièrement à Angélique Diderot. Cependant son trop bref séjour en Haute-Marne ne lui laissa pas le loisir de traiter l' ensemble du fonds, qui demeura en l'état pendant soixante ans. A l' approche du bi-centenaire de la mort de Diderot, il nous a paru opportun d'offrir enfin au public une vue d' ensemble de ces archives, déjà utilisées, certes, à diverses reprises, mais toujours en partie non classées et dépourvues d'instrument de recherche définitif.
Au vrai, l'entreprise s'est avérée délicate. Et d'abord, quel parti prendre ? Publier tel quel l'inventaire sommaire préparé par Massiet du Biest en lui ajoutant un long supplément ? Mais l'inventaire sommaire traditionnel n' a plus guère la faveur des chercheurs. Au surplus, le manuscrit de Massiet du Biest, si abondant en longs extraits de documents (hélas déparés par des fautes de copiste assez nombreuses) se bornait parfois à renvoyer purement et simplement aux publications de l'auteur. D'autre part, des documents retrouvés dans la partie non classée devaient être réintégrés dans la partie classée. Enfin, il n'existait pas d'index. Aussi parut-il préférable de reprendre l'ensemble, tout en conservant le plus possible l'ancienne cotation.
Dans la partie anciennent traitée, seuls quelques transferts de pièces d' un article à un autre ont eu lieu et les registres ont conservé leurs anciennes cotes. En revanche il a fallu remanier profondément la partie non classée où des liasses volumineuses et hétérogènes portaient des numéros sans signification. Il en résulte que les cotes actuelles ne correspondent pas au classement logique du fonds, mais donnent seulement l'adresse topographique des articles. Elles ont en conséquence été imprimés en fin de lignes. Si les analyses restent brèves, comme il est d'usage dans ce type d'instrument de recherche, l'index a au contraire été développé. Au-delà des noms cités dans le répertoire, il a été décidé d'y inclure autant que possible les noms cités dans la correspondance. Loin de nous l' ambition d'être exhaustif : beaucoup de noms, répétés au titre des messages de politesse par exemple, n'auraient rien appris au lecteur. De même, toutes les cotes concernant une même personne dans une suite de lettres n'ont pas toujours été systématiquement relevées, mais parfois seulement la première d'entre elles. En bref, nous avons cherché à attirer l' attention du lecteur sur la présence dans ces papiers de références sur tels personnages ou tels lieux, qu'elles soient rapides allusions ou longs développements. Qu'on nous pardonne cette conception plus pragmatique qui rigoureusement scientifique de l'index en faveur de l' intention : rendre accessible un fonds dont l'intérêt a peut-être été quelque peu masqué par l'illustration de l'un des noms qu'il porte.
De l'absence de documents concernant Diderot lui même, il ne faudrait pas conclure, en effet, que le fonds Diderot-Caroillon de Vandeul des archives départementales de la Haute-Marne est de peu d'intérêt.
Au premier chef, il concerne naturellement la Haute-Marne, en cette époque de sa prime jeunesse et même avant la naissance du département : les titres fonciers éclairent ainsi quelquefois des points d'histoire, tels ces exactions commises lors des guerres de religion dans la région de Saint-Ciergues. Le fonds intéresse plus spécialement la ville de Langres et notamment la vie de la petite bourgeoisie langroise des marchands et maître artisans : piété, études, santé, vie sociale, affaires, nouvelles locales et parisiennes. Et là, nous retrouvons Diderot, si marqué à certains égards par son milieu d'origine. Ces archives contribuent encore utilement à l'étude de cette évolution économique qui préfigure l'ère industrielle.
Démembré, nous l'avons dit, et parfois lacunaire (en raison de craintes justifiées dans une époque troublée et soupçonneuse ? de suppressions plus tardives commandées par le désir de sauvegarder une certaine image de la famille ? ou plus simplement de mauvaises conditions matérielles de conservation ?), le fonds que nous présentons offre en définitive les avantages et inconvénients inhérents aux documents qui le composent : les nombreuses correspondances évoquent de façon très vivante les personnalités des protagonistes : parents et enfants, maîtres et serviteurs, médecins et hommes d'affaires, convenances et confidences, affections et intérêts. Mais elles procèdent trop souvent par allusions qui rendent difficiles les identifications et laissent le lecteur péniblement insatisfait.
Pourtant, à côté des archives publiques qui présentent des événements ou des personnes, l'aspect officiel, souvent partiel ou partial et parfois faussé, les papiers Diderot Caroillon de Vandeul nous entraînent derrière le décor, là où se noue la réalité des choses dans le tissu infiniment complexe des relations personnelles et de la diversité des caractères, bien illustrée par les destinées si différentes des quatre fils Caroillon. Sur un autre mode, les registres et papiers industriels révèlent, eux aussi, un aspect très concret de la vie quotidienne, dans les forges, les filatures, les forêts ou les exploitations agricoles.
De ce point de vue, l'intérêt du fonds dépasse très largement la Haute-Marne, en reflétant certains aspects de cette période à la fois riche et tourmentée qui s'étend de 1750 à 1815, et où les révolutions politiques et les guerres étrangères se déroulent sur fonds de transformations économiques et sociales.
Nous ne voulons pas clore ces lignes sans présenter nos excuses au lecteur : ce travail, fort long en vérité, a été achevé dans des conditions difficiles du fait de notre départ de Haute-Marne et des contraintes du calendrier. Il en est résulté sans nul doute beaucoup d'imperfections, conscience et grand regret. Du moins n'aura-t-il pas tenu à nous de laisser les archives des familles Diderot et Caroillon s'endormir pour un nouveau demi-siècle.
Notre successeur aux Archives Départementales de la Haute-Marne, Bertrand Joly, a si bien compris notre but qu'il n'a pas hésité, malgré les charges inhérentes à ses nouvelles fonctions, à assumer la charge ingrate de la publication du répertoire : qu'il trouve ici l'assurance de notre très vive et amicale gratitude.

Cote :

2 E 1-240

Publication :

Archives départementales de la Haute-Marne
2005
Chaumont

Informations sur le producteur :

Origine:
Familles Diderot, Caroillon de Vandeul et autres

Informations sur l'acquisition :

Informations sur les modalités d'entrée
Don aux Archives de la Haute-Marne en 1911

Description :

Évolutions :
Accroissements
Non
Critères de sélection :
Informations sur l'évaluation
Pas de tri
Mise en forme :
Mode de classement
Par famille, puis par lieu

Conditions d'accès :

Statut juridique Archives publiques

Conditions d'utilisation :

Conditions d'utilisation
La réutilisation des images produites et conservées par les Archives départementales de la Haute-Marne est soumise à l'obtention d'une licence de réutilisation.

Langues :

Langue des unités documentaires: français

Description physique :

Description physique:
Support
Support: parchemin et papier
Nombre d'éléments
Nombre d'éléments: 240 articles
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 24,00
Dimensions
Dimensions: divers

Ressources complémentaires :

Autre instrument de recherche
par Anne-Marie Couvret, publié par les Archives départementales en 1984
Sources complémentaires
Sources internes
Série B, bailliage de Langres, liasse 328 (cote provisoire). Tutelle des fils Caroillon, 20 juin 1766.
2 C 27 / 447, Registre de formalités du bureau de Langres. Enregistrement des contrats de mariage de : Nicolas Caroillon et Simone Lasalette, 16 avril 1746 ; Toussaint Caroillon et Marie Legoux, 1er février 1737.
4 E 45 / 180-181, 192-196, Minutes de Me Dubois, notaire à Langres : constitution et vente de rente, bail par Didier Diderot ; déclaration rendue par le fermier du prieuré de Rimaucourt au chanoine Diderot, prieur commandataire (4 mars, 16 avril,13 mai, 17 juillet 1758). Inventaire après décès de Nicolas Caroillon et procuration à ce sujet de Didier Caroillon à Dadant, (29 juillet, 5-16 août 1766). Baux et transports pour Mme Caroillon, 1767-1768.
4 E 45 / 222, Minutes de Me Cothenet, notaire à Langres : reconnaissance de dette en faveur de Denise Diderot et bail par celle-ci, 8 janvier 1791, 25 février 1791.
F 24, Fabrication de boulets dans les forges, an II.
F 506, Aveu et dénombrement rendus au roi par Crozat de Thiers pour Orquevaux, 1767.
F 663, Accord entre les chanoines de Saints Geosmes et Mgr de Clermont-Tonnerre, leur prieur commandataire, 1725.
F 698, Demande de port d' armes par Nicolas Daguin pour ses fils Elie et Constant, maîtres de forge, 1808.
F 784, Procès au sujet des domaines de la Maison d' Orléans : affaire Claude-Bernard Quilliard, 1788-1817.
F 798, Domaines engagés d' Andelot, Chaumont, Coiffy, Montigny, etc., 1760 (notes de Laloy).
G 913 et 920, Registres des insinuations ecclésiastiques : Didier-Pierre Diderot prieur de Rimaucourt et archidiacre de Langres, 28 février 1757 et 15 février 1783.
G 1019, Titres relatifs à l' union de divers prieurés au Séminaire, 1574-1771.
G 1133, Procès-verbal d' installation comme promoteur général de Didier-Pierre Diderot, 1760.
2 G 73-76, Délibérations du chapitre de Langres, 1767-1787.
26 H 1-20, Prieuré de Saints-Geosmes, 1239-1789.
32 H 3, Prieuré de Rimaucourt, 1749.
1 J 54, Pièces diverses : réduction du bail de Saints-Geosmes, 1791. Deux lettres de l' abbé Caroillon, 1812. Deux lettres de Denis-S. de Vandeul, 1820, 1822. Lettres reçues par Denis-Simon de Vandeul, de B. Girard et de Humblot, etc.
1 J 563, Lettres adressées à Hubert Gautier par L. Delessart, archiviste de la Haute-Marne, 1923. Minutes de lettres et notes sur le fonds Diderot-Caroillon de Vandeul par H. Gautier. Copies ou extraits d'articles et de documents.
22 J, Notes généalogiques du baron de L'Horme.
22 J 2, Plans par A. Ronot : plan sommaire du château de Rouelles.
23 J 37-91, Idem. Auberive : plans de l'abbaye, ferme, forges, etc.
23 J 274-287, Idem. Rouelles : église, verrerie, moulin, château.
24 J 6, Titres des biens de Didier Diderot à Epinant, Brennes, Marcilly, Celles, Langres. Bail à cheptel. Rentes pour Didier et Denise Diderot, 1751-1765.
L 2355, Annulation en appel du jugement condamnant Caroillon de Vandeul pour délit forestier, an VII.
L 2573, Adjudication du Moulin de Marne, à Langres, à Caroillon de Vandeul, 1791.
117 M 1, Louveterie. Organisation : instructions, an IX-1883.
1 Q 202, Ensemble des districts. Répertoire des ventes de biens nationaux de 1ère origine.
1 Q 315, Biens et revenus de 1ère origine. Déclarations, inventaires : Auberive.
1 Q 316, Idem. Beaulieu, 1789-1792.
1 Q 328 et 338, Etats désignatifs et estimation : Hortes et Beaulieu, 1790-an III.
1 Q 356, Répertoire des ventes de biens de 1ère origine, 1791-an IV.
1 Q 407, Inventaire des biens de l'abbé Toussaint Caroillon à Coiffy.
1 Q 888, Radiation de la liste des émigrés des quatre frères Caroillon.
3 Q 3 / 103, Déclaration de succession de Caroillon de Vandeul au bureau d'Auberive.
3 Q 43 / 133, Idem. Bureau de Varennes-sur-Amance.
3 Q 48 / 235, Idem. Bureau de Prauthoy.
CXXX S 16, Cours d'eau et usines : Auberive, 1803-1853.
CXXX S 47, Idem. Châteauvillain, 1810-1842.
CXXX S 113, Idem. Laferté-sur-Aube, 1801-1856.
CXXX S 140, Idem. Marmesse,1802-1857.
14 V 2, Etat des ecclésiastiques du département. Arrondissement de Langres (mention de l'abbé de La Paix), an X.
15 V 2, Curés et desservants. Demandes de curés par les communes. Enquêtes, renseignements (mention de l'abbé de La Paix).
1 Y 1, Maison centrale d'Auberive. Bâtiments. Acquisition. Travaux, 1854-1858.
Encyclopédie de Diderot et d'Alembert
Sources externes
1) Mairie de Langres :
Registres de catholicité des paroisses Saint-Martin et Saint-Pierre-Saint-Paul.
2) Bibliothèque du Grand Séminaire
Trois lettres d'Angélique Caroillon de Vandeul à son fils, s.d.
Cinq lettres d'Angélique Caroillon de Vandeul à Huin, régisseur des forges d'Orquevaux.
Lettres reçues par Caroillon de Vandeul : de Barillot, 1809 ; - de l'abbé de La Paix, an II-1810 ; - de Meschini, ingénieur des Ponts et Chaussées, 1809 ; - de Ragot, à Givry, an X ; - de Louise Thomas, s. d.
Minute d'une lettre de CaroilLon de Vandeul aux administrateurs des hospices de Langres pour avoir des enfants qui travailleraient à Auberive, an VI.
Lettre de Denis-Simon de Vandeul à Huin, 1824.
Lettres reçues par Denis-Simon de Vandeul de : Drevon, 1847 ; - de Gautier-Baudoin, administrateurs des hospices de Langres, 1847 ; - d'E. de Ménisson à Mathons, 1823.
Inventaire des objets fournis à l'église d'Auberive par Caroillon de Vandeul, s. d.
"Notes de livres à garder dans le cabinet de Madame de Vandeul. Août 1816" et "nottes des livres dépareillés dans le cabinet de toilette de Madame Devandeul, août 1815".
"Manuel des fermiers de Mr Vandeul commencé le 11 novembre 1806" (Prauthoy, Montsaugeon, Rivières-les-Fosses, Cusey).
Lettre d'Estienne à Bragard au sujet des domaines et forges dans la région de Châteauvillain, an VI.
Lettre de Fairot dit "Quinquin" à Aubepierre, 1762.
3) Archives nationales
Il n'était pas possible d'envisager, dans les limites d'une annexe à un répertoire, une exploration complète de tous les fonds d'archives situés hors de Haute-Marne et touchant de quelque façon un sujet abordé dans les papiers Diderot-Caroillon de Vandeul. Nous invitons donc le lecteur à se reporter, en ce qui concerne les Archives nationales, à l'Etat général des fonds, publié sous la direction de Jean Favier, directeur général des Archives de France, en quatre tomes (Paris, 1978-1980), et pour des recherches sur les personnes, à Gildas Bernard, Guide de recherches sur l'histoire des familles, Paris, 1981.
A titre d'exemples, citons :
F 12 1304, Manufactures. Senonches, 1778 ; - Vierzon, 1787.
1487, Verreries : Aprey, XVIIIème s.
1498, Idem. Rouelles, XVIIIème s.
2196, Affaire Milne ; secours à la veuve de Thomas Milne, 1792-1838.
F 14 De nombreuses références intéressent les forges citées dans le fonds Diderot-Caroillon de Vandeul, mais pour des dates un peu postérieures.
R 1 Apanage d'Artois. Biens de Berry et de Touraine. Forges de Clavières.
R 5 Apanage de Provence. Forges de Dampierre, Senonches (R 5 150, 171, 523, etc.).
174 AP 1-10, Papiers de Beurnonville : affaires personnelles et fonctions publiques, 1752-1821.
300 AP, Château de Sainte-Assise, 1775-1788.
4) Bibliothèque nationale
Pour mémoire, rappelons que le complément naturel de notre fonds est conservé au département des manuscrits, nouvelles acquisitions françaises 13.720 à 13.784 et 24.930 à 24.943.
5) Archives départementales
Là encore, nos investigations ont été très limitées. Le lecteur ne doit considérer les indications ci-dessous que comme signalant quelques pistes parmi beaucoup d'autres.
* Aube
22 H 267-279 et 22 bis H, Prieuré de Saints-Geosmes, uni à l'abbaye de Notre-Dame-aux-Nonnains de Troyes.
* Cher
C 135, Fourniture des fers des forges de Clavières et voiturage des fers destinés à Brest jusqu'à Selles-sur-Cher, 1726-1741.
Nombreuses références dans les séries C et Q sur les forges de Vierzon.
* Eure
2 F 2471, Procès-verbal de rendue de l'usine des Vauxgoins, 1825 (Delarbre en est alors fermier sortant).
2 F 2472, Bail de La Bonneville à Antoine Roy, représenté par Delarbre.
2 F 2475, Procèdure pour le marquis des Essars contre Caroillon-Destillières, 1786.
9 J 48, Esquisses, dessins, photographies et notices concernant des monuments de Conches et ses environs (maison du maître de forges, démolie en 1839).
9 J 64 / 6, Forges : envoi d'obus à l'arsenal de Rouen, lettres adressées aux maîtres de forges, an XIII-1809.
38 L 9, Bois de marine. Flottage, 1792-an III.
6 Q 1 et 4, Domaine de Navarre : plan et arpentage des bois, 1819-1857.
19 S, Dossiers d'usines (XIXème s.) classés par rivières et par communes. Voir par exemple ceux de l'Iton, de la Risle, du Rouloir.
* Eure et Loir
B 3299, Procès-verbaux de rendue et de visite de Boussard et de Dampierre ; rempoissonnement de l'étang de Dampierre, pour Caroillon-Destillières, 1773-1788.
B 3300, Visite et estimation de la forge de Dampierre (Guillaume Petit régisseur à Conches, fondé de pouvoir de Caroillon-Destillières), 1788.
B 3301, Tableau du premier aménagement dans les triages (...) de la forêt de Senonches, 1782.
B 12646-12647, Forêt de Senonches : procès-verbaux de balisage, récolements, ventes, 1762-1779.
7 S 42, Forge de Berou-la-Mulotière, 1813-1912.
7 S 68, Forge de Dampierre et fourneau de Boussard avec plans, 1819-1837.
* Indre
A 81, 83, 85, 86, Réparations au château de Clavières. Etat des bois pour le bail des forges. Etat du produit des forges. 1737-1785.
A 92, Projet de canal de Clavières à Selles-sur-Cher.
Q 1196, Forges d'Ardentes, Clavières et Forge-Haute : baux, réparations, plans, ventes, 1789-an V.
Q 1197, Forges de Brives : estimation, 1791.
* Seine-et-Marne
L 7, f° 112, Droit de bois mort en faveur des habitants dans les bois de Sainte-Assise, contre Caroillon-Destillières, 1790.
L 10, Usurpation par le seigneur de Sainte-Assise, 1791.
L 49, Réduction d'imposition civique en faveur de Caroillon-Destillières.
L 282, Procès contre Caroillon-Destillières par les communes de Seine-Port et Boissise-la-Bertrand au sujet des friches dont les seigneurs de Sainte-Assise se seraient indûment emparé, 1791-an VIII.

Références bibliographiques :

Bibliographie
Il n'est naturellement pas question de présenter ici une bibliographie des différents thèmes abordés dans le fonds.
Sur Diderot, se reporter à :
SPEAR (Frédérick-A.), Bibliographie de Diderot. Répertoire analytique international. - Genève, Droz, 1980. - LVIII-902 p.
Sur Langres, voir :
Bulletins et Mémoires de la Société historique et archéologique de Langres et Cahiers Haut-Marnais.
Sur quelques autres poi,ts (et toujours à titre de jalons) :
BABELON (André), Denis Diderot. Correspondance inédite, Paris, 1931.
BALLOT (Charles), L'introduction du machinisme dans l'industrie française, Lille-Paris, 1923.
BEAUCHESNE (Geneviève), Les sources de l'histoire du port de Lorient et des trois grandes compagnies des Indes dans Revue d'histoire coloniale, XLII, 1955, p. 96-109.
BERGERON (Louis), Banquiers, négociants et manufacturiers parisiens du Directoire et de l'Empire, Paris-New-York La Haye, 1974, 437 p.
BIGO, Histoire du comptoir national d'Escompte (Publications de la Société française d'histoire économique de la révolution française).
BOURGIN (Georges et Hubert), L'industrie sidérurgique en France au début de la Révolution française), (Documents inédits sur l'histoire économique de la révolution française), Paris, 1920, XXV-561 p.
CONAN (J), La troisième Compagnie des Indes, Paris, 1942.
DIECKMANN (Herbert), Inventaire du fonds Vandeul et inédits de Diderot, Genève-Lille, 1951, L-285 p.
DUCHEIN (A.), Seine-Port, Croix-Fontaine, le Pavillon royal et Sainte-Assise, Melun, 1927, 144 p.
FELKAY (Nicole) et FAVIER (Hervé), En prison sous la Terreur : souvenirs de J.-B. Billecoq (1765-1829) dans Société des Etudes robespierristes, 1981 ?
GAUTIER (Hubert), Le père de Diderot (1685-1759). Son testament, sa succession. Patrimoine d'un maître coutelier langrois vers le milieu du XVIIIème siècle, Moulins, 1933, 35 p.
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