Inventaire d'archives : Mer. Ports. Transports maritimes

Contenu :

Pour les termes techniques, voir le glossaire.
La sous-série réglementaire 4 S est constituée de deux fonds distincts : celui de la préfecture et celui des Ponts et Chaussées. Complémentaires, ces deux fonds sont constitués de dossiers quasiment identiques. Les dossiers de la préfecture présentent ainsi un aspect plutôt administratif pendant que ceux des Ponts et Chaussées possèdent une vision plus technique, avec de nombreux plans et un volume documentaire plus important. Ces dossiers s'articulent cependant autour de trois grands thèmes communs :
-les phares et balises. Cette partie est principalement constituée de dossiers relatifs à la construction et l'entretien de la signalisation maritime. Ils traduisent la volonté de l'État de favoriser les échanges maritimes et de prendre en compte les usages locaux avec l'élaboration d'un programme de balisage des côtes voté en 1825 et réalisé jusqu'au début du XXe siècle. On trouve ainsi par commune ou par cours d'eau de nombreux documents sur les phares et les feux, qui se différencient par la fonction, la hauteur et l'infrastructure du bâtiment, et par l'intensité de l'éclairage, ainsi que sur le balisage sous toutes ses formes, fixe, flottant et amers. A cela s'ajoute quelques dossiers sur les épaves de navires tels l'échouage, le balisage et l'enlèvement. Enfin, le fonds des Ponts et Chaussées comprend quelques liasses sur les bateaux-baliseurs et de nombreux registres de fonctionnement des phares de Goulphar, de Kerdonis et de Groix qui nous renseignent sur leur exploitation. Cette partie constitue donc une source importante sur l'histoire de la signalisation maritime du département mais aussi, de manière plus générale, sur l'évolution des techniques.
-le rivage de la mer. Cette partie regroupe d'abord des dossiers relatifs aux travaux de défense contre la mer, source intéressante sur l'histoire de l'aménagement et de la protection des côtes : ils ont pour objet la construction de digues, la lutte contre l'érosion par la mise en place des dunes, mais aussi l'assainissement des marais sur les communes du littoral.Elle est ensuite constituée de documents relatifs à la gestion du domaine public maritime. On trouve ainsi de nombreux arrêtés d'autorisations accordés par l'État à des communes, des entreprises et des particuliers pour l'acquisition, la délimitation, l'alignement, la concession et l'occupation temporaire de terrains maritimes. Ils constituent notamment une source d'informations sur le développement de l'industrie de la conserve (terrains pour la construction d'usines), sur les marais salants (concessions à des particuliers) mais aussi sur les débuts du tourisme balnéaire dans le Morbihan (location des plages et de cabines de bains). Il faut noter que l'administration a commis de nombreuses erreurs en considérant des autorisations de concessions comme des occupations temporaires.Enfin, l'exploitation du rivage est également bien représentée : réglementation de la coupe du goémon dans le fonds de la préfecture, autorisations d'extractions de matériaux mais aussi autorisations d'ouverture et gestion des établissements de pêche, source importante sur l'histoire de la conchyliculture dans le département.
-les ports maritimes. Cette partie regroupe d'abord des dossiers sur la construction et l'entretien des infrastructures portuaires et notamment une masse importante de documents sur les ports de commerce et de pêche de Lorient, principalement dans le fonds des Ponts et Chaussées. La polarisation du commerce et du trafic maritime dans quelques grands ports, et la volonté de construire un port de pêche de grande envergure à Kéroman dans les années 1920-1930 expliquent la place importante occupée par les ports de Lorient dans les fonds du 4 S. Les dossiers se révèlent également intéressants pour l'histoire du sauvetage en mer avec quelques documents sur la mise en place d'infrastructures spécifiques dans les ports.On trouve ensuite quelques dossiers sur la gestion du domaine public portuaire : ils sont constitués d'arrêtés d'autorisations accordés par l'État à des communes, des entreprises et des particuliers pour les acquisitions, les délimitations, les alignements et les occupations temporaires de terrains. Ils donnent notamment quelques informations sur l'état de la construction navale à travers les autorisations données pour la mise en place de chantiers.Enfin, l'exploitation des ports constitue une part non négligeable des fonds avec de nombreux dossiers sur l'administration et la police des ports, la gestion des installations - grues notamment - , le trafic maritime, qui comprend de nombreuses statistiques sur les mouvements de la navigation et quelques documents sur les liaisons maritimes, et enfin les droits et taxes appliqués dans les ports. Ils témoignent, en particulier, de la spécialisation de certains ports comme Étel, Groix et Le Palais pour la pêche et l'industrie de la sardine et du thon, Hennebont, « port d'attache » des forges de Lochrist, et surtout Lorient avec le port de commerce où transitent charbons et bois et le port de Kéroman spécialisé dans la pêche industrielle.
Pour les termes techniques, voir le glossaire.
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Cote :

4 S 1-1585, 1745-1752

Publication :

Archives départementales du Morbihan
2013, repris en 2019
Vannes

Informations sur le producteur :

Préfecture du Morbihan
PRÉFECTURE DU MORBIHAN
Dans les départements littoraux tels le Morbihan, le préfet, institué par Napoléon, est le gardien du domaine public maritime nationalisé depuis la Révolution. Il tient donc une place centrale dans la gestion administrative des projets de travaux publics tels que les infrastructures portuaires ou les phares et balises considéré comme le domaine public maritime « artificiel ». De même, c'est lui qui accorde les autorisations d'occupation ou d'exploitation du rivage donc du domaine public maritime « naturel » : sol et sous-sol de mer, étangs salés, dépôts alluvionnaires, en prenant l'avis des Ponts et Chaussées mais aussi du préfet maritime. Ce dernier, institué en même temps que le préfet et sous tutelle du ministère de la Marine, est chargé de la protection maritime de la côte et du cabotage, de la police des rades de l'arrondissement maritime et de la police des pêches maritimes.
Le préfet n'intervient cependant pas directement dans les autorisations d'ouverture et d'exploitation des établissements de pêche qui sont du domaine du ministère de la Marine, à travers l'administration de l'Inscription maritime et le préfet maritime. S'il ne prend pas la décision d'autorisation, le préfet gère administrativement les demandes qui concerne son département : transmissions des dossiers aux différentes administrations concernées et double des documents à la préfecture.
Avec la loi du 10 août 1871, la commission départementale devient l'organe compétent pour régler les affaires d'intérêt départemental dont notamment la plupart des projets de travaux maritimes : c'est elle qui examine et accorde les demandes de subventions qui lui sont présentées par le préfet.
ADMINISTRATION DES PONTS ET CHAUSSÉES
Le corps des Ponts et Chaussées est fondé en 1716 et le recrutement des ingénieurs est assuré par la création en 1747 de l'École des Ponts et Chaussées. Il s'agit alors du début du contrôle progressif et efficace par l'État de la construction des routes, ponts et canaux et de la formation des ingénieurs du génie civil. Auparavant, seigneurs, guildes et ordres monastiques partageaient avec l'État cette compétence et le recrutement des techniciens se faisait au coup par coup.
Au cours du XVIIIesiècle, les missions sont élargies notamment aux travaux portuaires.
Avec la Révolution, les Ponts et Chaussées gardent la maîtrise d'oeuvre des travaux maritimes. Cette charge est transférée un temps aux ingénieurs du génie maritime, corps particulier crée par l'arrêté du 17 ventôse de l'an VIII (8 mars 1800). Quant au balisage des côtes, il est confié au ministère de la Marine dans le cadre de la loi du 15 septembre 1792 pour l'emplacement, les caractéristiques et la portée des feux. Le ministère de l'Intérieur, dont dépendent les ingénieurs des Ponts et Chaussées, est chargé de la construction et de l'entretien des édifices.
Sous l'Empire, la maîtrise d'œuvre des travaux maritimes est de nouveau confiée aux Ponts et Chaussées, à l'exception de ce qui concerne les ports militaires, de même que l'ensemble des attributions concernant la signalisation maritime avec le décret impérial du 7 mars 1806 qui crée le service des phares et balises. Le domaine public maritime, nationalisé depuis la Révolution, devient ainsi une compétence propre des ingénieurs. Cette situation se concrétise par la mise en place progressive d'un service maritime qui regroupe plusieurs grands domaines d'intervention :
-Le balisage des côtes. Il est confié au service des phares et balises, service spécialisé situé à Lorient pour le Morbihan. Son action est pilotée par la commission des Phares créée au printemps 1811 par le comte Molé, alors directeur général des Ponts et Chaussées. Composée d'éminents savants, cette commission initie, coordonne, hiérarchise le balisage et impulse les innovations technologiques. Si les décisions se prennent à Paris, les avant-projets se conçoivent sur place par les ingénieurs suivant les prescriptions de la commission. La conception et la conduite des projets sont le fait de l'ingénieur ordinaire, secondé sur le terrain par le conducteur. L'ingénieur en chef se borne à donner son avis et à transmettre le dossier à Paris. Il faut ainsi attendre 1825, après que l'ensemble des départements littoraux dont le Morbihan ont envoyés leurs propositions, pour que soit établi un vaste programme de balisage des côtes françaises. Il s'étale sur près d'un siècle avec la construction d'un réseau important de phares : le phare de Goulphar à Belle-Île-en-Mer, projet établi par Léonor Fresnel (1790-1869), membre de la commission des Phares, sert notamment de modèles à de nombreux autres bâtiments. Leur fonctionnement est confié à la surveillance des gardiens, qui deviennent des agents des Ponts et Chaussées en 1849. Auparavant, la gestion de ces infrastructures étaient concédées à des entrepreneurs privés. Une fois les grandes routes maritimes sécurisées, tous les chenaux d'accès aux ports, qui se développent au XIXesiècle avec l'accroissement du trafic maritime, font l'objet d'un balisage très serré pour des usages essentiellement locaux notamment à Lorient et Quiberon.
-La gestion du domaine public maritime naturel. Nationalisé depuis la Révolution, le domaine public maritime est sous la garde du préfet. Les ingénieurs du service maritime ont un rôle consultatif : ils donnent leur avis sur les différentes demandes d'autorisations de délimitations, d'alignements, de concessions, d'occupations temporaires présentées tant par les communes que les entreprises et les particuliers. La décision finale appartient au préfet qui accorde ou non, suivant l'avis des Ponts et Chaussées et du préfet maritime, son autorisation à la demande présentée.De même, l'exploitation du rivage, principalement l'ouverture et la gestion des établissements de pêche, fait l'objet d'un avis des Ponts et Chaussées. Les demandes sont transmises à l'administration de l'Inscription maritime qui accorde ou non son autorisation, après que, entre autres, le service maritime a rendu un avis du point de vue des intérêts de la navigation, de la conservation du domaine public et de la liberté de circulation.Mise en place dès la fin du XVIIe siècle, l'administration de l'Inscription maritime est officiellement créée en 1795. Elle est destinée à recenser tous ceux qui se livrent soit à la navigation, soit à la pêche, tant en mer que sur les côtes ou sur les rivières jusqu'à l'endroit où la marée remonte. À l'échelon local, cette administration s'appuie sur une organisation territoriale originale : le littoral est subdivisé en « quartiers maritimes », eux-mêmes subdivisés, jusqu'en 1933, en « syndicats » regroupant un nombre variable de paroisses ou de communes. En 1967, l'Inscription maritime prend le nom d'« Affaires maritimes ».Les Ponts et Chaussées ont aussi un rôle de surveillance dans les travaux de défense contre la mer. Depuis la Révolution, la protection contre la mer et les crues d'eau douce ainsi que l'aménagement des polders sont confiés à l'initiative privée, en organisant si besoin des associations syndicales. Ainsi, dans le Morbihan, les travaux sont souvent réalisés par des particuliers suite à la concession d'un lais de mer à charge d'endiguement ou par des associations syndicales créées dans le but de protéger des propriétés riveraines de la mer. Les Ponts et Chaussées s'assurent que les concessionnaires respectent bien leurs engagements par des inspections et des rapports de surveillance. Ils apportent également leur concours aux communes ou associations qui en font la demande pour la rédaction d'un projet ou une demande de subvention. L'intervention directe des ingénieurs dans les travaux ne se fait que si l'État est lui-même concerné.
-Le développement des infrastructures portuaires. Confié à un service des ports, l'organisation est équivalente à celle des phares et balises. Les projets sont conçus dans les départements par les ingénieurs ordinaires, soumis à l'avis de l'ingénieur en chef puis transmis à Paris à l'administration centrale. Le conseil général des Ponts et Chaussées, institution créée par le décret du 7 fructidor an XII (25 août 1804), y joue le même rôle que la commission des Phares. Les Ponts et Chaussées sont ainsi chargés des nombreux travaux de modernisation des ports qui ont lieu au XIXesiècle : quais, môles, bassins à flot et chemins de halage sont construits suivant les projets et sous la direction des ingénieurs dans les ports du Morbihan comme partout en France. Ils participent également à l'élaboration et à la réalisation du plan Freycinet, ambitieux programme de travaux, lancé en 1878 par le ministre des travaux publics Charles de Freycinet, qui voit la construction principalement de lignes de chemins de fer, mais aussi de canaux et d'installations portuaires. Dans le Morbihan, le plan se traduit par de nombreux travaux principalement dans les ports de Belle-Île, Groix et Lorient. Après la première guerre mondiale, les aménagements sont beaucoup moins nombreux dans les ports du département. Les travaux se concentrent surtout sur la construction du port de pêche de Lorient. Les Ponts et Chaussées jouent un rôle central dans le projet puisqu'il est l'œuvre de l'ingénieur en chef du Morbihan Henri Verrière (1876-1965).

Informations sur l'acquisition :

D'après le registre des entrées peu précis, le fonds de la préfecture a fait l'objet de versements successifs aux archives départementales entre les années 1920 et les années 1970.
Quant au fonds des Ponts et Chaussées, les premiers éléments constitutifs en ont été trois versements effectués respectivement en 1995 (cotés à l'époque 1325 W et 1337 W) et en 1996 (1358 W) par les services techniques du Conseil général et le service maritime de la subdivision de la direction départementale de l'Équipement à Vannes. Une campagne de collecte a été mise en œuvre dès 2006 et a permis de récupérer la majorité des archives toujours conservée dans les locaux des subdivisions de la direction départementale de l'Équipement à Lorient (1566 W, 1578 W, 1589 W) et à Vannes (1560 W, 1584 W). Deux collectes, en 2009 au grand phare de Belle-Île et 2018 au port de Lorient, et trois versements en 2011 et 2015, par le service des phares et balises (1767 W, 1768 W, 2068 W), ont enfin complété les dossiers déjà présents.
Historique de conservation :
La Préfecture du Morbihan conservait ses dossiers dans ses locaux. Cependant, l'ancienneté des versements ne permet pas de connaître les conditions de conservation des documents avant leur entrée aux archives départementales.
Quant aux dossiers relevant des Ponts et Chaussées, ils étaient conservés en vrac, dans leurs boîtes d'origine ou dans des cartons identifiés sommairement, dans les locaux des subdivisions de la direction départementale de l'Équipement à Lorient et à Vannes. Quelques documents d'archives ont également été trouvés dans le grenier du grand phare de Belle-Île.

Description :

Mise en forme :
L'administration des Ponts et Chaussées a établi une table pour le classement et l'inventaire de ses archives. Les ingénieurs ont parfaitement suivi cette organisation en reportant sur chaque boîte et chaque dossier la référence des sections et chapitres concernés. Lors du classement des documents de cette administration aux archives départementales, l'ordre interne a été respecté pour la majorité des liasses en distinguant, le plus possible, les pièces provenant du fonds de l'ingénieur en chef de celles de l'ingénieur d'arrondissement. Seuls quelques dossiers à l'état de vrac ont dû être totalement reclassés tant ils renfermaient de sujets divers.
Un classement géographique par commune ou par cours d'eau a ensuite été établi pour permettre de mieux appréhender ces fonds. Dans la partie sur les ports maritimes, les dossiers sur la construction et l'entretien des ports de commerce et de pêche de Lorient ont été mis en avant. Le développement commercial et la construction d'un port de grande envergure à Kéroman expliquent l'importance donnée à ces ports dans le classement du fonds.
Quand au fonds de la préfecture, il avait fait l'objet d'un premier classement peu détaillé et d'une cotation continue en série S. Comprenant des dossiers quasiment identiques au fonds des Ponts et Chaussées, il a donc été repris en suivant le même plan de classement. Seule la distinction entre ingénieurs n'a pas été faite.
Pour les deux fonds, les dossiers postérieurs à 1940 ont été classés dans les archives contemporaines à l'exception de certaines liasses, notamment les autorisations d'occupations temporaires qui se renouvellent jusqu'aux années 1950, ceci afin de respecter l'intégrité des dossiers établis par les producteurs.
Conformément à l'instruction sur le classement et la cotation des archives dans les services d'Archives départementales (circulaire AD 98-8 du 18 décembre 1998), les fonds ont été cotés dans la sous-série 4 S intitulée « Mer, ports, transports maritimes ».

Conditions d'accès :

Conformément à la réglementation en vigueur, les documents sont librement communicables.
Conformément à la réglementation en vigueur, les documents sont librement communicables.
Publiable sur internet

Description physique :

Document d'archives
Importance matérielle :
79,10
1593 articles

Ressources complémentaires :

  • SOURCES INTERNES
    • Série L - Administration et tribunaux de la période révolutionnaireLes travaux publics, notamment sur le littoral, sont peu importants pendant la Révolution dans le Morbihan. On trouve cependant dans cette série quelques dossiers relatifs à l'aménagement du rivage (L 797-802, L 814).
    • Série M - Administration générale et économieLa série M regroupe des documents officiels transmis au préfet mais également toute une série de documents intéressant l'économie du département. On trouve notamment en sous-série 6 M des statistiques sur le mouvement des ports (6 M 1060-1062). De même, la sous-série 8 M sur le commerce et le tourisme comprend quelques dossiers sur le commerce maritime (8 M 79-81). Enfin, la sous-série 10 M, relative au travail et à la main-d'oeuvre, regroupe de nombreux dossiers sur les syndicats des gens de mer et des ports (10 M 97, 102, 104, 113, 116).
    • Série N - Administration et comptabilité départementalesLa série N comprend notamment les délibérations du Conseil général : les travaux sur le littoral y sont régulièrement évoqués dans le cadre des votes de subventions, avec souvent une description précise des opérations rapportée par les ingénieurs des Ponts et Chaussées.
    • Sous-série 5 P - DouanesLe Morbihan ayant une frontière maritime, le service des douanes est installé dans les ports. Il intervient lors de la prise en charge des marchandises débarquées ou embarquées et tient à jour un état-civil des bateaux. Dans cette sous-série, on trouve notamment des dossiers sur la police et la surveillance des côtes, les marais salants et de nombreux documents sur les navires.
    • Sous-série Q - Domaines. Enregistrement. HypothèquesLa série Q comprend notamment des documents provenant de l'administration de l'Enregistrement et des Domaines qui assure la gestion des biens de l'État. On trouve ainsi quelques dossiers sur le domaine public maritime : concessions de lais et relais de mer (Q 4886-4896), marais salants (Q 4897-4898), délimitations du rivage (Q 4899-4900), usurpations (Q 4901), locations (Q 4902) et extractions de sable (Q 4903) .
    • Série S - Travaux publics et transportsOutre la sous-série 4 S, la série S, en cours de reclassement, comprend de nombreux dossiers sur les infrastructures et aménagements publics réalisés dans le département : routes et chemins (2 S), canaux (3 S), chemins de fer (5 S), aéroports (6 S), marais et rivières (7 S), réseau électrique et mines (8 S). Ils constituent un complément indispensable pour comprendre l'aménagement et l'exploitation de la mer et du littoral dans un cadre plus général.
    • Série W - Archives postérieures à 1940La série W comprend de nombreux fonds provenant de la direction départementale de l'Équipement (1290 W, 1325 W, 1337 W, 1358 W, 1560 W, 1566 W, 1578 W, 1584 W, 1589 W, 1767 W, 1768 W) et des Ponts et Chaussées (8 W). Ils constituent la suite chronologique des dossiers que l'on peut trouver en sous-série 4 S.De même, les fonds de la direction départementale des Affaires maritimes peuvent être consultés, principalement le versement 1446 W : cette administration, qui a pris la suite de l'Inscription maritime, a constitué de nombreux dossiers sur la pêche et la culture marine en général.On trouve également de nombreux documents sur les ports et les liaisons maritimes dans quelques fonds provenant de la Préfecture (8 W, 1081 W) et du Conseil général (1382 W, 1652 W).Enfin, le fonds de la chambre de commerce et d'industrie du Morbihan (5 ETP) contient de nombreux dossiers relatifs à la pêche maritime, et surtout aux travaux et au fonctionnement des ports dont elles avaient parfois la gestion directe, comme le port de commerce de Lorient.
  • SOURCES EXTERNES
    • Service historique de la Défense - département de la Marine à LorientLe service historique de la défense à Lorient comprend notamment :- les fonds de l'Inscription maritime en Bretagne Sud des quartiers de Concarneau, Port-Louis, Lorient, Auray, Vannes, Redon, Groix, Belle Île du XIXesiècle jusqu'en 1940 ;- les fonds de l'arrondissement maritime de Lorient de 1946 à 2000, représentatifs de l'importance de ce port pendant la période de la reconstruction et de la Guerre froide ;-des ouvrages sur la marine nationale, la mer, l'histoire maritime, la défense en général, et la navigation (pêche, plaisance), avec une prédilection pour l'histoire de Lorient et de la Bretagne ; ainsi que des ouvrages sur l'histoire scientifique et technique de la révolution industrielle, de la construction navale et de l'armement.

Références bibliographiques :

Ouvrages générauxBécet(Jean-Marie) etRézenthel(Robert).Dictionnaire juridique des ports maritimes et de l'environnement littoral. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2004. HB 8533Cabantous(Alain),Lespagnol(André) etPerron(Françoise).Les Français et la mer : XIIIe-XXesiècles. Paris : Éditions Fayard, 2005. HB 9019Ouvrages sur les phares et balisesFichou(Jean-Christophe),Le Hénaff(Noël) etMével(Xavier).Phares : histoire du balisage et de l'éclairage des côtes de France. Douarnenez : Chasse-Marée, 2007. FB 421Guigueno(Vincent) etPicon(Antoine).Au service des phares. La signalisation maritime en France, XIX-XXesiècle. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2000. HB 7912Ouvrages sur les portsCouliou(Jean-René) etLe Bouëdec(Gérard).Les Ports du Ponant : l'Atlantique de Brest à Bayonne. Brest : Éditions Palantines, 2004. PB 2163Lozac'h(Alain).Ports de Bretagne Atlantique : histoire d'un patrimoine maritime de Brest à Bourgneuf-en-Retz. Spézet : Coop Breizh, 2008. HB 10515Guides de rechercheLe Fèvre(Soazig).Guide des sources d'histoire maritime de Bretagne : gens de mer, sous la direction de Catherine Junges et en collaboration avec René Estienne et Xavier Laubie. s. l. : Association de recherche sur le littoral du Ponant et Association des archivistes français, 2005. RB 3757

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Organisme responsable de l’accès intellectuel: Archives départementales du Morbihan

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD056_00000004S

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