Inventaire d'archives : Fonds Federico Tarragoni

Contenu :

 
Type de documents.
 
Fichiers nativement numériques ou issus d’une numérisation, pour la plupart convertis en des formats conformes aux standards de conservation du CINES, soit :
 
  • Format .pdf pour les fichiers de texte, les images et les documents numérisés.
  • Format .aac pour les fichiers audios.
 
 
 
Nombre de documents.
 
153 enregistrements audios, pour un total de 116h (soit une moyenne de 45 minutes par entretien).
25 retranscriptions.
1 carnet de terrain contenant des notes manuscrites (71 pages).
1 copie du Mémoire M2 du producteur
1 copie de la thèse du producteur
1 liste de publications du producteur
3 documents sur la préparation de la campagne d’enquête
 

Cote :

1 CRI

Publication :

Sciences Po

Informations sur le producteur :

Federico Tarragoni
 
Ce fonds d’archives contient une partie des documents produits par Federico Tarragoni, sociologue et maître de conférences HDR à l’Université Paris 7, pour la réalisation de sa thèse de doctorat « "Il faut faire le peuple !" : sociologie d’un populisme "par le bas" dans les conseils de barrio en Amérique latine contemporaine (Venezuela et Bolivie) ». Cette thèse, soutenue en 2012, a été dirigée par le sociologue Patrick Cingolani, professeur à l’Université Paris X Nanterre depuis 2002 et spécialiste des questions de la pauvreté et du précariat.
 
La plus grande partie du fonds est constituée d’un corpus de 50 entretiens non directives (50 enregistrements et 25 transcriptions) accomplis lors de trois campagnes d’enquêtes dans les quartiers populaires de quatre villes au Venezuela (Caracas, Valencia et Misintà) et en Bolivie (El Alto), réalisées entre 2007 et 2012.

L’histoire administrative du fonds, aussi bien que le contexte du travail de recherche, ont été précisés par le producteur au moment de la collecte, mardi 18 janvier 2022, et au cours de deux autres rencontres (22 février et 8 mars 2022).
Prémisses de l’enquête.
L’objectif déclaré des campagnes d’enquêtes était de réaliser une « une ethnographie des pratiques participatives » au sein des « comités de décentralisation des politiques publiques », officiellement appelés « Conseils communaux vénézuéliens » (CC) et « Juntas vecinales boliviennes » (JV) selon le contexte national. Ces organismes politiques avaient été institués par l’État dans les quartiers populaires, dans le cadre d’une campagne nationale lancée en Venezuela et en Bolivie pour promouvoir la politisation et la responsabilisation sur la micro-échelle. Fondés sur la participation directe et donc considéré comme un observatoire inédit pour comprendre les dynamiques sociales du populisme, ces organismes ont été étudiés par la voix de leurs protagonistes, dans le socle d’une approche bottom-up.
Les rencontres avec le producteur ont permis de mieux saisir l’origine et le fonctionnement de ces organismes participatifs, qui ont été au cœur de la thèse de doctorat.
 
Contexte de création. Au Venezuela, selon la loi de 2007, les conseils communaux (CC) peuvent être établis sur une base de 200 familles, ce qui correspond à trois ou quatre rues dans un quartier populaire hautement peuplé. C’est le quartier qui demande au ministère de la Participation, par une demande collective, la permission de constituer un CC.
Objectifs. La création d’un organisme consultatif local permet d’instaurer une collaboration à double sens avec l’État. D’un côté, le conseil communal adresse au gouvernement central des rapports périodiques et des préconisations politiques. De l’autre, l’État accorde des financements publics pour des projets locaux, à travers le ministère de la Participation et les autres ministères impliqués (par exemple le ministère de l'Éducation pour la construction des écoles). La capacité d’installer un conseil dans le quartier représente donc un enjeu économique, qui permet d’accéder à des ressources inédites (administrées au niveau du quartier).
Fonctionnement interne du conseil. Il se fonde sur un principe de démocratie directe et de rotation des charges, en reprenant l’héritage de l’ancienne sociabilité de quartier et de proximité. Le président du comité est élu par une assemblée ouverte à toute personne âgée de 15 ans. Dans chaque comité, il y a plusieurs sections (infrastructures, éducation, culture, énergie, etc.), chacune dirigée par un sous-comité de 5 personnes. Les charges sont renouvelées tous les deux ans. Ainsi, au bout de dix ans, toute la population locale a participé à l’administration de sa communauté.
Laboratoires d’inclusion populaire, les CC visaient à développer une nouvelle conscience politique (jusqu’au militantisme idéologique) parmi des citoyens autrefois exclus des affaires communes. En partant de cette prémisse, la campagne d’enquête de Federico Tarragoni a ciblé les populations urbaines mobilisées dans le cadre de ces politiques sociales, dans trois contextes socio-géographiques :
 
1. Le quartier 23 d’Enero, le plus grand quartier populaire de Caracas, qui porte la trace de la sortie de la dictature de Marco Perez Himenez : quartier très à gauche, avec une longue histoire de militantisme (contrairement aux quartiers populaires de Petare, à l’Est, qui ont une politisation plus à droite).
2. Misintà, village à la frontière entre Bolivie et Venezuela, dans l'État de Tachira, région paysanne andine de frontière, à côté de Merida.
3. Ville de Valencia, plus précisément dans le quartier ouvrier de La Manguita.  

Deux populations indigènes, situées à la frontière entre la Bolivie et le Venezuela, ont également attiré l’attention de l’enquête : les Yukpa, situés à Toromo, dans l’état de Sulia dans la Sierra de Perijà, et les Wayùu, localisés dans la Media Guajira, territoire désertique près de l’océan Atlantique. Ces deux groupes minoritaires (7 500 personnes pour les Yukpa et 293 000 pour les Wayùu) étaient parmi les 36 populations indigènes reconnues par l’État, et se distinguaient par leur bonne intégration dans l’administration locale et centrale.
 
Déroulement de l’enquête.
L’essentiel de l’enquête s’est développé à Caracas, dans le conseil communal du quartier de 23 d’Enero (secteur de Santa Rosa). L’objectif était de comprendre comment ce bastion du chavisme (avec des pics de 90% de votes en faveur de Chavez, presque un plébiscite) se situait par rapport à la Révolution et à la politique de démocratisation nationale. Le quartier représentait un observatoire particulier et un terrain d’étude singulier. Deuxième plus grand quartier populaire d’Amérique latine par extension topographique, il présentait une forte conflictualité interne, avec le plus haut taux d’assassinat au monde (plus de 1%). Beaucoup de gens s’orientaient vers une radicalisation même violente, dirigée contre une pluralité hétérogène d’ennemis, en particulier narcotrafiquants et policiers.
Dans ce contexte, il s’agissait d’examiner en quelle mesure les luttes de quartier, du quotidien, sont impliquées dans le processus de politisation, en devenant des luttes à caractère politique. Comme expliqué par le producteur, le message adressé par le chavisme aux quartiers populaires est : « Peuple, prends la parole pour me dire quoi faire ». Quelle a été la réponse, au niveau local, à cet effort de responsabilisation de la population, en l’investissant d’un nouveau pouvoir pour orienter la révolution vers la justice sociale ?

Il s’agissait également de comprendre l’implication dans ce processus de certains acteurs invisibles aux yeux de l’administration, mais essentiels dans le tissu socio-économique du quartier. Lors de nos rencontres, Federico Tarragoni a insisté notamment sur le cas du vendeur ambulant, impliqué dans le marché informel : une spécificité de la sociologie populaire de l’Amérique latine. Son activité est complètement disjointe de l’emploi, qui ne représente qu’une partie minime du salaire : au contraire, la vente au détail constitue la plus grande part du revenu et est cruciale pour le fonctionnement de la vie sociale du quartier. C’est un travail informel, fait par une population invisible dans un quartier qui officiellement n’existe pas : selon la cartographie de la ville, ces quartiers ne sont pas habités et sont signalés comme « espaces verts ».
 
La réalisation de l’enquête s’est orientée vers des entretiens individuels (95% du total). Au début, des entretiens exploratoires ont été effectués dans les quartiers de Caracas, Valentia (quartier ouvrier de La Manguita), parmi les indigènes Yukpa et Wayuu, et les paysans de Misintà. Le public a été choisi pour son hétérogénéité, pour voir comment l’expérience d’inclusion politique variait selon l’espace, la marginalité urbaine, la condition sociale, l’appartenance à une communauté ou à une ethnie et les générations.
Dans chaque terrain, la collecte des entretiens a eu lieu en deux phases :
1.         Phase d’exploration, par des contacts personnels avec les élites d’origine populaire. C’est la méthode classique de l’anthropologie de terrain.
2.         Phase de différenciation, pour atteindre un public plus ciblé grâce aux contacts et à l’effet boule de neige : jeunes, femmes, diplômés, non-diplômés, militants. C’est la recherche de la singularité (d’un comportement, d’une condition) qui a orienté le choix des témoins. Parmi les interviewés se trouvent également des chefs de télévision, le vice-ministre de la participation populaire et du développement social, des intellectuels et des hommes politiques.
 
Les entretiens collectifs (7 enregistrements) ne représentent que 5% du total, du fait que ce type d’entretien est utile dans des cas très rares : pour enregistrer un débat, pour souligner une distance entre deux personnes (ex : mari et femme dans la vie familiale). En revanche, les micro-entretiens de trottoir (9 enregistrements) ont gardé souvent une dimension chorale, à plusieurs voix.
 
Les conseils communaux n’ont pas été enregistrés par manque d’autorisation. D’après le producteur, dans ces structures militantes les gens craignent souvent que, derrière tout enregistrement, il y ait l’impérialisme américain. Ce qui peut apparaître comme un esprit un peu paranoïaque révèle une nouvelle conscience de l’importance des affaires locales du quartier, qui méritent attention et qui doivent être protégées par la population elle-même. Dans ces cas, des notes ont été prises sur papier pendant les assemblées et conservées dans deux cahiers de terrain.
 
 

Informations sur l'acquisition :

Transfert des données directement du support du chercheur au support de stockage de Sciences Po, par le support FileSender, conformément aux obligations du RGPD.
2022-01-18 dépôt numéro via 2022-010 Federico Tarragoni
Historique de conservation :
Les entretiens ont été enregistrés sur un dictaphone et ensuite transférés et conservés dans un ordinateur Apple, avec les autres fichiers annexes. Le jeu de données a connu une migration sur un autre ordinateur et sur un disque dur. Cette dernière copie a été perdue pour des raisons techniques.

Description :

Critères de sélection :
Le tri des documents a été réalisé en amont, lors du récolement avec le producteur.
Après le versement, les doublons ont été éliminés lors de la conversion des formats.
 
Mise en forme :
Classement selon un modèle d’arborescence sur trois niveaux, élaboré dans le cadre du projet beQuali.
Le plan est indicatif : de ce fait, le contenu des fonds du CRIPOLIS ne remplit pas toujours les mêmes niveaux.
 
 
Plan de classement des enquêtes du CRIPOLIS
 
1.         Préparation
 
            1.1.      Documents administratifs
 
                        1.1.1.    Financements (dossier, devis, appel à projets, formulaire, bordereau, programme de recherches…)
 
                        1.1.2.    Budget (convention, clauses, bons de commandes, répartitions budgétaires, notifications, factures)
 
                        1.1.3.    Mission (ordre de mission, dossier)
 
                        1.1.4.    Correspondance (lettre, invitation, commande de livres)
 
                        1.1.5.    Réunion (draft, pv)
 
            1.2.      Documentation
 
                        1.2.1.    Presse (article, dossiers)
 
                        1.2.2.    Recrutement (calendrier d’événements)
 
                        1.2.3.    Outils (nomenclature)
 
            1.3.      Méthodologie
 
                        1.3.1.    Recrutement (synthèse, affiche, tract, lettre, questionnaire, tableau)
 
                        1.3.2.    Outils (scenario, encodage, codebook, grille)
 
                        1.3.3.    Contexte matériel (cartes, logo politique, objets présentés aux enquêtés)
 
                        1.3.4.    Réunion (organisation, logistique)
 
                        1.3.5.    Topo (débrief, dessin)
 
            1.4.      Production scientifique
 
                        1.4.1.    Publications (article, chapitre)
 
                        1.4.2.    Communications (conférence, colloque, séminaire, congrès)
 
2.         Collecte
 
            2.1.      Méthodologie
 
                        2.1.1.    Outils (protocole, tableaux)
 
                        2.1.2.    Fiches (questionnaires de sélection, questionnaire complémentaire, tableaux)
 
            2.1.      Statistiques
 
                        2.2.1.    Fiches (questionnaires de sélection, questionnaires complémentaires)
 
                        2.2.2.    Base de données (codebook, liste de répondants…)
 
            2.3.      Notes
 
                        2.3.1.    Topo (debriefing de réunion, d’entretiens collectifs, d’évènements)
 
                        2.3.2.    Observations ethnographiques
 
            2.4.      Transcriptions
 
                        2.4.1.    Entretiens collectifs
 
                        2.4.2.    Entretiens individuels
 
            2.5.      Icono
 
                        2.5.1.    Photo
 
                        2.5.2.    Vidéo
 
                        2.5.3.    Documents illustrés (affiche, tracts…)
 
            2.6.      Audio
 
                        2.6.1.    Enregistrements d’entretien
 
                        2.6.2.    Enregistrements de discours
 
                        2.6.3.    Prise de son
 
3.         Analyse
 
            3.1.      Méthodologie
 
                        3.1.1.    Outils (planning, tableau, liste, synthèse, graphique, protocole)
 
                        3.1.2.    Réunion (debrief, compte rendu)
 
            3.2.      Documents intermédiaires
 
                        3.2.1.    Fiches (planning, tableau, liste, synthèse, graphique, protocole)
 
                        3.2.2.    Littérature grise (plan, rapport, synthèse)
 
                        3.2.3.    Publications (article, proposition, chapitre, pages web)
 
                        3.2.4.    Communications (conférence, séminaire, congrès, colloque)
 
            3.3.      Production scientifique
 
                        3.3.1.    Publications (article, proposition, chapitre, pages web)
 
                        3.3.2.    Littérature grise (rapport)
 
                        3.3.3.    Communications (conférence, séminaire, congrès, journée d’études, colloque)
 
                        3.3.4.    Enseignements (cours, TD…)

Conditions d'accès :

Actuellement conservés au CINES dans la très grande infrastructure de recherche (TGIR) Huma-Num, les fichiers sont consultables sur demande. Les chercheurs intéressés sont priés d'adresser leurs demandes, précisant leur cadres de la recherche, à l'adresse électronique du DA:
Ces fichiers sont accessibles dans le respect des conditions de communication imparties. Pour la consultation de données soumises au délai pour la protection de la vie privée (50 ans à partir de la création du document), des dérogations pourront être accordées pour des fins scientifiques, conformément à l’art. 89 du RGPD.
Les conditions d’accès sont réglées par le RGPD et encadrées dans un contrat entre le producteur et le prestataire (la Fondation Nationale de Sciences Politiques). Le prestataire s’engage à prendre en compte les aspects de sécurité, confidentialité et documentation des opération de consultation, selon une procédure de communication qui prévoit les étapes suivantes :
  • Demande de consultation du lecteur à la FNSP (Direction des ressources et de l'information scientifique).
  • En cas d’avis favorable, extraction du Jeu de Données du CINES et transmission au service versant (Département Archives).
  • Consultation sur place (salle de consultation du Département Archives de la FNSP, 28 rue Saint-Guillaume, Paris), sur un ordinateur sans connexion, aux conditions établies par le règlement de la salle.
Publiable sur internet

Conditions d'utilisation :

Fonds d’archive non reproductible.
Toute demande de reproduction est soumise à l’autorisation du producteur.

Langues :

Français, Espagnol.

Description physique :

Fichiers électroniques
Dimensions :
4,04 Go

Ressources complémentaires :

Répertoire numérique détaillé
Documents en format papier conservés dans le bureau personnel de Federico Tarragoni, à Université de Paris (site Olympe de Gouges). Fichiers électroniques conservés dans l’ordinateur personnel du producteur.

Références bibliographiques :

 
Tarragoni Federico, « Propositions pour une sociologie historique du populisme », Revue européenne des sciences sociales, n 58, 2020, p. 55?75.
Tarragoni Federico, L’esprit démocratique du populisme: une nouvelle analyse sociologique, Paris, La Découverte, coll. « L’horizon des possibles », 2019.
Tarragoni Federico, « Du populisme “par le haut” au populisme “par le bas”. Les apports d’une enquête de terrain à la redéfinition d’un concept flou », Ideas. Idées d’Amériques, , n 14, 2019.
Tarragoni Federico, « El poble ocult de Chàvez. Linies programàtiques per a una sociologia del populisme des d’abaix », Rubrica Contemporànea, vol. 3, 2018, p. 21?45.
Tarragoni Federico, « De l’état participatif: les rapports populaires à l’état au Venezuela contemporain », L’état dans tous ses états, Bruxelles, Peter Lang, 2017, p. 69?88.
Tarragoni Federico, Le peuple et le caudillo: la question populiste en Amérique latine contemporaine, 2016.
Tarragoni Federico, « Chanter la révolution?: usages politiques des chansons d’Alí Primera dans les quartiers populaires vénézuéliens », Je chante donc je suis.  Tome 1?: Ethnicité, musique et politique, Paris, Éditions Téraèdre/L’Harmattan, coll. « Passages aux actes », 2016, p. 143?154.
Tarragoni Federico, « Le peuple est dans la rue: politiques du street art dans les barrios vénézuéliens », Sociologie de l’art, vol. 25?26, n 1?2, 2015, p. 129?151.
Tarragoni Federico, « Entre dépendance et rêve d’autonomie. Les usages populaires de l’État au Venezuela contemporain », Politix, vol. 110, n 2, 2015, p. 171?193.
Tarragoni Federico, « De la personne au sujet politique. Une ethnographie des prises de parole populaires dans les assemblées de barrio au Venezuela », Participations. Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté, vol. 9, n 2, 2014, p. 149?175.
Tarragoni Federico, « Se radicaliser au pays des radicalités?: les bifurcations populaires au Venezuela de Chàvez », Lien social et Politiques, n 68, 2013, p. 101?118.
Tarragoni Federico, « Reinventar el “pueblo” desde las izquierdas latinoamericanas contemporáneas », Rúbrica Contemporánea – Revue numérique d’histoire contemporaine, vol. 2, n 3, 2013.
Tarragoni Federico, « El pueblo escondido de Chávez. Líneas programáticas para une sociología del populismo », Rúbrica Contemporánea. Revue numérique d’histoire contemporaine, vol. 2, n 1, 2013.
Tarragoni Federico, « Raison populiste, démocratie et émancipation populaire », Penser l’émancipation, Paris, La Dispute, 2013, p. 215?234.
Tarragoni Federico, « Il faut faire le peuple ! »?: sociologie d’un populisme «?par le bas?» dans les conseils de barrio en Amérique latine contemporaine (Venezuela et Bolivie), These de doctorat, Paris 10, 2012.
Tarragoni Federico, « Comprendre des peuples organisés. Les Consejos comunales de planificación pública et la diversité populaire de la politique », Terrains et travaux, n 21, 2012, p. 145?164.
Tarragoni Federico, « Conspirationnisme, anti-impérialisme et nouveau populisme?: comment les “théories du complot" politisent le social au Venezuela de Chávez », Raison publique, n 16, 2012, p. 77?91.
Tarragoni Federico, « Le peuple existe-t-il au Venezuela?? Le cas des Conseils communaux de la planification publique », Nuevo Mundo Mundos Nuevos, 2008.

Localisation physique :

TGIR Huma-Num

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FR_751079802_567618

Personnes :

Federico Tarragoni

Où consulter le document :

Sciences Po - DRIS - Département archives

Sciences Po - DRIS - Département archives

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