Inventaire d'archives : Commune de Viens

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Fonds déposé
Archives anciennes :
Droits et privilèges (1357-1676) ; textes officiels (1600-1786) ; délibérations de la communauté (1725-1789) ; fonctionnement de la vie municipale (1665-1789) ; cadastres (1687-1792) ; cahiers de comptes et pièces justificatives (1589-1790) ; impositions (1534-1786) ; dettes et emprunts (1579-1774) ; ventes de biens (1596-1643) ; bâtiments et voirie (1716-1784) ; affaires militaires (1593-1781) ; procédures (1367-1787) ; registres paroissiaux (1661-1792) ; affaires religieuses (1669-1781) ; peste de 1720-1722 ; commerce et foires (1604-1779) ; papiers privés (1597-1751).
Archives modernes :
Textes officiels (1792-1848) ; délibérations du conseil municipal (1789-1938) ; arrêtés du maire (1881-1953) ; correspondance (an III-1929) ; registres d'état civil (1793-1842) ; recensement de population (an XII-1936) ; agriculture (an XIII-1940) ; approvisionnement (1843-1935) ; états de section et matrices cadastrales (1791-1812) ; impositions (an VI-1940) ; affaires militaires (1792-1940) ; garde nationale (1792-1869) ; guerre 1914-1918 ; police locale et générale (an II-1941) ; justice (1819-1914) ; hygiène et santé (1807-1940) ; élections (1831-1940) ; personnel municipal (1843-1936) ; budgets (an XIII-1940) ; comptabilité (1791-1950) ; octroi (1808-1897) ; bâtiments communaux (1824-1940) ; biens communaux (an V-1935) ; voirie (1806-1940) ; transports publics (1860-1938) ; eau et électricité (1810-1940) ; cultes (1791-1911) ; assistance (1814-1939) ; enseignement (1839-1938) ; vie culturelle et fêtes (1880-1937) ; charité et bureau de bienfaisance (1791-1953) ; syndicat du canal du moulin du Coutraire (1901-1989) ; papiers privés (1676-1928).
Fonds conservé en mairie
Textes officiels et bibliothèque administrative (1814-1912) ; bibliothèque juridique, littéraire et ecclésiastique, et bibliothèques privées (1601-1990) ; délibérations du conseil municipal (1938-2022), registres d'état civil (1843-2022), plan cadastral napoléonien (1811), états de section et matrices cadastrales (1812-1982).
Pour les autres documents, consulter le fichier W en mairie.

Cote :

Arch. comm. Viens B 1-51 ; Arch. comm. Viens 1 G 1-22 ; Arch. comm. Viens A 1-106 ; Arch. comm. Viens B ; Arch. comm. Viens C 1-29 ; E DEPOT VIENS 1 D 1-16 ; E DEPOT VIENS 1 E 1-6 ; E DEPOT VIENS 1 F 1-12 ; E DEPOT VIENS 1 G 2-24 ; E DEPOT VIENS 1 H 1-10 ;

Publication :

Archives départementales de Vaucluse
2023
Avignon

Informations sur le producteur :

Éléments historiques
La commune de Viens se situe dans le pays d'Apt, à l'extrémité est du département de Vaucluse, sur un territoire d'une superficie de 3 400 ha, traversé par la rivière du Calavon sur une longueur de plus de 3 km. Viens est limitrophe avec les communes de Simiane au nord, d'Oppedette, Sainte-Croix-à-Lauze et Céreste à l'est, et Saint-Martin-de-Castillon, Caseneuve et Gignac au sud et à l'ouest. Le territoire, qui s'étage entre 300 et plus de 700 m d'altitude, se compose de plusieurs milieux : plateaux, bois et la vallée fertile du Calavon. Le village lui-même est perché sur un plateau à 630 m d'altitude, dont la faible pente au sud contraste avec l'à pic du nord-est.
La zone de Viens a été occupée dès l'Antiquité, et sans doute même avant, par les Ligures, les Celtes puis les Romains, comme en attestent les nombreux vestiges retrouvés sur son territoire. Le nom de Viens (Vegnis ou Vegno) apparait au début du XIe siècle dans le cartulaire de l'évêché d'Apt, et selon les toponymistes, pourrait évoquer la situation géographique du village sur une hauteur.
Le château (castrum) ou enceinte castrale apparaît sous une forme très primitive vers 990 (date retenue comme la toute première preuve de l'existence de la communauté), dans la partie nord-est du village actuel. Aux XIIIe et XIVe siècles, la véritable première enceinte va englober le château, ses dépendances et d'autres habitations. Elle sera remaniée et fortement agrandie au XVe et surtout à la fin du XVIe siècle, pour la partie la plus basse vers l'église. Les éléments de défense, tours, portes et poternes, subsistent pour certains encore de nos jours. L'entrée principale, longtemps appelée Porte-Neuve, puis Portail, sera surélevée au XVIIe siècle pour abriter l'horloge et former le beffroi. La seconde porte, face à l'église, dite porte Notre-Dame, sera profondément remaniée à la fin du XVIe siècle avec l'ensemble du quartier (le Faubourg). Des trois poternes présentes, la plus connue et remarquable est celle dite « la Pousterle », qui jouxte la tour du même nom, et fait partie intégrante du château. Le château actuel, construit à l'opposé de l'ancien noyau castral, a été aménagé au XVIe siècle et par la suite entièrement remanié au XVIIIe siècle.
La seigneurie
Du Xe à la fin du XVIIIe siècle, huit familles se succèdent comme seigneurs : la famille des Agoult-Simiane règne sur Viens jusqu'au XIIIe siècle, puis la baronnie passe par mariage dans la famille de Sabran-Forcalquier, puis des Villemus en 1461, et appartient aux Glandevès-Faucon jusqu'en 1573. À cette date, la baronnie est vendue à Gilbert III de Levis-Ventadour, puis elle passe ensuite entre les mains de la famille Cabanes. Les deux derniers seigneurs sont les Renaud d'Alleins, qui cèdent la baronnie à Pélissier des Granges en février 1789.
Les premières franchises communales apparaissent en 1221, date de la charte intitulée « Privilèges octroyés à la communauté de Viens, par le comte Raymond Béranger et la comtesse Garsende sa mère, le treize janvier 1221 ». Cet acte, considéré comme un acte faux par Fernand Benoit (Recueil des actes des Comtes de Provence appartenant à la maison de Barcelone (1196-1245), Paris, Picard, 1925, tome I), devient cependant le texte incontestable par lequel la communauté pourra confirmer ses privilèges et en obtenir d'autres au cours des siècles suivants : les confirmations interviendront à huit reprises en 1357, 1378, 1399, 1432, 1491, 1517, 1564 et 1583. L'émancipation de la communauté et l'octroi de nouvelles franchises créeront des conflits avec les nouveaux seigneurs, en particulier avec les barons Faucon de Glandevès au XVIe siècle. Le très long litige se termine en 1583 par une nouvelle transaction qui remplace le versement des taxes et impôts par un « abonnement général de tous les droits » : le seigneur recevra de la communauté une « pension annuelle et féodale de 80 charges de bon blé », soit environ 14 000 litres de blé. L'abonnement maintient quelques avantages au seigneur, dont l'exercice de la justice et le droit de percevoir certains impôts, mais reconnait l'interdiction qui lui est faite d'acquérir de nouveaux biens dans la commune.
Les bâtiments religieux
Le territoire de Viens possède plusieurs édifices liés au culte, dont le principal est l'église Saint-Hilaire, située en contrebas du village. Dépendante de l'abbaye Saint-André de Villeneuve, elle est citée comme église paroissiale en 1102. Les études archéologiques permettent d'attester l'existence d'un édifice antérieur, mais le bâtiment roman (nef et clocher) a été remanié au cours du Moyen Âge et au XVIIe siècle. C'est un édifice de plan allongé, dont la nef est constituée de deux travées voutées d'un berceau brisé. Un clocher-tour, de plan carré, datant du XIIIe siècle, s'élève au niveau de la première travée : cet édifice remarquable, de style lombard-alpin, est inscrit au titre des monuments historique depuis 1933. Un bâtiment latéral est accolé à l'église : la chapelle Saint-Ferréol, le saint patron de Viens, qui renferme le grand buste reliquaire du saint, porté naguère en procession.
D'après l'archéologue Christian Markiewicz, « il apparaît que l'ensemble monumental est composé d'une grande église reliée à un groupe de constructions ruinées qui constituent les différentes parties de l'ancien prieuré dont la datation médiévale ne fait aucun doute ».
Le quartier de Meyrigues, situé au sud-est du village, comporte au Moyen Âge deux foyers religieux : l'église Notre-Dame [de Meyrigues] et celle de Saint-Paul [de Meyrigues], souvent mal différenciées. L'usage instauré localement partage chacun des toponymes en deux éléments : « Meyrigues » qualifie Notre-Dame, et l'on retient seulement le toponyme « Saint-Paul » au lieu de Saint-Paul de Meyrigues, plus rarement employé. Malgré tout, dans les textes d'archives, il est parfois impossible de savoir s'il est question de l'une ou l'autre des églises, même si elles relèvent toutes deux de l'abbaye de Montmajour. En 1764, les habitants de Meyrigues demandent à l'évêque d'Apt l'autorisation de construire une nouvelle église à Saint-Paul, sur les ruines de l'ancien édifice, et d'abandonner l'église Notre-Dame. Ce sera fait en 1770, et le presbytère est agrandi en 1788-1789. La paroisse de Meyrigues, supprimée en 1807, est rétablie en 1844 et un prêtre desservant lui est affecté de 1845 jusqu'en 1914. Après cette date, les dégradations liées au manque d'entretien et au pillage ruinent l'ancienne église et le cimetière, dont il ne reste que des vestiges.
La chapelle rurale de Saint-Ferréol, située sur la rive droite du Calavon, dépend au Moyen Âge de l'abbaye Saint-André de Villeneuve. Le bâtiment actuel, édifié dans la seconde moitié du XVIIe siècle, remplace sans doute un édifice antérieur détruit par les crues de la rivière. Saint Ferréol, patron de la paroisse de Viens, est honoré lors des deux grandes processions de l'année (lundi de Pentecôte et 18 septembre), et invoqué avec beaucoup de ferveur pour guérir de nombreuses maladies et détourner les évènements météorologiques. Malgré cet attachement populaire, le bâtiment, mal entretenu, est considéré en ruines en 1939. A l'initiative de l'association « les Amis de Viens », des travaux de déblaiement des ruines s'amorcent dans les années 1980, et la restauration complète de la chapelle pourra être entreprise dans les années 1993-1997, grâce au mécénat de Mme Ruiz-Picasso.
Le hameau de Saint-Pierre de Tosse abritait un prieuré, sans doute très ancien, qui dépendait de l'abbaye de Montmajour, puis de l'abbaye de Saint-André de Villeneuve (?). L'histoire en est très mal connue, et l'emplacement même de l'église ne figure pas sur le plan cadastral napoléonien de 1812. Les archives communales attestent d'un procès en 1677 au sujet de la cloche de la chapelle, et de conflits entre les habitants du hameau et la communauté au sujet de l'érection d'une succursale (1778-1779). L'histoire de ce prieuré reste à faire.
Population et vie quotidienne
La population, estimée à 200 habitants en 1471, progressera pour atteindre environ 1500 personnes (soit 446 chefs de famille) en 1698. En 1716, Viens compte 1340 habitants répartis en 297 familles, et 1056 habitants en 1765. De nombreux hameaux abritent une population parfois considérable : ainsi Meyrigues, le hameau le plus important, dénombre 135 habitants en 1850, et possède sa chapelle, son presbytère, ainsi qu'une école et un cimetière. À compter de 1876, l'exode rural est à l'œuvre et la population viensoise passe en-dessous des mille habitants : 933 h en 1881, 725 h en 1906, et 396 en 1946.
Sous l'Ancien Régime, l'agriculture constitue la principale activité et source de revenus du bourg, et la prospérité de Viens est attestée au travers de la concession d'un marché hebdomadaire le mercredi (1565) et la tenue de trois foires annuelles les 6 mai, 18 octobre et 23 novembre. Le four communal, le moulin à huile, la boucherie sont affermés chaque année par les consuls. Une véritable bourgeoisie pourra s'implanter, et de belles demeures à la façade Renaissance en témoignent encore, telle la maison de Monier de la Quarrée qui furent notaires de père en fils jusqu'à la Révolution, ou de Monier d'Arnaud.
Au XIXe siècle, les statistiques agricoles révèlent que la culture du blé et l'élevage des moutons restent les deux principales activités agricoles. Une étude architecturale sur les anciennes granges à grains, avec leur aire à dépiquer (Alain Lassure), confirme que « ces granges-greniers sont étroitement liées à la production locale de céréales lors de ces derniers siècles, céréales destinées à la consommation personnelle mais aussi à la vente en Basse Provence ». La viticulture, malgré le phylloxéra, la culture des oliviers, la sériciculture, viendront s'ajouter mais non concurrencer ces deux piliers de l'économie. La rivière du Calavon permet l'irrigation de terres fertiles, mais l'activité des nombreux moulins à eau périclite au XXe siècle.

Informations sur l'acquisition :

Informations sur les modalités d'entrée
Dépôt (1997, 2008), réintégration et don (1999, 2000)
Historique de conservation :
Historique de la conservation
Au XIXe siècle, le premier inventaire des archives dont on dispose, daté du 11 octobre 1846, est rédigé conformément à l'arrêté du 19 floréal an VIII, afin d'effectuer la remise des archives entre le maire sortant, André Placide Madon, et Eugène Gérard de Lubac, nouvellement nommé par le préfet. Les documents y sont assez succinctement décrits, tous répartis selon le cadre de classement en vigueur et numérotés. Les archives anciennes se repèrent ainsi :
- D 1 et D 2 : délibérations de 1770 à 1789, 2 volumes
- E 1 à E 4 : registres paroissiaux de 1661 à 1792, 3 registres et un ensemble de 33 cahiers non reliés
- G 7 à G 9 : livres terriers de 1687, 1728 (2 volumes) et 1782 (2 volumes)
Les archives modernes se répartissent au sein des différentes séries thématiques : délibérations depuis 1789, état civil depuis 1793, recensement de population depuis 1836, atlas cadastral de 1812 ainsi que les états de section et matrices cadastrales, recensement militaire depuis 1816, passeports depuis 1807, listes électorales depuis 1831, budgets et comptes depuis l'an XIII, tableau des chemins de 1837, ainsi que quelques pièces diverses sur des travaux.
L'ensemble de ces archives semble conservé en mairie dans un "grand placard à deux battants, fermant chacun d'une clef différente".
En 1855, le rapport de l'archiviste départemental déplore que les archives ne soient pas en très bon ordre, et préconise la reliure des 34 cahiers contenant les actes paroissiaux de 1668 à 1709 afin d'empêcher qu'aucun d'eux ne s'égare, "comme cela parait déjà être arrivé pour le cahier qui contenait les actes de 1699". Il souligne également le très mauvais état du cadastre de 1687 et approuve le vote de la somme de 6 francs votée récemment par le conseil municipal pour sa reliure. Il recommande également de faire trier et mettre en ordre les comptes des anciens trésoriers qui se trouvent au-dessus d'une armoire mêlés avec d'autres papiers jugés de peu d'importance et qui ne figurent pas dans l'inventaire.
Entre 1859 et 1860, l'inventaire des archives antérieures à 1790 est réalisé, conformément à la circulaire préfectorale du 20 septembre 1857. Suite à plusieurs remarques techniques sur des erreurs de cotation et de mauvaise constitution de dossiers, cet inventaire est modifié par le secrétaire de mairie avant d'être approuvé en janvier 1860.
On sait qu'en 1879-1880, il est prévu que les archives quittent la salle attenante à l'école où elles étaient conservées, pour être déplacées en mairie dans une pièce nouvellement aménagée. Mais en 1939, l'archiviste départemental constate toujours leur présence dans la salle de l'école, dans le grand meuble ancien bien fermé à clef. Le récolement qu'il effectue lors de cette inspection permet d'attester la présence de toutes les archives portées à l'inventaire de 1860, et même d'y ajouter 9 cahiers de délibérations (1728-1734, 1752, 1757, 1759-1763) qui n'avaient pas été inventoriés.
En 1975, le maire demande à l'archiviste départemental une dérogation à l'obligation de dépôt des archives centenaires aux Archives départementales (loi 70-1200 du 21 décembre 1970), mais il n'y eut jamais de réponse officielle à cette demande.
Dans les années 1980, Raoul Marin, érudit viensois, entame des recherches historiques et débute un reclassement du fonds d'archives, très déclassé. Il constitue des chemises et des pochettes avec des analyses très détaillées. Pour la plupart, cela concerne des pièces non inventoriées au XIXe siècle.
C'est en 1997 que le dépôt des archives antérieures à 1940 s'effectue, comprenant outre le fonds communal, quatre petits fonds annexes : le fonds de la charité/bureau de bienfaisance, le syndicat du moulin du Coutraire, la paroisse et quelques éléments du fonds scolaire (école de Barthalay et collection de manuels scolaires).
Le fonds des archives communales, en définitive, apparait bien complet :
- pour les archives anciennes, il n'a été constaté aucun déficit par rapport à l'inventaire de 1860, et l'on note de nombreux compléments.
- pour les archives modernes, le fonds est bien représenté dans les principales catégories de documents ; il n'a pas été constaté de lacunes notables pour les documents les plus importants (délibérations, cadastre, état civil, recensement de population, budgets et comptes, affaires militaires, travaux publics, assistance).
Des enrichissements par don et réintégrations
En 1999, un habitant de Viens remet en don aux Archives départementales un lot de documents privés (mais également pour une partie des documents communaux), de provenance non connue (environ 0,10 ml). Ces documents concernent :
- papiers privés concernant plusieurs familles, en particulier la famille Monier (extraits d'actes notariés, pièces de procédures) (1676-1834)
- petit cahier de comptes (auteur Joseph Toussaint Monier) (1817-1825, 66 fol.)
- livre de raison de Jacques Ferréol Carbonel (1770-1853), qui comprend également la copie d'actes communaux concernant le port du chaperon (1782). Le livre de raison est poursuivi par une personne non identifiée de 1834 à 1852.
- documents de la commune de Viens : arrêt de la cour des comptes (1786), correspondance et circulaires (1789-1809), tableau des défenseurs de la patrie (an IV), cahier de correspondance envoyée (an III-1807)
- Annales de la paroisse de Viens, n°68, 1915 (à réintégrer dans le fonds de la paroisse de Viens, 68 J)
- livre de comptes d'un collège et pensionnat de Manosque (1804-1811), contenant des notes plus tardives de Madon, de Viens (1830-1911). Ce registre a été microfilmé et transmis aux archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence.
En septembre 2000, une enveloppe mentionnée "porteur inconnu", contenant une petite liasse de documents, est déposée aux Archives départementales (0,02 ml), qui vient compléter le précédent don de 1999. Ces papiers concernent :
- papiers Jacques Carbonel, chirurgien : correspondance, papiers privés, cahier des prescriptions médicales (1763-1819).
- papiers Joseph Toussaint Monier, prêtre : extraits d'actes officiels, attestations, certificats, diplômes, correspondance (1766-1838).
- Consultation juridique du 18 janvier 1692, à Aix, sur un litige entre Gaspard Monier, vicaire de la paroisse, Jacques Monier prêtre de la chapellenie Saint-Hilaire, Saint-Jean, Saint-Ferréol, Barthélemy Madon vicaire de Meyrigues, contre François d'Aymard, prieur de l'église paroissiale.
En 2021, réintégration dans le fonds communal d'un cahier de délibérations (7 vendémiaire-27 pluviôse an III) qui avait été classé dans la série L des Archives départementales (ancienne cote 6 L 54). La cote attribuée est 1 D 16.
En 2022, lors de travaux de recotation aux Archives départementales, réintégration dans le fonds communal de deux dossiers classés dans la sous-série 4 E Communes :
- Deux exemplaires du cahier de comptes de Jean Monier de 1701 (intégrés en FF 4)
- Un état des particuliers débiteurs du blé de l'aumône en 1681 (provenait d'un envoi des Archives départementales des Basses-Alpes en 1952) (intégré également en FF 4)

Description :

Mise en forme :
Mode de classement
Fonds ancien
Il n'a pas été possible de respecter intégralement le classement et les cotes attribuées dans l'inventaire de 1860. En effet, l'abondance des documents qui n'avaient pas été inventoriés en 1860 (voir l'historique de la conservation) a conduit à rajouter de nombreuses cotes, complétant et parfois bouleversant la cotation du XIXe siècle (notamment pour la série CC).
Pour la série AA : tous les documents viennent en complément de l'inventaire de 1860 (cotes AA 1 à AA 5).
Pour la série BB : les deux registres de délibérations inventoriés en 1860 (BB 1 et BB 2, période 1770-1790) se sont vus compléter par un ensemble de 14 cahiers (période 1725-1765, 1783-1784), cotés BB 3 et BB 4. D'autres pièces sur l'organisation de la vie municipale sont également venues en complément : elles sont cotées BB 5 à BB 10.
Pour la série CC : en 1860, l'inventaire contenait seulement deux grandes typologies de documents : les cadastres et les comptes. La partie ayant trait aux cadastres comprenait cinq volumes (CC 1 à CC 5) ; l'ensemble des comptes était regroupé en liasses contenant chacune 10 années de comptabilité entre 1652 et 1790 (cotes CC 6 à CC 19). Pour les cadastres, les cotes du XIXe siècle ont été respectées, mais cette partie a été complétée avec des éléments non inventoriés au XIXe siècle. Par contre, toute la série des comptes a été remaniée et recotée en raison du changement de mode de classement (une cote pour une année comptable) mais aussi de l'ajout de nombreuses pièces des années 1589-1651. Se sont ajoutés également à cette série plusieurs documents ayant trait aux impositions ainsi que les dettes et créances, également non inventoriés en 1860. Seules les cotes CC 1 à CC 5 attribuées au XIXe siècle ont été respectées, et toutes les autres (CC 6 à CC 19) ont fait l'objet de recotations.
Pour les séries DD, EE et FF et II : pas de documents inventoriés en 1861. Tous les documents qui figurent dans le présent inventaire sont des compléments.
Pour la série GG : l'inventaire de 1860 contenait trois registres paroissiaux (1661-1790), cotés GG 1 à GG 3. Suite à des travaux de reliure sur le registre GG 3, effectués à la fin du XIXe siècle, ce volume a été scindé en 3 parties, qui portent désormais les cotes GG 3 à GG 5. D'autres documents, non inventoriés en 1860, sont venus compléter cette série : ils sont cotés GG 6 à GG 9.
Pour la série HH : une liasse sur l'agriculture (cotée HH 2) est venue compléter cette série qui ne contenait en 1860 qu'un dossier sur les foires (HH 1).
Fonds moderne et contemporain
Le présent inventaire comprend les archives communales déposées aux Archives départementales (cotées E DEPOT VIENS), mais également une partie des archives restées en mairie, qui figure sous la cote "Arch. comm. Viens". Cela concerne en particulier la riche bibliothèque administrative, classée dans les séries A, B et C (collections du bulletin des lois et bulletin du ministère de l'Intérieur, recueil des actes de la préfecture, ouvrages divers à l'usage des maires), mais également les documents cadastraux (cadastre napoléonien) toujours en usage, cotés en sous-série 1 G.

Langues :

Langue des documents: Français, latin

Description physique :

Description physique:
Nombre d'articles
Nombre d'articles: 543
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 15,02

Ressources complémentaires :

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Sources complémentaires aux archives départementales de Vaucluse
Sources complémentaires hors archives départementales de Vaucluse
Archives départementales des Bouches-du-Rhône
B 788 (fol. 10) et B 790 (fol. 227) : dénombrement des terres appartenant à Pierre de Glandevès (1541), puis à Gaspard son fils (1552)
C 127, fol. 145 : affouagement de 1698
2 H 339-340 : abbaye de Montmajour, prieuré Notre-Dame de Meyrigues : visites pastorales (XVIe-XVIIIe siècles), procès entre le prieur et Montmajour sur la contribution de l'abbaye aux charges de l'église de Viens (XVe-XVIIIe siècles)
2 H 342 : abbaye de Montmajour, prieuré rural Saint-Pierre de Tosse : requête pour son union à l'abbaye de Valsaintes, collation et mise en possession pour Bertrand Malsang (1303)
Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence
B 2418 : audiences de la cour de justice de Viens (1674-1677) (1 cahier de 44 fol. et 7 pièces)
Bibliothèque municipale d'Avignon
Ms. 2529 : certificat de résidence à Avignon pour Jean Joseph Igoulin, ci-devant curé de Viens (12 pluviôse an III)

Références bibliographiques :

Bibliographie
Bailly (Robert), Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986.
Courtet (Jules), Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Christian Lacour, Nîmes (réed.), 1997.
Marin (Raoul), Les noms de lieux du terroir de Viens entre Vaucluse et Haute-Provence, Les Amis de Viens, décembre 2022.
Fabre (Régis). Histoire de la baronnie de Viens (Vaucluse), document dactylographié, Draguignan, 1981, 81 p..
Guyonnet (François), Étude archéologique : Viens au Moyen Âge, Service d'archéologie du département de Vaucluse, 2011.
Barruol (Guy), Bacou (Roseline), Girard (Alain), dir., L'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon : histoire, archéologie, rayonnement. Mane, Les Alpes de Lumière, 2001 (Les Cahiers de Salagon, 4)
Eyries (Paul), L'affaire des chaperons à Viens en 1782", Bulletin de la société scientifique et littéraire des Basses-Alpes, n°202, tome XXXIII, p. 180-184, janvier-mars 1955.
Lassure (Christian), Les granges de Viens (Vaucluse) : étude architecturale et morphologique (The granaries of Viens, Vaucluse. An architectural and morphological study), L'Architecture vernaculaire , tome 34-35 (2010-2011),
Barruol (Jean), Un précepteur provençal de Montalembert, chef d'une conspiration royaliste en 1792 : l'abbé Monier, de Viens, Forcalquier : A. Reynaud, 1922, 34 p. (Br VIII 408)
Dossiers de l'Inventaire sur l'église paroissiale et le mobilier de l'église :

Localisation physique :

Localisation: Archives départementales de Vaucluse
Mairie de Viens

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD084_IR0000608

Institutions :

Commune de Viens

Personnes ou Institutions :

Commune de Viens

Archives départementales de Vaucluse

Liens