Inventaire d'archives : Hôpital Laennec
Publication :
Archives de l’AP-HP
Informations sur le producteur :
Laennec (hôpital)
L'hôpital Laennec doit son nom (1879) au grand médecin René Laennec (1781-1826), anatomo-pathologiste, inventeur du stéthoscope et précurseur de la pratique de l'auscultation médiate, nommé à l'hôpital Necker en 1806, professeur au Collège de France en 1822 puis à la Faculté de médecine de Paris l'année suivante. C'est d'abord un hôpital temporaire, installé dans les locaux de l'hôpital des Incurables de la rue de Sèvres (Paris 6e) laissés vacants en 1869 par le transfert des dernières patientes vers le nouvel hôpital d'Ivry : une épidémie de variole qui se déclare en 1870 contraint en effet l'administration de l'Assistance publique à réinvestir les lieux. L'hôpital est alors conçu comme une annexe à celui de la Charité et fonctionne jusqu'à son évacuation après les événements de la Commune de Paris en 1871.
En mars 1874, la maison de la rue de Sèvres est une seconde fois mise à contribution et devient un hôpital général. Celui-ci accueille en outre sur son terrain, à partir de 1910, un dispensaire antituberculeux dont les activités se répartissent entre soins à domicile, consultation pour les malades externes en journée et admission des malades contraints à l'hospitalisation dans les services spécialisés de l'hôpital Laennec. Ce dispensaire reçoit en 1911 le nom de Léon-Bourgeois et comprend alors 220 lits réservés aux tuberculeux.
L'hôpital Laennec proprement dit comptait 616 lits d'hospitalisation en 1909, près de 700 en 1948, avant de revenir à une taille moyenne avec 273 lits en 1998, année de programmation de sa fermeture et du transfert de ses activités vers le nouvel hôpital européen Georges-Pompidou, dans le 15e arrondissement de Paris.
Conditions d'accès :
Publiable sur internet
Description physique :
environ 102,8 ml (registres)
Mises à jour :
2019
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAPHP075_LAENNEC