Inventaire d'archives : 57 Fi - Inventaire des cartes postales d'Auguste et Ernest Pittier (1899-1946)

Contenu :

Le fonds est constitué de cartes postales qui ont été éditées entre 1899 (année avérée sur une carte postale oblitérée conservée aux Archives départementales) et 1922 lorsqu'Ernest Pittier quitte Annecy. Les prises de vue ont été réalisées entre 1890 et 1909.
Le fonds se présente de la manière suivante :
Cartes postales éditées par Auguste et Ernest Pittier (2722 articles)
Dans cette première partie figurent des cartes postales qui ont, pour l'essentiel, la Savoie et la Haute-Savoie pour sujet. Une faible quantité de cartes représente des vues des départements de l'Ain, de l'Isère et des Hautes-Alpes, ainsi que des cantons suisses frontaliers (cantons de Genève et du Valais). Des vues alpines, non localisées précisément, complètent le fonds de cartes postales.
Les cartes postales de cette première partie peuvent être classées en six thématiques :
- les vues générales
- des instantanés de vie quotidienne
- les évolutions du début du XXe siècle
- le tourisme, les loisirs et des vues de sites
- le patrimoine architectural et institutionnel
- les évènements locaux
La première thématique regroupe des vues générales des campagnes, de montagnes, des villes et villages. Il est à noter qu'Auguste et Ernest Pittier se distinguent du mouvement général de l'édition de la carte postale, qui fait alors la part belle aux vues générales. En effet, seules 296 cartes postales sur 2722 sont l'objet d'une vue générale dans ces cinq albums.
La seconde thématique comprend des vues des centres de villes et de villages, des rues, des foires, des commerces, des costumes. Au sein de cette thématique, les lieux populaires, de rencontre (carrefours, fontaines, places publiques, marchés, gares, cafés...) sont reproduits en priorité. Il est à noter la faible représentation des métiers traditionnels mis à part les travaux agricoles. En outre, sur certaines cartes postales, des petits commerces portent une enseigne "ici vente de cartes postales". Celles-ci témoignent de la distribution locale de ces cartes dans des petites épiceries et cafés qui s'adressent aux habitants locaux au contraire des cartes consacrées au patrimoine architectural ou aux loisirs qui sont destinées aux gens de passage. Les cartes postales représentent des personnes figées, le regard tourné vers l'objectif. Le temps de pose encore relativement long (plusieurs secondes) impose ce manque de naturel mais permet de composer véritablement l'image ce qui est très évident sur les cartes animées.
Si Auguste et Ernest Pittier se sont attachés à immortaliser nos départements à la fin du XIXe et au début du XXe, ils n'ont pas pour autant négligé les innovations et "révolutions" dont ils sont conscients. Ainsi dans cette troisième thématique se retrouvent des vues de tramways, d'ouvrages d'art, d'automobiles. Quelques cartes postales révèlent très nettement ces changements comme à Saint-Gervais-les-Bains avec l'installation du train à crémaillère à proximité de l'entrée des thermes. Une première carte (57 Fi 1305) représente l'entrée du parc thermal avant l'installation de la gare et une seconde carte représente la même entrée une fois les travaux terminés (57 Fi 1306).
La carte postale accompagne l'essor du tourisme et des loisirs. Il s'agit pour les touristes de donner des nouvelles depuis leurs lieux de villégiature. La carte postale est aussi un vecteur de publicité considérable pour les stations touristiques : elle contribue à les faire connaître en mettant en avant leurs atouts. Département touristique par excellence, la Haute-Savoie n'échappe pas à la règle.
Ainsi, les cartes que les Pittier consacrent au tourisme et aux loisirs sont logiquement nombreuses : vues des villes thermales, des sites (grottes, cascades, monuments mégalithiques, glaciers), des bateaux à vapeur sur les lacs d'Annecy et Léman, des hôtels et refuges, les sports d'hiver (luge, ski, parets, randonneur).
La cinquième thématique évoque le patrimoine architectural. À l'instar des vues générales, le patrimoine architectural est un thème classique dans l'édition de la carte postale. Auguste et Ernest Pittier s'inscrivent naturellement dans cette mouvance en immortalisant le patrimoine architectural du département. Ce thème offre ainsi une vue de l'architecture, dans toute sa diversité, en ce début de XXe siècle : vues de châteaux, de bâtiments administratifs (mairie, école, poste et télégraphe) et industriels, d'édifices cultuels (église, abbaye, chapelle, oratoire), d'ouvrages d'art (pont, barrage) et de monuments commémoratifs.
Enfin, dans la dernière thématique sont illustrés les évènements locaux. Les revues illustrées sont encore chères et donc peu répandues, les photographes locaux comblent ce manque et apportent un témoignage précieux à travers leurs photos reportages. Le seul évènement local représenté dans le fonds est celui de la catastrophe de Saint-Gervais, le 12 juillet 1892, lorsque le Bon-Nant a débordé. Cette thématique peu volumineuse dans le fonds ne reflète pas fidèlement le travail d'Auguste et Ernest Pittier qui, tout comme leurs contemporains, ont couvert les évènements de l'actualité locale.
De la même manière, les trois seules cartes postales colorisées présentes dans le fonds ne témoignent pas parfaitement de l'activité d'Ernest Pittier qui s'attache à développer les techniques d'impression colorisée et plus largement toutes les techniques d'impression - carte nuage, carte aux vues multiples - qui sont absentes dans le fonds.
Certaines cartes postales portent la mention "La Savoie Pittoresque". Il s'agit d'une collection créée par Auguste Pittier qui constitue "la plus importante collection de vues photographiques de la Savoie". Cette collection et cet argument sont mis en avant dans toutes les publicités présentes dans les publications du syndicat d'initiative d'Annecy et les annuaires administratifs et commerciaux du département.
Cartes postales éditées par Lévy Fils et Cie (1 article)
Cette seconde partie est constituée d'une seule carte postale éditée par l'établissement Lévy Fils et Cie, elle concerne la commune de Menthon-Saint-Bernard. Cette carte revête un double intérêt : elle est en couleurs (assez réalistes) et elle témoigne de la reprise des éditions de cartes postales Pittier par l'éditeur Lévy Fils et Cie à Paris. En effet, Ernest Pittier lui a cédé l'intégralité des zincs (négatifs) des paysages hauts-savoyards. Lévy Fils et Cie figure parmi les premiers éditeurs à maîtriser l'impression en phototypie de cartes coloriées au pochoir d'après des photographies noir et blanc.
Cartes postales éditées par E. Reynaud (103 articles)
Cartes postales éditées par Enrico Genta (10 articles)
Cartes postales éditées par Louis Grimal (1 article)
Les cartes postales de ces trois parties ne concernent que des vues de la vallée de la Maurienne en Savoie à l'exception de trois cartes postales réalisées par E. Reynaud qui concernent le département des Hautes-Alpes mais dans des secteurs limitrophes avec la Haute-Maurienne. Les auteurs mettent en valeur les sites industriels, le patrimoine religieux, les nombreuses fortifications de la vallée et les troupes alpines en déplacement en montagne. Il y a également quelques vues générales, de centres de ville ou de villages. Il faut souligner la présence d'un reportage sur la catastrophe de Modane-Fourneaux, le 23 juillet 1906, lorsqu'une crue du torrent le Charmaix a dévasté le village.
Cartes postales d'un auteur(s) inconnu(s) (112 articles)
Cette dernière partie n'a pas été entièrement décrite dans cet inventaire. Seules sept cartes l'ont été car les lieux représentés sont identifiés et concernent le territoire alpin. Pour le reste des cartes postales d'auteur(s) inconnu(s), les lieux sont encore à déterminer car aucun titre n'accompagne les cartes. Compte tenu que les lieux représentés ne concernent pas nos départements et que le temps à consacrer à l'identification des lieux serait trop important, il a été décidé de ne pas poursuivre la description de ces cartes pour le moment.
Ce fonds de cartes postales offre aux chercheurs et plus largement au public qui fréquente régulièrement la salle de lecture, une source importante pour comprendre et illustrer l'histoire locale. A travers les vues générales, ces cartes postales témoignent de l'aspect du territoire des paysages, villes et villages du territoire alpin avant les grandes transformations générées par le développement de l'urbanisme, de l'industrie et des voies de communication au cours du XXe siècle. Elles sont également le reflet du mode de vie, des arts et traditions populaires, des professions qui ont profondément évolué. Les cartes postales sont souvent les seules à avoir conservé, pour la fin du XIXe et début XXe siècle, l'image des villages et des villes et offrent ainsi des sources à l'histoire sociale et économique, à l'étude du patrimoine bâti et de l'urbanisme.
Enfin, la richesse et l'intérêt d'un fonds d'éditeur de cartes postales résident particulièrement dans l'existence d'un corpus complet et bien circonscrit dans le temps.

Cote :

57 Fi 1-2948

Publication :

Archives départementales de la Haute-Savoie
2015
Annecy

Informations sur le producteur :

Origine:
Auguste et Ernest Pittier
Auguste Pittier
Fils de David François Pittier et de Jeanne Sophie Warpelin, François Auguste Pittier est né le 15 décembre 1845 à Bex (canton de Vaud, Suisse). Il se marie avec Louise Henriette Julie Chanel, photographe également, avec qui il a un fils Ernest en 1866. En secondes noces, il épouse Marie Augustine Simond.
Auguste Pittier est photographe et éditeur de photographies. Il fonde son premier « atelier de pose » en 1876. Il quitte la Suisse pour la Haute-Savoie et ouvre un commerce de photographies à Bonneville. Il revend à Louis Chanel son fonds de commerce en 1880, tout en conservant des droits sur les clichés produits, démontrant ainsi très vite des qualités entrepreneuriales, que l'on retrouve ensuite chez son fils Ernest. Il rouvre dès 1881 un nouvel atelier, rue du Pont dans la maison du bureau de poste, toujours à Bonneville. Dans cet esprit, il ouvre, en 1888, une succursale à Annecy, quai de la Tournette près du port. À partir de 1892, la mention de l'atelier de Bonneville disparaît des publicités et Auguste Pittier ouvre un « atelier de finissage » maison Falletti, avenue du Parmelan, à Annecy tout en conservant son atelier de pose du quai de la Tournette. Loin de l'image de l'artiste isolé et solitaire, il travaille avec sa première femme Julie Chanel et collabore avec Auguste Gardet, libraire annécien à qui il fournit des clichés, que celui-ci édite ensuite sous son nom . Il noue également des relations professionnelles avec le libraire Jean Tournafol pour qui il réalise un reportage photographique de l'intérieur de l'église de la Visitation Saint-François-de-Sales à Annecy, située rue Royale.
Portraitiste (individuel ou en groupe), Auguste Pittier réalise aussi divers travaux rassemblés sous l'appellation « photographies artistiques » : des vues de la Haute-Savoie, des agrandissements ou des reproductions d'anciennes photographies, de tableaux, de plans et dessins. Avec son lourd matériel, il explore les campagnes, les petites villes et saisit la vie quotidienne. Ses photographies très locales lui permettent de se démarquer des éditeurs nationaux qui reproduisent des vues de grandes villes et de monuments. Les commerçants lui commandent des vues de l'entourage immédiat de leur boutique pour promouvoir leurs activités. Il est récompensé par deux médailles d'or reçues lors des expositions industrielles de 1891 à Bourg-en-Bresse et 1892 à Annecy pour sa collection de vues de paysages nommée « La Savoie pittoresque ».
Il propose également des photographies dites « industrielles » qui ont recours aux procédés de reproduction photomécanique : la phototypie, la zincographie, la chemigraphie, l'autotypie et la photolithographie. Il propose également des clichages pour des impressions aux encres grasses qui permettent de multiplier indéfiniment les planches destinées à l'impression. Ces procédés sont peu coûteux tout en conservant la précision de la photographie originelle. Il peut ainsi répondre à des commandes pour l'illustration de livres, de catalogues, d'en-têtes de lettres et factures, d'imagerie religieuse, de prospectus et annonces ou encore de marques de fabrique.
Auguste Pittier exerce un métier dont les techniques sont en constante évolution pour simplifier les procédures, obtenir un résultat plus fin et réduire le temps de pose afin d'atteindre l'instantané. Il est attentif aux innovations et améliorations et les applique dans son atelier. Ainsi, dès 1881, il propose des poses instantanées pour les enfants (procédé mis au point à la fin des années 1870). Conscient des goûts et attentes de sa clientèle, il propose également des photographies inaltérables au charbon (procédé créé en 1855 mais popularisé dans les années 1870).
Il comprend très rapidement le potentiel commercial inhérent au tourisme et figure comme annonceur dans le bulletin du Syndicat d'initiative d'Annecy dès sa création en 1896. Il communique notamment sur sa célèbre collection de vues de Haute-Savoie.
Il quitte Annecy en 1897 et s'installe à Nyon (canton de Vaud, Suisse) pour ouvrir un atelier dénommé « Photographie des Arts », 8 place Bel Air. Auguste Pittier s'attache alors à immortaliser essentiellement les monuments historiques, les châteaux et églises du canton. Il déménage à Lausanne (canton de Vaud, Suisse) en 1903 tout en continuant son activité de photographe. Il y décède le 8 juin 1920 à l'âge de 75 ans.
Ernest Pittier
Fils de François Auguste Pittier de Louise Henriette Julie Chanel tous deux photographes, Ernest, Edmond, Constant Pittier est né le 6 août 1866 à Gollion (canton de Vaud, Suisse). Il se marie à Anna Elisabeth Weber avec qui il a sept enfants : Hélène Julie en 1891, Jeanne en 1892, Henri en 1893, Marthe en 1895, Blanche en 1897, Hélène en 1900 et Julienne en 1903. Il épouse en secondes noces Berthe Marie Juliette Barbey, apprentie photographe.
Ernest Pittier est photographe, éditeur de photographies et cartes postales. Il succède à son père Auguste Pittier en 1897. Il reprend l‘atelier de pose du quai de la Tournette à Annecy où il travaille en collaboration avec sa mère, Julie Chanel, puis sa seconde épouse Berthe Barbey. Il transfère l'atelier en 1910 au 38 rue des Marquisats à Annecy.
Si, dans un premier temps, Ernest Pittier maintient la même offre commerciale que son père, il recentre son activité sur les portraits et les cartes postales à partir de 1900. Les cartes postales sont d'ailleurs mises en avant dans les publicités à partir de cette période. Il bénéficie du très grand nombre de photographies réalisées par son père et en profite pour distancer ses concurrents dans l'édition des cartes postales. Soucieux d'une impression en grand nombre de qualité, il externalise le tirage mécanique auprès d'imprimeurs expérimentés. Ainsi, le tirage est exécuté par la maison Boyer puis les établissements Bergeret à Nancy jusqu'en 1904. Après cette date, les travaux sont confiés à la maison Baise et Goutagny (B&G), rue des Remparts à Lyon. Ernest Pittier cède à la maison parisienne Lévy Fils et Cie à Paris l'ensemble de ses clichés sur zinc (ses négatifs) relatifs aux paysages.
Tout comme ses contemporains, Ernest Pittier effectue des reportages photographiques pour illustrer et immortaliser les évènements locaux. Les revues illustrées sont encore chères et donc peu répandues, les photographes locaux comblent ce manque et apportent un témoignage précieux à travers leurs photos reportages. Ernest Pittier couvre l'inauguration, à Annecy, du monument Sadi Carnot le 25 juillet 1897, les translations des reliques de François de Sales et Jeanne de Chantal le 2 août 1911 ou encore les manifestations organisées pour célébrer l'armistice le 11 novembre 1918.
Il développe les techniques d'impression colorisée et plus largement toutes les techniques d'impression comme la carte nuage ou la carte aux vues multiples. Il réalise également des cartes publicitaires pour les commerçants et propose ses services aux administrations et institutions culturelles pour reproduire des clichés et peintures.
Ernest Pittier fait preuve d'un véritable esprit d'entrepreneur. Pour protéger son entreprise et ses intérêts, il dépose au greffe du Tribunal d'Annecy sa marque « PPA » dès 1902. La marque est visible sur quelques cartes postales conservées dans le fonds. De même, pour se démarquer de la concurrence nombreuse dans l'édition de cartes postales, il illustre ses annonces publicitaires avec ses clichés. Selon les années, il publie un cliché représentant les bains de la Caille ou un cliché représentant la statue de Claude Louis Berthollet à Annecy.
Toujours dans la même volonté entrepreneuriale et commerciale, il organise des jeux pour toucher de nouveaux clients et fidéliser les anciens. Il distribue des annonces publicitaires dans les boîtes aux lettres qui donnent droit à des réductions lors des séances de pose. Il propose aussi l'envoi de cartes postales aux collectionneurs avec des remises importantes selon les quantités demandées. Il communique également sur ses prix qui, d'après ses publicités, restent constants malgré la hausse des coûts de fabrication.
Très conscient de l'importance du tourisme pour l'activité économique locale, il publie chaque année, comme son père, une annonce dans le bulletin du Syndicat d'initiative d'Annecy. À partir de 1899, il fait partie des photographes novateurs qui insèrent des clichés pour illustrer les différentes publications du Syndicat d'initiative (Bulletin, Indicateur-Guide illustré). Cette collaboration se poursuit jusqu'en 1922 avec des vues telles que le lac gelé au cours de l'hiver 1891, le canal du Vassé, le château d'Annecy, etc. En outre, pour répondre aux attentes des touristes, il édite, sous forme de cartes postales, des vues aériennes comportant l'identification des lieux.
À partir de 1922, Ernest Pittier délocalise son activité à Thonon-les-Bains et déménage une dernière fois en 1924 à Dôle dans le Jura afin d'y exploiter un commerce de photographies. Il y décède le 5 mai 1953 à l'âge de 87 ans.

Informations sur l'acquisition :

Ce fonds est déposé par la société des Amis du vieil Annecy à l'initiative de Georges Grandchamp son président émérite. Les Archives départementales de la Haute-Savoie ont pris en charge les cartes postales le 2 octobre 2008 à la maison Gallo à Annecy, au siège de la société. Le contrat de dépôt entre la société des Amis du vieil Annecy et le président du Conseil Général de la Haute-Savoie, M. Christian Monteil, a été signé en mars 2011.
Historique de conservation :
Le fonds est conservé par Henri Pittier, petit-fils d'Auguste Pittier et fils et Ernest Pittier, jusqu'en 1957, année où il dépose les albums à la société des Amis du Vieil Annecy. Il en fit don définitivement le 10 novembre 1959.

Description :

Critères de sélection :
Aucune élimination n'a été pratiquée.
Mise en forme :
Le fonds de cartes postales d'Auguste et Ernest Pittier est classé en série Fi consacrée réglementairement aux fonds iconographiques avec le numéro de sous-série 57 Fi. Toutes les cartes étaient classées par éditeur puis par ordre numérique de numéro de carte. Le plan de classement de l'inventaire se devait donc de refléter cette organisation. En raison du très grand nombre de cartes postales et pour faciliter les recherches du lecteur, il a été décidé de classer, pour chaque éditeur, les cartes dans un ordre topographique artificiel par pays, département puis commune. Mais dans chaque sous-partie topographique, l'organisation numérique initiale est respectée.

Conditions d'accès :

Archives privées
Les conditions de communication des cartes postales d'Auguste et Ernest Pittier sont fixées à l'article 5 du contrat de dépôt : "Les documents faisant l'objet du présent dépôt seront communicables selon les lois, décrets et règlements en vigueur pour les archives publiques". Elles sont donc, sous réserve des dispositions de l'article L213-2, librement communicables de plein droit (Code du patrimoine, article L213-1).

Conditions d'utilisation :

La reproduction des documents est soumise à l'autorisation des Archives départementales de la Haute-Savoie. En cas de reproduction d'une ou plusieurs pièces, il conviendra de faire apparaître le nom du service dépositaire et la cote du ou des document(s). Si un usage commercial des documents est envisagé, l'obtention de l'autorisation des ayants droits est nécessaire jusqu'au premier janvier 2024 (date à laquelle les cartes postales tombent dans le domaine public).

Description physique :

Description physique: Les cartes postales sont conservées dans cinq albums de taille identique et au décor Art Nouveau. C'est une reliure pleine toile, les cahiers sont agrafés dans un support de papier épais, le tout emboîté dans la couverture.
Sur chaque page des albums sont collées quatre cartes postales. Le papier très acide des pages s'effrite.


Document d'archives
Nombre d'éléments
Nombre d'éléments: Le fonds est composé de 2948 cartes postales réparties dans les albums :
- album n° 1 : cartes 1 à 611
- album n° 2 : cartes 612 à 1225
- album n° 3 : cartes 1226 à 1844
- album n° 4 : cartes 1845 à 2453
- album n° 5 : cartes 2454 à 2948
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 2,40

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Organisme responsable de l'accès intellectuel: Les Archives départementales de la Haute-Savoie sont responsables de l'accès intellectuel des archives.

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD074_000000944

Type de document :

Document d'archives

Où consulter le document :

Archives départementales de la Haute-Savoie

Archives départementales de la Haute-Savoie

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