Inventaire d'archives : Fonds Gisèle Halimi (1927-2020)

Contenu :

SOMMAIRE
1956-2020.799AP/1-24. Papiers personnels.
1958-2020.799AP/25-43. Correspondance.
1950-2019.799AP/44-193. Papiers d'avocate.
1925-2019.799AP/194-257. Papiers d'écrivaine.
1946-2004.799AP/258-319. Fonctions publiques.
1954-2013.799AP/320-347. Engagements associatifs et militants.
1957-2019.799AP/348-407. Personnalité publique.
1950-2019.799AP/408-460. Médias.
1899-2017.799AP/461-473. Bibliothèque.
1954-2018. CP/799AP/474-480. Affiches.
1958-2009.799AP/481-491. Supports audiovisuels.
1915-2015.799AP/492-508. Photographies.
. 1905-2013.799AP/509-530. Claude Faux

Cote :

799AP/1- 799AP/473, CP/799AP/474-CP/799AP/480, 799AP/481- 799AP/530

Publication :

Archives nationales (France)
2022-2023
Pierrefitte-sur-Seine

Informations sur le producteur :

Gisèle Halimi
Faux, Claude (1930-2017)
Née le 27 juillet 1927 à la Goulette, d'Édouard Taïeb et de Fortunée Taïeb née Metoudi, Zeiza Gièsle Taïeb devient avocate en 1949 après ses études à Paris. Inscrite au barreau de Tunis, elle prend alors le nom de son second époux, Paul Halimi.
De retour à Paris en 1956, elle exerce dans un cabinet de la rue de Belzunce et se fait connaître sous le nom de Gisèle Halimi - qu'elle gardera définitivement - par son engagement en faveur des indépendantistes algériens, prolongeant son soutien aux indépendantistes tunisiens. C'est dans ce cadre qu'elle est amenée à défendre une jeune militante du FLN, Djamila Boupacha, torturée et violée par des militaires français. Cette affaire l'a conduite à développer une stratégie de prise à partie de l'opinion publique telle que l'enjeu des débats dépasse largement celui du jugement. Elle publie à cette occasion en 1962 son premier livre, , co-écrit avec Simone de Beauvoir. Djamila Boupacha
En 1961, deux ans après son divorce avec Paul Halimi, duquel elle a eu deux enfants - Jean-Yves et Serge - elle épouse Claude Faux avec qui elle a un fils, Emmanuel. Intellectuel, avocat de formation et écrivain, Claude Faux, ancien secrétaire de Jean-Paul Sartre, partagera sa vie et ses combats jusqu'à son décès en 2017.
De 1964 à 1971, Gisèle Halimi exerce dans un cabinet de la rue de l'Université, à Paris, avant de s'installer au cabinet de la rue Saint-Dominique. Elle représente notamment Jean-Paul Sartre dont elle défend également les intérêts littéraires. Elle participe aux différentes sessions du Tribunal Russell, tribunal d'opinion fondé par Bertrand Russell et qui entendait faire la lumière sur les crimes de guerre commis par les troupes états-uniennes au Vietnam. Elle se rend notamment dans ce cadre au Vietnam, en avril 1967, afin d'enquêter sur les bombardements américains.
Dans les années 1970, elle mobilise la caisse de résonance médiatique, dont elle maîtrise les rouages, pour porter plusieurs affaires sur le devant de la scène et leur donner une enverguer qui dépasse à nouveau les simples cas individuels. C'est d'abord le cas du procès de Burgos, auquel elle assiste en tant qu'observatrice à la répression franquiste de l'indépendantisme basque etarra, affaire dont elle tire un nouveau livre. Engagée dans la défense des droits des femmes, Gisèle Halimi participe à l'aventure du "Manifeste des 343", publié dans le 5 avril 1971. Elle signe nommément la pétition par laquelle elle affirme avoir eu recours à l'avortement. Dans la foulée, elle fonde avec Simone de Beauvoir l'association Choisir la cause des femmes, qu'elle préside jusqu'à la fin de sa vie. Cette association s'engage dans son combat en faveur de la légalisation de l'avortement, notamment à travers l'emblématique procès de Bobigny (1972), au cours duquel elle obtient de fait qu'une interruption volontaire de grossesse ne soit pas condamnée à hauteur de ce que prévoyait la loi en vigueur. L'impact médiatique de ce procès est tenu comme une des racines du vote de la loi Veil en 1974. En 1978, c'est le viol qu'elle combat avec le procès d'Aix-en-Provence, qui débouche sur la criminalisation de cet acte. Dans ces deux cas, la défense que Gisèle Halimi met en œuvre aboutit à la publication de livres, dont le second paraît avec l'association Choisir pour auteur. Le Nouvel Observateur
Dans les années 1980, elle accède à un mandat politique après plusieurs échecs électoraux. Proche des milieux socialistes, notamment à travers son engagement dans le Club Convention et la Convention des Institutions Républicaines, elle devient en 1981 députée de la quatrième circonscription de l'Isère. Ses activités littéraires et de défense passent au second plan alors qu'elle s'engage à l'Assemblée nationale dans la défense législative des droits des femmes. Affiliée au groupe socialiste sans en être membre de plein droit, elle dépose une dizaine de projets de loi, relatifs à l'IVG, à la condition des femmes mariées et séparées, etc. En 1984, elle met un terme à son activité parlementaire, étant missionnée par le Premier ministre pour analyser les conséquences du retrait états-unien de l'Unesco. Devenue membre du Conseil exécutif de l'institution en 1985, elle y sera active jusqu'en 1987 en qualité d'ambassadrice permanente de la France auprès de l'Unesco. Cela lui permet, notamment à travers la présidence du Comité sur les conventions et recommandations, de poursuivre ses engagements internationaux qui l'ont portée à dialoguer avec le Cuba de Fidel Castro et Ernesto Guevara, avec le Chili d'Allende et Neruda, avec le Mexique du sous-commandant Marcos, etc.
Cela coïncide avec la publication d'un nouveau livre, , paru en 1987. Ce texte inaugure une tradition autobiographique poursuivie dans les décennies suivantes, alternant avec des publications davantage centrés sur ses combats d'avocates qu'elle mène de front. Dans les années 1990 et 2000, Gisèle Halimi, avocate, écrivaine et militante est une figure médiatique d'ampleur, qui multiplie les conférences, les interventions dans la presse, à la télévision et à la radio. Elle continue à mettre les médias au service de ses engagements, notamment contre la Guerre du Golfe (1991), le port du voile à l'école (1991) ou la défense de la parité entre les hommes et les femmes. Elle s'oppose également au traité de Maastricht. Elle remplit des fonctions officielles au sein de l'Observatoire de la parité, entre 1995 et 1997, dont elle préside la commission politique. Elle participe en outre au mouvement Refondations, à la fondation d'ATTAC (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne) ou encore au Tribunal Russell sur la Palestine.Le Lait de l'oranger
Gisèle Halimi s'est engagée en faveur de la clause de l'européenne la plus favorisée, consistant à niveler le droit des femmes par le haut à l'échelle de l'Union européenne. Elle est décédée le 28 juillet 2020, au lendemain de ses quatre-vingt-treize ans.

Informations sur l'acquisition :

Don manuel d'Emmanuel Faux, Jean-Yves Halimi et Serge Halimi, juillet 2021.
Historique de conservation :
Les documents qui constituent le fonds Halimi ont été collectés au 102 de la rue Saint-Dominique, dans le 7ème arrondissement de Paris, où Gisèle Halimi avait à la fois sa résidence principale et son cabinet à partir de l'année 1971.
De nombreuses mentions témoignent du soin avec lequel Gisèle Halimi a constitué ses archives, indiquant les classements à réaliser à ses secrétaires successives. Les documents étaient conservés dans son appartement personnel ainsi que dans son cabinet, mais également dans une cave. Une partie des documents conservée dans cette dernière a été sinistrée - probablement par une fuite d'eau - et a suivi un processus de décontamination aux Archives nationales.
Gisèle Halimi a eu recours à une société d'archivage pour la conservation d'un certain nombre de ses dossiers de clients, dont une partie est manifestement revenue au cabinet et a été intégrée au fonds. En outre, le fonds comporte des registres de dossiers de clients qui permettent de savoir quels dossiers ont été éliminés et conservés par l'avocate elle-même.
L'appartement de Gisèle Halimi a été frappé en 2017 par un incendie qui a touché une partie de la bibliothèque. Certains livres conservés dans le fonds portent les stigmates de cet épisode dans lequel d'autres ont disparu. Il est possible que des documents conservés près de la bibliothèque aient également été perdus à ce moment-là.
Les photographies seront classées et décrites dans un second temps, ainsi que les documents de Claude Faux (deux mètres linéaires). Enfin, un fonds numérique a été constitué par le rapprochement des fichiers extraits de différents supports - CD, DVD, clefs USB, disquettes - éparpillés dans les dossiers remis aux Archives nationales. Il a fait l'objet d'une entrée particulière, l'entrée n° 20220490.

Description :

Évolutions :
Un supplément a été versé par les fils de Gisèle Halimi aux Archives nationales en juillet 2022. Représentant 7 cartons DIMAB, soit l'équivalent d'un peu plus de deux mètres linéaires, il était essentiellement composé d'agendas et de documents iconographiques et audiovisuels. Le supplément a été traité et intégré à la première version du présent instrument de recherche. Il a impliqué l'insertion de nombreux documents dans le plan de classement tel qu'il était réalisé ainsi que la création de neuf articles.
Critères de sélection :
À l'issue du classement du fonds, il a été procédé à l'élimination d'un ensemble de documents représentant 4 mètres linéaires, dont 3,3 étaient des doublons. Le reste des éliminations était constitué de documents isolés de leur contexte de production et sans lien établi avec Gisèle Halimi ni intervention de sa main. Il s'agissait la plupart du temps de documentation.
104 supports audiovisuels ont été éliminés, ou bien qu'ils soient conservés à l'INA au titre du dépôt légal, ou bien qu'ils aient paru dénué d'intérêt archivistique et d'une contextualisation propre à leur assurer une exploitation historienne pertinente.
Mise en forme :
Le fonds Halimi a été collecté au domicile de Gisèle Halimi. Les archives provenaient de l'appartement et du cabinet ainsi que d'une cave où étaient conservés les dossiers les plus anciens. Dans l'ensemble, les dossiers étaient relativement bien classés et identifiés. A quelques exceptions près, il n'a pas été nécessaire d'intervenir pour ordonner le contenu de ces derniers. Il a revanche fallu les ordonner entre eux et adapter les supports du conditionnement des documents à la conservation pérenne. Autant que possible, un soin a été porté à conserver toutes les traces du classement endogène réalisé par Gisèle Halimi. Lorsque des cartons, boîtes, dossiers ou chemises ont dû être éliminés en raison de leur état matériel, les informations qui y figuraient ont été reportées sur les nouveaux supports.
Le regroupement des différents dossiers - le classement - conjugue deux logiques. Premièrement, une répartition par domaines d'activités de Gisèle Halimi qui voit se succéder :
  • Les , rassemblant des dossiers relatifs à la vie privée et familiale de Gisèle Halimi et aux distinctions reçues. A ce premier ensemble s'ajoute la ;papiers personnelscorrespondance
  • Les , rassemblant principalement les dossiers des clients défendus ou conseillés et classés par cabinets puis par ordre alphabétique des noms de clients ;papiers d'avocate
  • Les , qui regroupent les dossiers successifs de préparation des ouvrages publiés par Gisèle Halimi et par l'association Choisir, après un ensemble d'articles relatifs à la gestion de projets éditoriaux ; papiers d'écrivaine
  • Les , ensemble hétérogène réunissant les dossiers relatifs aux missions exercées par Gisèle Halimi pour le compte des pouvoirs publics et la participation à différentes campagnes dans le but d'exercer un mandat électoral. En particulier, on y trouve les dossiers concernant le mandat de députée de Gisèle Halimi (1981-1984), ses fonctions à l'Unesco (1984-1987) et son rôle de présidente de la commission sur la parité en politique à l'Observatoire de la parité ; fonctions publiques
  • Les , classés par ordre alphabétique des structures plus ou moins formelles auxquelles Gisèle Halimi a prêté son concours, sous différentes formes ; engagements associatifs et militants
  • Les archives de la , réunissant les dossiers des très nombreuses conférences données par Gisèle Halimi ainsi qu'une variété d'interventions publiques, participation à des jurys, hommages, marrainages et rencontres avec des publics scolaires ;personnalité publique
  • Les , classées entre les trois appareils médiatiques classiques dont Gisèle Halimi a fait fréquent usage, activement ou passivement : la presse écrite, la radio et la télévision. activités médiatiques
Les spécificités des classements de chacun de ces ensembles sont précisées, le cas échéant, à la racine de chaque niveau. Notons toutefois que, de manière récurrente, il a été décidé de conserver les différentes séries constituées par Gisèle Halimi sur un même objet : il en va ainsi de la correspondance ou des conférences qui restituent le classement établi par le producteur. Pour la partie relative aux archives d'avocate, le classement reflète également la distinction établie entre les trois cabinets parisiens où a exercé Gisèle Halimi, les dossiers relatifs à la guerre d'Algérie étant classés avec le cabinet de la rue de Belzunce. En outre, les noms des clients ont été retirés du présent instrument de recherche de façon à ce qu'il soit accessible et diffusable sans restrictions. Une liste des noms de clients associés à chaque article a été établie pour orienter les demandes des lecteurs.
Cette première logique s'articule avec un classement par supports, en raison de la nécessité de conditionnements spécifiques à la conservation des , , et . Les archives de , troisième époux de Gisèle Halimi ayant partagé sa vie plus de cinquante ans durant, suivent enfin. livresaffichessupports audiovisuelsphotographiesClaude Faux

Conditions d'accès :

Communication soumise à l’autorisation des ayants-droit.

Conditions d'utilisation :

Reproduction soumise à l’autorisation des ayants-droit.

Description physique :

Importance matérielle :
503 boîtes, 16 portefeuilles d'affiches, 162 supports audiovisuels ; 70,1 mètres linéaires.

Ressources complémentaires :

, Aux Archives nationalesPierrefitte-sur-Seine :
Fonds publics :
  • Bureau du cabinet du ministère de la Culture : 19870502/1-19870502/55, interventions de Gisèle Halimi.
  • Dossier de naturalisation d'Édouard Taïeb, père de Gisèle Halimi : BB/11/10819, 55234x28.
  • Parlement ; Assemblée nationale : 20060604/1-20060604/180.
Fonds privés :
  • Fonds Louis Mermaz : 754AP.
  • Fonds Simone Veil : 688AP.
Archives du barreau de Paris, Paris :
  • Dossier individuel de Gisèle Halimi.
, Archives de l'UnescoParis :
  • Fonds Jacqueline Baudrier.
Centre d'archives de la fondation Jean-Jaurès, Paris :
  • Fonds François Mitterrand (1 PS)
  • Convention des Institutions Républicaines
  • ...
Centre des archives du féminisme, Angers :
  • Fonds de l'association Choisir la cause des femmes.
  • Fonds Yvette Roudy (5 AF), Benoîte Groult (31 AF), ...
La Contemporaine, Nanterre :
  • Fonds Jean-Jacques de Félice (ARCH/0147).
Institut d’Histoire du Temps présent, Paris :
  • Fonds du Comité pour sauver Sarah (CNRS IHTP ARC 2021).
  • Fonds Joë Nordmann (CNRS IHTP ARC 3015 / 1-39).
Entrée n° 20220490 - Archives électroniques de Gisèle Halimi (Archives nationales).

Références bibliographiques :

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  • BÉRARD (Jean), , Paris, Presses de Sciences Po, 296 p.La Justice en procès. Les mouvements de contestation face au système pénal (1968-1983)
  • BERENI (Laure), , Paris, Economica, 2015, 300 p.La Bataille de la parité. Mobilisations pour la féminisation du pouvoir
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  • THÉNAULT (Sylvie), , Paris, Flammarion, 2012, 374 p.Histoire de la guerre d’indépendance algérienne
  • THÉNAULT (Sylvie), , Paris, Éditions du Seuil, 2022, 327 p.Les ratonnades d’Alger, 1956. Une histoire de racisme colonial
:Ouvrages de et avec Gisèle Halimi
  • BEAUVOIR (Simone de), HALIMI (Gisèle), , Paris, Gallimard, 1962, 296 p.Djamila Boupacha
  • HALIMI (Gisèle), , Paris, Gallimard, 1971, 360 p. Le Procès de Burgos
  • HALIMI (Gisèle), , Paris, Grasset, 1973, 208 p. La cause des femmes
  • Choisir le cause des femmes, , Paris, Gallimard, 1973, 254 p.Avortement, une loi en procès : L'affaire de Bobigny
  • Choisir la cause des femmes, , Paris, Grasset, 1978, 258 p.Le Programme commun des femmes
  • Choisir la cause des femmes, , Paris, Gallimard, 1978, 415 p. Viol, le procès d'Aix-en-Provence : compte rendu intégral des débats
  • HALIMI (Gisèle), , Paris, Gallimard, 1988, 400 p.Le Lait de l'oranger
  • HALIMI (Gisèle), , Paris, Gallimard, 1994, 288 p.Femmes : moitié de la Terre, moitié du pouvoir
  • HALIMI (Gisèle), , Paris, Gallimard, 1995, 416 p. Une embellie perdue
  • HALIMI (Gisèle), , Montréal, Fides, 1995, 42 p.Droits des hommes et droits des femmes : une autre démocratie
  • HALIMI (Gisèle), , Paris, Seuil, 1997, 225 p.La Nouvelle cause des femmes
  • HALIMI (Gisèle), , Paris, Plon, 1999, 215 p. Fritna
  • BLATTCHEN (Edmond), HALIMI (Gisèle), , Liège, Alice éditions, 1999, 91 p. L’autre moitié de l’humanité
  • HALIMI (Gisèle), , Paris, Plon, 2002, 274 p.Avocate irrespectueuse
  • HALIMI (Gisèle), , Paris, Plon, 2003, 324 p.L'étrange Monsieur K
  • HALIMI (Gisèle), , Paris, Plon, 2006, 260 p.La Kahina
  • HALIMI (Gisèle), « Le meilleur de l’Europe pour les femmes » Choisir la cause des femmes, , Paris, Des femmes – Antoinette Fouque, 2008, 361 p. in La clause de l’européenne la plus favorisée
  • HALIMI (Gisèle), , Paris, Plon, 2009, 252 p.Ne vous résignez jamais
  • Gisèle HALIMI, , Paris, Plon, 2011, 204 p.Histoire d'une passion
  • COJEAN (Annick), HALIMI (Gisèle), , Paris, Grasset, 2020, 160 p. Une farouche liberté

Localisation physique :

Pierrefitte-sur-Seine

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Archives nationales de France

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAN_IR_059733

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