Alors que la Grande-Bretagne a reconnu l'indépendance de la Confédération argentine dès 1823, la France de la Restauration, liée à l'Espagne par le « pacte de famille », reste politiquement prudente. Des relations commerciales cependant se sont établies et les Anglais ne sont pas les seuls à profiter de l'ouverture du commerce argentin. A partir de 1820 surtout, des bateaux français se présentent dans le port de Buenos Aires. Il faut attendre 1825 pour que soit désigné un représentant officieux de la France : un commerçant établi depuis de nombreuses années à Buenos Aires, Mendeville, est nommé inspecteur général du commerce français. Il ne devient consul général qu'en 1827 ; il ouvre la chancellerie à Buenos Aires et se présente officiellement aux autorités argentines en octobre 1828.

Le premier instrument diplomatique n'est signé que le 18 mai 1834 (traité de commerce). Mendeville quitte alors Buenos Aires (1835). Ses successeurs, Vins de Peyssac et surtout Roger, peinent à établir de bonnes relations avec le général Rosas, qui entre-temps est arrivé au pouvoir.

Des consuls généraux se succèdent jusqu'en 1889. De 1890 à 1899 et de 1961 à 1977, le consulat redevient une chancellerie consulaire au sein de l'ambassade.

En 1977, le poste redevient un consulat général.

Centre des archives diplomatiques de Nantes