Rivières et ruisseaux ont toujours été très utilisés par l'agriculture et l'industrie ou pour les usages domestiques. La question de l'hydraulique intéresse les autorités dès le Moyen-Age avec le suivi des moulins et puis des usines sur les cours d'eau. Au XVIIIe siècle des syndicats communautaires se mettent en place pour entreprendre le desséchements et l'assainissement des nombreux marais des Landes. Ces structures deviendront les Associations syndicales autorisées (ASA) et leur action renforcée à partir de 1857 avec les grandes opérations d'assainissement et de mise en valeur des landes. Supervisées par les Ponts-et-Chaussées, à ces actions, l'institution structure dès 1817 le service des dunes (suite de la commission d'ensemencements des dunes créee en 1805) et enfin en 1848 le service hydraulique. Avec, là encore la participation des ASA, il assure le suivi et l'entretien des cours d'eau non navigables et l'hydraulique agricole. Lors de la création en 1881 du ministère de l'Agriculture, le Service hydraulique reçoit, tout en restant intégré aux Ponts-et-Chaussées, ses instructions de ce nouveau ministère pour ce qui concernait les travaux d'intérêt agricole. Enfin dès le milieu du XIXe les Ponts-et-Chaussées et la Préfecture se préoccupent de l'alimentation en eau potable. Cette action sera renforcée à partir du début du XXe siècle par les travaux d'adduction en eau potable et ceux de l'assainissement urbain.

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