Ce fonds est en grande majorité composé de la correspondance privée et de fonction reçue par le baron de Puymaurin pendant la durée de son mandat de député de la Haute-Garonne. Il se compose d’environ 850 documents, principalement manuscrits, dont à peu près 400 de correspondance familiale.

Sa correspondance de fonction concerne son activité de député, mais aussi sa charge de directeur de la Monnaie Royale des Médailles, et son poste à la fabrique impériale d’indigo de Toulouse. L’échange de lettre s’établit avec de nombreux correspondants : notables toulousains, « collègues » députés, maires de la Haute-Garonne.

Une grande partie de la correspondance reçue se compose de demandes d’obtention de postes publics ou de demandes de recommandation. En dehors de ces requêtes, la correspondance de Puymaurin traite de sujets extrêmement variés. On peut citer : la situation politique nationale et toulousaine, la législation du commerce et des impôts, les médailles anciennes ou étrangères, la situation en Espagne et dans les colonies …

Le fonds contient également des brouillons de correspondance envoyée ainsi que des mémoires, discours, rapports, et autres documents techniques liés aux fonctions de Puymaurin.

Les principaux expéditeurs de la correspondance privée sont les deux enfants du baron, qui donnent des nouvelles familiales. On y retrouve également des cousins et parents plus ou moins proches. Le plus notable d’entre eux est sans doutes le neveu du baron : Gaston de Roquemaurel. Ce polytechnicien a été le second de Dumont d’Urville sur l’Astrolabe et ses lettres relatent ses voyages autour du monde.